ABDOU MBACKÉ NDAO, MAIRE DE MBACKÉ «Depuis 1960 aucune infrastructure publique d’envergure n’a été réalisée à Mbacké»

Abdou Mbacké Ndao, le maire de Mbacké, a fait savoir que Mbacké est laissé en rade depuis 1960.

Le maire de Mbacké, Abdou Mbacké Ndao, n’a pas été tendre avec l’État, ce dimanche, à Touba, quand nous l’avons interpellé sur les affaires de sa commune. Pour lui, il a une trajectoire à suivre et une vision pour sa commune, a-t-il éclairé. Quiconque donne de l’importance au département de Mbacké, a-t-il dit, c’est parce qu’il y a le poids de Touba. Touba, a-t-il informé, compte deux millions de personnes résidents, et, signale-t-il, accueille cinq millions de personnes pendants trois jours, durant le grand Magal. Au monde, a-t-il affirmé, il n’a jamais vu une ville qui abrite cinq millions de personnessimultanément sans qu’il y ait des problèmes. Même à La Mecque, a-t-il référé, on a limité le nombre de pèlerins, informe-t-il. Même à la Coupe du monde, on limite les personnes qui doivent fréquenter les stades, a-t-il poursuivi. Donc, le phénomène de Touba n’a jamais été constaté nulle part dans le monde, soutient-il. «Je ne pense pas qu’une autre circonscription au monde puisse bénéficier d’un tel avantage». La commune de Mbacké qu’il dirige est toujours lésée, a-t-il déploré. Depuis 1960, a-t-il fait noter, aucune infrastructure publique d’envergure n’a été faite à Mbacké. «Dansle Plan de développement communal, j’ai dégagé des axes quisont prioritaires pour la prise en charge des populations». Et dans ce Pdc, a-t-il souligné, il y a des projets qu’ils attendent de l’État parce que, chaque année, l’État du Sénégal budgétise quelques milliers de milliards de Franc Cfa pour des investissements dans le pays alors que Mbacké, fait-il constaté, est totalement exclu depuis 1960. Et ceci, parce que, admet-il, les politiciens à Mbacké accordaient plus d’importance à leur propre aisance et le confort de leurs postes de responsabilité, plutôt que de considérer l’intérêt de la commune.

«Moi, l’argent ça m’est égal. J’ai été élu pour régler le problème des Mbackois. Donc je ne suis pas élu pour être réélu par le président à des postes. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas tenu un commun accord avec lui durant les Locales. Le référendum, idem. Parce que nous n’avions pas encore vu notre intérêt dans l’intérêt général». Le Président de la République Macky Sall, a-t-il avisé, est le Président de tous les Sénégalais. Il défend les intérêts des Sénégalais. «Moi, je suis le maire de Mbacké, je défends lesintérêts des Mbackois. Lors de notre troisième rencontre, nous avons arrondi les angles, et à partir de là, Mbacké a bénéficié de 9 grands projets». C’était ça le but de son travail, de sa lutte, s’est-t-il réjoui. «C’est comme le Rap. C’est une musique qui avait une seule vocation : lutter pour l’émancipation de la race noire. Dès qu’Obama est devenu Président des É