(Actunet) HOMME de l’année – La femme sénégalaise

Nous sommes au douzième mois de l’année. La fin de l’année. Et, ce dimanche, va marquer la totale fin d’une année qui aura marqué les esprits à tous les niveaux de l’activité sociale, économique, éducationnelle, culturelle, politique, religieuse, infrastructurelle. En clair, tous les secteurs ont bien bougé et beaucoup bougé. En bon moins bon et même mauvais. Mais, il faut reconnaître une chose. Le Sénégal, pays de la légendaire Téranga, s’en sort toujours. Le dialogue qui a toujours fait la richesse de cette vaillante Nation y est pour quelque chose. À vrai dire, il faut le souligner : On parle beaucoup, menace énormément. Seulement, au bout du compte, les choses reviennent à la normale.

Même s’il faut reconnaitre et le dénoncer, le régime actuel pose des jalons qui secouent dès fois, la marche de la démocratie sans oublier une remise en cause des libertés individuelles. Pour des considérations politiques, l’on n’hésite pas à liquider un adversaire. Sinon, comment comprendre qu’un Sénégalais bon teint, ait été exilé de force dans un pays du Golf nommé le Qatar ? Comment comprendre que le maire de la capitale, élu député du peuple puisse assister à la violation de ses droits les plus élémentaires ? Comment comprendre que le dialogue politique soit grippé à cause de positions et de décisions unilatérales de la part du seul maître de céans ?

Le Sénégal doit franchir un autre cap : celui de l’émergence. S’il est vrai que beaucoup de choses ont évolué  – aéroport international Blaise Diagne – le Train express régional – les bourses familiales – la Cmu – Le Pudc – le Puma, etc., il faut également indiquer que les Sénégalais, une large majorité tire le diable par le bout du poil de la queue. Notre pays, indépendant depuis 1960, doit impérativement être une vitrine de démocratie, de bonne gouvernance, de gestion sobre et vertueuse. Pas seulement des slogans, mais plutôt des actions concrètes sur le terrain et le comportement des hommes qui dirigent et de ceux qui s’opposent. Pourtant, les ingrédients ne manquent pour secouer le pays. Heureusement, que les mères de famille sont là. Elles ont toujours été là, prêtes à des sacrifices pour montrer le chemin droit, le droit chemin.

Ces mères sont femmes. Elles sont actrices de développement, femmes politiques, personnalités remarquées de la société civile, enseignantes, chercheuses, avocates, magistrats, greffiers. Elles sont commerçantes, vendeuses de tout et de rien. Elles sont journalistes, techniciennes, chanteuses, comédiennes, caméra-women, doctoresses, infirmières, paysannes, actrices de développement, femmes au foyer. La liste est loin d’être exhaustive. En clair, elles sont éducatrices. Et, une Nation bien éduquée, ne peut être qu’une Nation en marche. Avec des voix qui ont toujours retenti au son alerte des tams-tams du refus, de la générosité, du partage, du combat, de l’engagement citoyen, du dynamisme patriotique, de l’humilité, ce sont elles qui ont donné naissance aux plus grands des hommes. Ceux qui font la fierté de toute une Nation. Et, ce sera ainsi jusqu’à la fin des temps. Disons-le clairement : Si le Sénégal est ce qu’il a toujours été, ce qu’il est et ce qu’il est passe de devenir, c’est surtout grâce aux femmes.

L’on peut citer des noms. Au-delà des femmes de Nder, il y a Aline Sitoé Diatta, reine de Cabrousse, Mame Diarra Bousso (Serigne Touba), Mame Fawade Wellé (El Hadji Malick Sy), Astou Dianka (Baye Niasse), Adama Aïssé (El Hadji Oumar Foutouyou Tall), Coumba Ndoye (Limamou Laye), Léna Fall Diagne, Caroline Faye, Arame Diène, Mantoulaye Guène. Les exemples font légion. Alors, ne doit-on pas célébrer la femme chaque année ? L’affirmatif est la meilleure réponse. Pour toutes ses présentes et ultérieures considérations, notre Homme (Femme) de l’année, est la femme sénégalaise !