Avec l’inauguration du centre Broca, ce jeudi 28 septembre, le Neurocampus s’affirme désormais comme l’un des acteurs majeurs dans le domaine des neurosciences en France. Implanté au coeur de l’université de Bordeaux sur le site de Carreire, pas très loin du CHU, le bâtiment tout de verre abrite déjà de nombreux instituts de recherches.
A l’origine de ce projet, initié en 2007, la Région Nouvelle-Aquitaine et son président Alain Rousset, qui a investi 67 millions d’euros pour faire rayonner Bordeaux et la positionner comme une des grandes places des neurosciences sur la scène internationale. Mais aussi des chercheurs de talent qui ont uni leurs compétences et créé des liens entre les différentes disciplines.
Parmi eux, on trouve Erwan Bézard, directeur de l’Institut des maladies neurodégénératives qui a reçu le grand prix de la Fondation de France en 2015 pour ses recherches sur la maladie de Parkinson. Ou encore Daniel Choquet, à la tête de l’Institut interdisciplinaire pour les neurosciences. Sans oublier Pier-Vincenzo Piazza du neurocentre Magendie, spécialisé dans les maladies du comportement, qui s’est fait remarquer pour ses travaux sur les addictions. En tout, 6 instituts de recherches, sont réunis sur le site dont le Sanpsy qui travaille sur le sommeil ou NutriNeurO, spécialisé lui dans la nutrition. Une école internationale a même été créée, la Bordeaux school of neurosciences.
650 scientifiques
Le but du Neurocampus est évidemment de créer des synergies et de l’émulation entre les chercheurs. De fait, il s’agit désormais de l’un des plus importants pôlés dédiée aux neurosciences en Europe. 650 scientifiques y travaillent dans des conditions idéales avec des outils performants et un cadre lumineux.
Il faut dire que l’enjeu est de taille, les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson sont en progression constante avec le vieillissement de la population. Il s’agit donc de trouver des traitements et des solutions pour améliorer la qualité de vie des malades. La proximité du centre avec le CHU permet de créer des passerelles pour passer plus vite de la recherche fondamentale aux essais clinique sur des patients.
Sept start-up ont déjà vu le jour au sein du Neurocampus grâce aux découvertes faites par les scientifiques qui y travaillent. Elles vont s’employer à développer de nouvelles thérapies pour ces maladies neurodégénératives.
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