Abdoul Aziz Diop, responsable du Parti démocratique sénégalais, estime que le Président Makcy Sall pourra se présenter pour un troisième mandat.
Cela, parce que rien dans la Constitution ne prouve que son mandat en cours fait partie des deux auxquels il a droit.
«J’avais déjà évoqué ce point lors d’une émission télé tout en précisant que l’élection présidentielle devait se tenir en février 2017 et non en 2019, étant constaté que rien des nouvelles dispositions de la Constitution ne permet d’exclure une telle solution. Faute d’avoir prévu une autre date, la loi nouvelle est et demeure d’application immédiate», explique le juriste de formation.
Poursuivant, le responsable libéral de Richard-Toll, est clair. «Ceux qui ont rédigé la Constitution avaient encore commis l’erreur monumentale de supprimer les dispositions transitoires».
Pour lui, l’universitaire Babacar Guèye devrait être plus détaillé sur ses explications. «Il aurait été plus logique de commencer par affirmer que le mandat du président de la République était expiré depuis le 3 avril 2017, et qu’au-delà de cette date, il était entaché d’illégalité.»
Poursuivant, il indique que «cela est l’aveu qui ressort des déclarations faites par le Professeur Babacar Guèye», a-t-il ajouté. Même si 2014 est encore loin, il est hors de question qu’on mette un terme à ce débat.