Babacar Touré Vous connaissez ?

Babacar Touré Vous connaissez ?
Il s’appelle Babacar Touré
Mais il a aussi la chance d’être volubile avec une plume aussi féconde
que prolixe.
Il a eu la présence d’esprit de mettre à profit la liberté d’expression
conquise de longue lutte par le peuple sénégalais pour répandre une
spirale de diatribes contre quiconque accède au pouvoir. Le nihilisme, la
neurasthénie, le scepticisme et le pessimisme pyrrhoniste constituent la
sève nourricière de sa plume. La haine imbibe son duvet. Dans la
réflexion publique, l’objectivité est le seul diadème qui garantit
la crédibilité. Mais le subjectivisme, la haine, la démesure et l’outrance
éloignent  le bon sens et la raison, installant dans la dialectique la
rancune et la rancœur qui deviennent flagrantes quand les hyperboles et
l’abus prédominent. C’est le drame que vit le critique Babacar Touré,
aujourd’hui devenu un pamphlétaire qui en dit trop !
Polémiste à gage et dénigreur d’élite, Babacar Touré est de ces gens
qui revoient que du mal partout et en tous. Sa récente sortie au vitriol,
puérile,légère et infantile est la communication de l’autorité de Kolda qu’il
qualifie de culte de la personnalité propre aux dictateurs.Les esprits
lucides n’en sont point enragés. Ils ont plutôt éclaté de rire à la lecture
de ce factum illustrant une haine qui alimente une âme engloutie dans
l’animosité maniaco-dépressive d’un homme dépassé et déphasé. Ce
que même l’opposition sénégalaise salue dans des mesures équilibrées
que prend Macky Sall, Monsieur Babacar Touré y voit une calamité.
Tout ce qui est vertu est pour lui vice. Tout ce qui est valeur est pour lui
lâcheté. Il voit la couardise
partout et a fini, hélas, par être lui-même l’incarnation absolue de la
fausseté.
Mais Dieu soit loué ! La seule sonorité qui s’accommode de Babacar
Touré est Maudit ! Les justes devraient donc le comprendre !
Certes, le Sénégal a besoin de sentinelles de la Gouvernance publique,
de protecteurs de l’idéal démocratique, de soldats de la Patrie et de vigiles
de l’intérêt national. Mais il n’a pas besoin d’insulteurs à gage qui
n’éprouvent rien même   dans une désinvolture  .

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