Violences en Seine-Saint-Denis : l’exécutif veut jouer l’apaisement

Des charbons ardents. Depuis le début des événements d’Aulnay-sous-Bois, il y a plus d’une semaine, François Hollande et Bernard Cazeneuve, en lien avec le ministre de l’intérieur, Bruno Le Roux, s’emploient à déminer une situation hautement inflammable, alors que le souvenir des émeutes de 2005 hante l’exécutif et que la campagne électorale attise les risques de polémiques.

Les forces de l’ordre ont interpellé 37 personnes dans la nuit de samedi à dimanche, à la suite de nouvelles violences ayant éclaté à Bobigny (Seine-Saint-Denis) en marge d’une manifestation de soutien à Théo L., blessé lors d’une interpellation musclée le 2 février dans la ville voisine d’Aulnay-sous-Bois, et dont la diffusion des images a déclenché plusieurs nuits de tension dans le département et dans d’autres villes. Puis dans la nuit de dimanche à lundi, à la suite de nouvelles violences, onze personnes, dont huit mineurs, ont été interpellées à Argenteuil (Val-d’Oise) et dix personnes toutes mineures ont été interpellées à Drancy (Seine-Saint-Denis).

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