ABDOU GUITÉ SECK «Notre culture souffre, surtout sa branche musicale»

De la suite dans les idées, le saintlouisien en a. Dans un langage simple et limpide, Abdou Guité Seck parle sans ambigüité de la musique, en général, en se retenant toutefois de ne pas tout dévoiler… Sa confé- rence de presse de demain mercredi pour la promotion de son nouvel album «Ndiounkeul» en est la raison.

Parlez-nous de votre ac- tualité ? Retenez que je viens de sortir un nouvel album composé de huit titres et je suis à fond dans ma promotion. J’organise une conférence de presse en ce sens, demain mercredi 10 mai au Just 4 You. Les thèmes sont relatifs à mesthèmes habituels, dont la plupart relève de la pédagogie, de la sensibilisation, du civisme etc. En outre, ils relèvent des attitudes que la morale déplore. Le contenu est assez fourni, car on a pris beaucoup de temps pour le travailler trois ans durant. Sur ce, je dois dire qu’il y a du contenu à découvrir. Vous êtes resté aphone assez longtemps, qu’est-ce qui jus- tifie ce mutisme ? Tout simplement parce que j’étais concentré sur un travail. Parallèlement j’œuvrais dans d’autres domaines qui n’ont rien à voir avec la musique, à savoir l’agriculture, le business et le commerce international. Raison pour laquelle je ne sentais pas le besoin de communiquer, puisque j’explorais d’autres domaines. N’est-ce pas par manque d’inspiration, si on sait que pendant cette longue période de silence vous n’avez mis qu’un remix de «Coona Aduna» sur le marché ? Je vous laisse l’album dans son intégralité pour répondre à cette question. Donnons-nous le temps de le découvrir et vous verrez si je suis en panne d’inspiration. Durant la confé- rence de presse de mercredi, nous aurons le temps de reparler en profondeur de cet album et la question trouvera sa réponse d’elle-même. Il faut noter aussi que je marche à mon rythme. Le remix de «CoonaAduna» était une demande de tous mes fans qui sont proches de moi, et j’ai dû leur en servir et je ne regrette rien. Ce morceau est tout à fait inédit pour qui sait écouter, entendre et savoir décortiquer le sens de l’arrangement, du texte et de la philosophie de «Coona Aduna», il saura tout de suite qu’il y a une évolution remarquable. C’est le seul remix, tous les autres titres sont nouveaux. Qu’est-ce qui explique selon vous l’effet feu de paille qui arrive à certains artistes ? Je pense qu’il faut qu’on revoie beaucoup de choses dans notre système et dans l’industrie musicale. C’est une responsabilité artistique, mais aussi, au niveau de nos autorités. On remarque tous que la culture souffre et surtout sa branche musicale. Que pensez-vous de la poli- tique culturelle du départe- ment de tutelle ? Je ne la sens pas du tout. Je ne sens personne accompagner ce que l’on fait. Personnellement je suis prisonnier de cet art et je me battrai toujours pour en être un représentant et bien tenir mon rôle avec hauteur et présence. C’est ça qui reflète la valeur de notre musique et de la culture sénégalaise et africaine. Je félicite le Guité club qui m’accompagne et qui me donne le courage de persévérer. Beaucoup d’artistes disent que la musique ne marche plus comme au temps, qu’est-ce qui a disjoncté entre temps ? Je ne pense pas être le profil indiqué pour détecter ce qui bloque dans ce secteur. À mon niveau rien na disjoncté : je marche à mon rythme, je m’inspire comme je peux et je produis ce que j’ai envie avec lesmoyens du bord. Mais encore une fois, ce n’est pas ma personne qui est importante ou ce que je fais qui est intéressant. Il faut juste que tout cela soit encadré dans un cadre global. Mais malheureusement il ya bien des blocages. Nous devonstousfaire l’évaluation analytique quisied pour cerner tous nos problèmes. En quoi faisant ? Je vous le répète, je ne suis le profil le meilleur pour me prononcer sur ce qu’il y a lieu d’opérer pour gagner sur les blocages. Cependant, du matin au soirje réfléchis pourtrouver la meilleure formule qui me va dans la poursuite de ma carrière, et en persévérant dans ce sens. Malheureusement je ne suis ni ministre de la Culture ni un ponte nommé quelque part à la tête d’une direction pour répondre à cette question. Mais en tant que simple artiste je n’ai que ma voix à donner, que ma partition à jouer et qui se résume à la présentation de mon répertoire de qualité avec un contenu extraordinaire qui correspond au respect et aux soins musical et sonore que j’y mets pour que cette musique continue à vivre et à survire. Certains artistes décrientla gestion de la Sodav, en faites-vous partie ? Si oui qu’est-ce que vous reprochez à la structure ? Il me faut encore du temps pour comprendre avant de me prononcer là-dessus, car j’ai perdu manqué plusieurs épisodes dans cette affaire de la Sodav.J’avoue que je ne comprends plus ce qu’il s’y passe. Recevez-vous vos droits d’auteur ? Je ne pense pas que je reçoive mes droits à la hauteur du travail que j’abats pour la musique. L’année dernière, j’ai reçu une somme dérisoire. Mais je ne me décourage pas et je préfère donner du temps au temps, j’espère que les choses prendront forme. Pour l’instant je ne vois rien venir. Concernant la Sodav, je ne sais pas encore ce qu’elle vaut réellement dans son fonctionnement et la défense du droit artistique. À ce jour, au lendemain de la sortie de mon album, je constate qu’il a déjà été piraté. Pourtant je suis allé à la Sodav pour payer les droits, pour constater que le coût de production est devenu plus élevé. En ce sens, j’avoue que je suis perdu, car je ne sais plus à qui me fier à la Sodav. Au Président Sall ? Si je pense à ce système en tant que jeune artiste, je me sens perdu et je ne sais pas où poser les pieds. Cependant ce n’est pas ce qui m’anime. Ce qui m’a animé au départ, c’est l’amour que j’aie que je porte à la musique, au travail que je fais, que j’essaie de faire pour vivre. Et ce n’est pas la Sodav ou qui que ce soit qui m’arrêtera dans mon élan. La floraison de chanteurs qui poussent comme des champignons, vous en pensez quoi ? C’est une bouffée d’oxygène pour moi. Quand on remarque qu’il y a un engouement toujours plus grand pour ce métier, cela veut dire qu’il y a de l’espoir. Mais il faut que nos États puissent capitaliser ce potentiel et le canaliser vers la réussite, la qualité et l’attitude positive. C’est à saluer, mais s’ils étaient conscients de ce qu’il y a comme problèmes au fond, ils allaient immédiatement changer de direction, pour éviter que la musique au Sénégal ne meure tout simplement, car ce serait dommage. Je tire la sonnette d’alarme et j’incite les jeunes artistes à continuer dans leur créativité, car ils ont du bon et je suis sûr que ça va venir à force de travail.

9 Commentaires

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