PANEL SUR
« QUELLES FORMATIONS POUR LA PROMOTION DE NOS EXPORTATIONS ET DE NOS PME ? »
Projet de Discours de
Madame Assome Aminata DIATTA
Ministre du Commerce et des PME
- Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
- Monsieur le Ministre de l’Education Nationale ;
- Monsieur le Ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent
- Monsieur Le Secrétaire Général du Ministère du Commerce et des PME,
- Messieurs les Directeurs Généraux et nationaux et chefs de Services ;
- Monsieur le représentant du Secteur Privé ;
Monsieur le représentant des Universités ;
Monsieur le représentant des Ecoles d’Enseignement Supérieur ; - Mesdames et Messieurs les Chefs d’Entreprises ;
Chers étudiants ; - Mesdames et Messieurs, chers participants en vos rangs et grades distinctifs ;
Un Sénégal émergent en 2035 est possible.
Il est possible parce que les fondamentaux sont en place : un environnement des affaires très favorable et des Infrastructures modernes.
Il est possible grâce à la créativité qui sommeille en chacun d’entre nous et à notre aspiration d’un havre de paix et de prospérité.
Mais il nous faut agir, agir pour tirer profit de la mondialisation. anticiper les mutations profondes qui s’observent en Afrique, forçant nos partenaires à avoir un regard nouveau sur l’Afrique, le regard de l’Afrique des opportunités, de la croissance économique, de la jeunesse militante. Une Afrique en construction où chacun trouvera sa place. Une Afrique consciente de sa force et dont les dirigeants ont résolument décidé d’approfondir l’intégration avec la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine entrée en vigueur le 22 mai dernier et pour lequel le Sénégal a joué un rôle majeur.
Pour notre pays qui réalise déjà 40% de ses exportations sur le continent africain, la ZLECAF est une excellente opportunité.
Cependant, des défis importants sont encore à relever car dans le marché de la CEDEAO qui absorbe 79% des exportations sénégalaises sur le continent, l’accès sera facilité et élargi à des pays non membres notamment, l’Egypte, l’Afrique du Sud, la Tunisie, le Maroc.
Aussi, est – il important d’agir…
Agir pour renforcer la présence de nos entreprises, de nos produits dans nos marchés nationaux, sur le marché africain,gagner plus de parts de marchés, mais aussi diversifier les destinations et les offres de produits d’exportations, en particulier ceux à forte valeur ajoutée.
Pour tirer profit de la ZLECAF, nous devons densifier notre portefeuille d’entreprises et que celles-ci soient aptes avant la fin de la libéralisation des 90% de lignes tarifaires en 2030.
Des entreprises qui, au-delà du marché africain, renforceront leur présence sur le marché international, multipliant par 3 les exportations par tête du Sénégal et par 2,5 le nombre de personnes disposant d’un revenu discrétionnaire.
Mesdames et Messieurs,
Les PME Sénégalaises qui génèrent 11392 milliards de francs CFA sur les 15000 milliards que constitue le PIB doivent recueillir toute notre attention.
Elles doivent se tourner vers la production de biens et services à forte valeur ajoutée et diversifier les offres mais aussi leurs marchés d’exportation.
Ce défi ne peut être relevé que si les entreprises disposent de ressources humaines compétentes. Pour cela, il faut renforcer notre capital humain en tenant compte des besoins spécifiques de nos entreprises. Aussi, dès son accession à la Magistrature Suprême en 2012, Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, a-t-il très tôt parié sur le « capital humain », Axe 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE). C’est dans l’objectif du renforcement de ce capital humain que s’inscrit le panel qui nous réunit à travers le thème‘’ quelles formations pour la promotion de nos PME et de nos exportations ?’’.
J’ai le plaisir de le coprésider, avec mes collègues chargés de l’Education, de l’Enseignement Supérieur et du Suivi du PSE.
Je voudrais sincèrement vous remercier, chers collègues, pour votre engagement à nos côtés et votre disponibilité.
Ce panel étant une continuité de la rencontre du 26 septembre 2019, entre mon département et les écoles de commerce, je voudrais remercier tous ceux qui ont pris part à la première rencontre. Grâce à vos idées, ce panel a pu se tenir ; merci infiniment !
Permettez-moi également de faire une mention spéciale à tous les participants du monde universitaire, des écoles supérieures et tous les acteurs du secteur privé et de la société civile pour avoir répondu à notre invitation.
Ce panel va nous permettre de revisiter les exigences de la mutation des sociétés sénégalaise et africaine, du marché international, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, des stratégies nouvelles d’opérer dans le commerce et permettra de renforcer les liens entre l’ensemble des acteurs de l’écosystème et de proposer des solutions aux difficultés que nous aurons identifiées, d’échanger en vue d’envisager la formation des entrepreneurs de type nouveau.
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Notre monde des PME en a effectivement besoin, notre pays en a besoin et notre jeunesse en a besoin.
Face à l’histoire, deux choix s’imposent à nous :
- Être de ceux qui travaillent et qui, en 2035, regarderons le SENEGAL NOUVEAU, et diront fièrement « j’y ai contribué ».
Ou alors
- Être de ceux qui – en fatalistes – n’ont fait que se plaindre au lieu d’agir et n’auront, en 2035, que des regrets parce que conscients de n’avoir pas accompli leur mission.
Pour ma part, je reste persuadée que si nous sommes tous réunis ici, c’est parce que nous voulons être les artisans du Sénégal de TOUS, le Sénégal pour TOUS.
Je vous remercie de votre aimable attention.