Retour de Karim : L’Etat dresse 2 obstacles entre Doha et Dakar

Si le Qatar s’est opposé au retour de Karim Wade selon les propos de l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite, c’est que ce pays est au courant de ce qui attend le fils de Me Abdoulaye une fois ses pieds posés au Sénégal.

Si l’État du Sénégal ne gagne pas à remettre une nouvelle mise en demeure à Karim Wade pour d’autres faits d’enrichissements découverts après son élargissement de prison, les amendes qui planent sur sa tête avec l’arrêt de la Crei qui le condamne peuvent servir de prétexte à l’État pour lui régler ses comptes.

Si l’on sait que le fils de Me Abdoulaye Wade a été condamné à 6 ans assortis de la saisine de tous ses biens et que la grâce qui lui a été accordée ne fait pas disparaître la peine pécuniaire, il pourrait être exproprié de tous biens en sa possession, y compris la voiture qu’il conduit.

Le second obstacle que l’État dresse sur le chemin du retour de Karim a trait à ce passager en provenance de Dubaï et qui a été arrêté fin mai dernier à l’aéroport Léopold Sédar Senghor à sa descente du vol Emirates.

L’individu qui est présenté comme un porteur de valise de Karim Wade et qui est encore détenu à Rebeuss, portait par-devers lui des sommes et des documents bancaires pour lesquels il n’a pas voulu s’expliquer sur leur origine, sans parler d’abord à Karim Wade.

De ce qui précède, inutile de dire que Karim sera entendu sur cette affaire dès qu’il foulera le tarmac de l’aéroport. Et si ses explications ne convainquent pas, il est aisé de deviner ce que peut lui arriver.