POLITIQUE

47 LISTES EN LICE POUR LES LEGISLATIVES – Tété Diédhiou appel à «revenir à la raison»

Par Ahmed Bachir NDIAYE

Mohamed Tété Diédhiou est dans l’optique d’obtenir un autre mandat de Député. L’ancien Maire des Parcelles assainies l’a réitéré hier à l’occasion d’une cérémonie de remise de financement à des femmes de son parti. C’est en tant que président du parti Union pour le fédéralisme et la démocratie (Ufd) qu’il a déposé sa liste devant participer aux législatives de juillet prochain. Et il s’est particulièrement intéressé au nombre de liste en lice (47), qu’il juge énorme.

«Il faut constater que 47 listes pour les législatives c’est énorme. Il faut que nous réfléchissions pour aller vers l’assainissement de la sphère politique, voir comment réduire, d’abord, le nombre de parti politique. Pour cela, il faut utiliser des éléments objectifs (…) Il faut voir un certain nombre de critère à mettre en place pour un assainissement de la sphère politique. Il faut absolument que le nombre de parti politique au Sénégal soit réduit (…) Ensuite, le Président pouvait discuter sur l’utilisation d’un bulletin unique de vote. Ça aurait permis au Sénégal de faire des économies énormes. Il s’agissait juste de mettre la photo de la tête de liste de chaque formation, leurs couleurs, leur emblème, etc. Même avec les 47 listes, ça n’aurait pas posé de problème», affirme-t-il.

Ressassant la même inquiétude, Tété Diédhiou a dit que «cette question du bulletin unique se pose aujourd’hui avec pertinence. Il faut absolument que les gens reviennent à la raison. Vous savez ce que la confection de 47 bulletins de vote coûte au Sénégal ? Ce sont des dizaines de milliards de Fcfa. Une somme qui pouvait servir à construire des Centres de santé, d’électrifier certains villages ou de construire des forages. Il y a beaucoup de chemin à faire dans le combat pour notre développement et il faut savoir raison gardé, utiliser nos maigres ressources de manière rationnelle».

L’activité qui a réuni les membres de l’Ufd consistait a octroyé des financements allant de 150 mille à 500 mille Fcfa à sept groupement de femme. Cela est la suite d’une première tranche, qui avait concerné neuf groupements de femme. Au total, c’est une centaine de Gie qui est ciblée dans ce programme initié en partenariat avec le Pamecas.

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