Retour de Karim – Wade a reçu des assurances

Grâcié et exilé de force à Doha (Qatar), le cas Karim Wade reste encore une équation à résoudre. En effet, annoncé à Dakar plusieurs fois, le fils de Me Abdoulaye Wade semble ne pas être libre de tous ses mouvements. En clair, depuis ce pays du Golf, il est dans une sorte de prison à ciel ouvert. Cependant, il est évident qu’il ne peut pas éternellement résider dans un pays qui n’est pas le sien.

Autant de raisons pour créer les conditions de son retour et assumer pleinement son rôle de candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle de 2019. D’ailleurs, c’est son père qui est monté au créneau pour défendre qu’il sera à Dakar lors du Congrès de sa formation politique qui va se tenir en juin de l’année 2018.

Une déclaration qui n’est pas dans l’ordre d’une météo politique. Et pour cause, le pape du Sopi n’a pas parlé dans le vent. Actunet ayant appris de sources libérales que l’ancien Président du Sénégal a déjà pris toutes les dispositions en termes de garanties avant de tenir de tels propos. En dehors du rôle joué par d’éminentes personnalités étrangères, il est surtout soutenu que dans l’ombre, d’influents dignitaires religieux ont pleinement joué leur partition.

Ceci, en parlant de vive voix avec le principal concerné (Macky Sall) pour lui dire que la place de Karim Wade n’est au Qatar, mais au Sénégal. À vrai dire, autant Tivaouane que Touba ont été de véritables et réels acteurs pour désamorcer une bombe politique.

Maintenant, il reste à savoir si le régime actuel incarné par le Président Macky Sall va faciliter le retour du candidat du Pds en tenant compte d’un facteur incontournable : Karim Wade est un Sénégalais qui a le droit de vivre dans son pays. Surtout que le Qatar continue de jouer sa partition comme il l’avait fait lors de la libération du fils de Me Abdoulaye Wade.

L’autre vérité est le souhait du Président Macky Sall de pouvoir rencontrer le pape du Sopi pour un dialogue. A ce propos, il reste évident que la principale doléance du patron des libéraux sera incontestablement le retour au bercail de son fils.