En recevant Me Adama Guèye pour parler du processus électoral de manière globale, le candidat à la présidentielle Samuel Sarr a dit ses vérités au Président Sall. Voici sa déclaration publiée in extenso par actunet.
C’est avec un grand plaisir que nous recevons dans la permanence de notre formation politique le Parti Libéralisme Social Sénégalais (LSS) Monsieur Mame Adama GUEYE avocat et homme politique. Maître bienvenue !
Maître, je ne pourrai m’empêcher de saluer sincèrement, la pertinence de cette initiative que vous avez prise en allant vers les candidats de l’Opposition pour échanger avec eux sur les mécanismes à mettre en place pour une élection présidentielle crédible, transparente et démocratique. Il fallait quelqu’un pour le faire, vous l’avait fait. Maître, vous êtes en train d’anticiper sur des futures crises prés et post électorales qui pourraient, si l’on n’y prend garde, entrainer ce pays, dans une situation imprévisible et insouhaitée.
responsables deux entreprises IRIS CORP (malaisienne) et SYNAPSIS (sénégalaise) qui travaillent en toute complicité avec Monsieur Ibrahima DIALLO Directeur de la DAF.
Il y a eu ensuite le témoignage édifiant (qui a fait le tour des réseaux sociaux) d’un compatriote de la Diaspora qui figure dans ce fichier en qualité d’électeur alors qu’il est indiqué, sur sa carte biométrique combinée, imprimée certainement à partir d’un autre fichier (où il a été volontairement du droit de vote comme tant d’autres citoyens), qu’il n’est pas électeur.
Nous soupçonnons à bon droit un vaste complot visant à exclure du fichier final, résultat de plusieurs manipulations, l’essentiel des primo-inscrits et des membres de la Diaspora considérés comme des opposants au Pouvoir en majorité. Déjà, les tenants du pouvoir travaillent à assurer une victoire médiatique avant de la matérialiser par une vaste fraude le jour «J ».
Nous n’allons plus nous attarder encore sur ces nombreux manquements dans la gestion du processus électoral. Nous espérons que le Gouvernement prendra ses responsabilités pour éviter de plonger ce pays dans le chao à l’occasion des élections.
Nous fustigeons la malencontreuse image que le Chef de l’Etat continue de donner de la Justice de notre pays en déclarant, sur les antennes de France 24, que, dans l’affaire Karim WADE, c’est le calendrier électoral qui dicte sa loi au calendrier judiciaire et qu’en conséquence aucun réexamen du dossier n’est possible avant l’Election présidentielle de 2019.
Prenant acte des conclusions du Comité des Droits de l’homme des Nations unies qui ne reconnaît ni la juridiction ni les faits qui sont incriminés à Karim WADE, nous sommons le Gouvernement d’arrêter de fouler aux pieds les décisions des grandes instances internationales dont le Sénégal est partie prenante comme la CEDEAO et le Comité des Droits de l’homme et exige la restitution sans condition, à Khalifa SALL et à Karim WADE, tous deux candidats à l’Election Présidentielle, de leurs droits civiques élémentaires.
Dans ce Sénégal, nous ne pourrons plus accepter la gestion solitaire du processus électoral. Cette gestion solitaire suppose le maintien d’un Ministre membre du parti au pouvoir au Ministère de l’Intérieur pour organiser le scrutin, le refus de mettre le FICHIER DEFINITIF à la disposition des partis politiques et ensuite des candidats. Nous demandons à avoir un fichier électoral CERTIFIE au terme d’un audit technique effectué en présence de l’ensemble des acteurs. Nous avions révélé l’existence de 03 fichiers entre la Direction de l’Automatisation du Fichier et de la Direction des Elections. Nous le confirmons. Mieux encore, nous demandons aux députés de l’Opposition d’entendre dans le cadre d’une enquête parlementaire, les