Interrogé par Claire Chazal dans l’émission “Passage des arts” sur France 5, Gérard Depardieu est revenu sur ses relations avec Vladimir Poutine, le président russe. L’acteur n’a pas apprécié la réflexion de la journaliste à son sujet, laissant sous-entendre que Poutine peut être comparé à Hitler. La tension est montée sur le plateau.
Dans le cadre de la promotion de son livre “Ailleurs”, Gérard Depardieu était l’invité de Claire Chazal dans l’émission de France 5 “Passage des arts” lundi 1er février. L’occasion pour l’acteur de revenir sur ses relations avec “ses amis les dictateurs”. “Chirac était un homme très aimé de tous mes copains les dictateurs, comme disent ces journalistes à la con”, a-t-il notamment lancé. La journaliste lui a alors confié que peu d’hommes politiques trouvaient grâce à ses yeux.
Les droits de l’homme
Ensuite, Gérard Depardieu a souhaité rétablir la vérité en affirmant: “D’abord, je n’ai pas rencontré de dictateurs, puisque je les fuis, je ne les aime pas non plus. Je n’ai pas rencontré un Hitler, je n’ai pas rencontré de gens aussi stupides.” Ce à quoi la journaliste a répondu du tac au tac: “Juste le président russe quoi…”
Une réflexion que l’acteur n’a pas vraiment appréciée. “De quoi? Parce que vous pensez que Poutine est un Hitler? Il a fait quoi, des holocaustes?”, s’est-il alors emporté. Claire Chazal a alors tenté de calmer le jeu. “Je ne dirai jamais que c’est Hitler, mais on peut s’interroger sur les droits de l’homme en Russie, Gérard Depardieu”, a-t-elle déclaré, en évoquant notamment le cas de l’opposant russe Alexeï Navalny. “Ce n’est pas une question de droits de l’homme… Moi, je ne me mêle jamais de politique quand je suis dans un pays étranger”, a-t-il affirmé.
Sa relation avec Poutine
Interrogé sur ses relations avec Vladimir Poutine sur le plateau de TPMP en août dernier, Depardieu avait confié: “Je ris beaucoup avec lui. Le peuple russe est très heureux. Je ne le vois pas tous les 3 ou 4 du mois. Je sais que les journalistes et les autres pensent que c’est un monstre, il l’est certainement. Moi, je n’ai jamais eu un monstre devant moi.”