« De nouveaux rapports administratifs incriminant Me Moussa Diop sont attendus »
Le limogeage du directeur général de Dakar Dém Dik (Ddd), par ailleurs membre de la mouvance présidentielle continuer d’occuper le haut du pavé dans la marre politique sénégalaise, avec ses soubresaut rebondissement et prolongations. À en croire Ousseynou Diouf, Ci-devant membre de la Convergence des cadres républicains (Ccr), « Me Moussa Diop avait eu écho du rapport administratif. Une des raisons de ses sorties médiatiques pour brouiller les pistes ». Sous un autre registre, il n’y est pas allé du dos de la cuillère pour manifestions son choix sur Idrissa Seck comme leader de l’opposition.
Me Moussa Diop était-il au courant de son limogeage ? Une interrogation sur laquelle le membre du coordonnateur des cadres républicains par ailleurs responsable politique de l’Alliance pour la République de Thiès est revenu sans équivoque. « Me Moussa Diop savait qu’il allait être limogé. Le limogeage de Me Diop ne m’a pas surpris. Vous savez quelqu’un qui se réclame membre de la mouvance présidentielle et se permettre d’aller dans les médias pour faire des communications contraires à la volonté du président de la république peut s’attendre à un limogeage. Pas plus tard qu’aujourd’hui certains syndicats de Dakar Dik ont donné des informations selon lesquelles il y a des irrégularités de gestion voir une mauvaise gestion et la vente de certaines délimitations foncières de la société Dakar Dém Dik. ET d’autres révélations vont continuer avec de nouveaux rapports administratifs attendus dans les prochains jours », révèle-t-il. Toujours d’après lui, « Me Moussa Diop avait déjà eu échos de son départ et il savait bel et bien qu’il allait être limogé. C’est la raison pour laquelle il a déclenché une communication contraire à la volonté du Président Macky Sall juste pour faire un cafouillage enfin de se couvrir derrière le débat du troisième mandat. Je le répète, Me Moussa Diop savait qu’il allait être limogé et il a voulu se refugié derrière ce débat juste pour tromper l’opinion publique et il a longtemps eu écho de ça », ajoute le camarade du Président Macky Sall. Relativement au débat du troisième mandat, le cadre républicain s’est dit en phase avec le Chef de l’Eat dès lors que ce dernier avait déjà averti ses affilés. « Le Président Macky avait dit qu’il ne dira ni oui ni non car il lui appartient seul de garde le secret pour parler au moment opportun. On ne peut pas être dans un parti et être un rebelle. On ne peut pas se permettre d’être un membre de la coalition présidentielle aussi », note M. Diouf. Pour le cas de ses camarades de parti qui ont subi le même sort que l’ex directeur général de Dakar Dém Dik, sans détour, Ousseynou Diouf souligne qu’ « un parti ou une coalition de parti reste une équipe et on ne peut pas être avec un Président et être un rebelle. Soit on est dedans ou soit on démissionne pour créer son parti. Et je suis en phase avec le parti sur le limogeage des camarades récalcitrants ». Et d’inviter ses camarades de parti de, « de garder la discipline de parti, car un parti doit être organisé et discipliner et soutenu des efforts d’ensemble au lieu de se porter des balles dans le dos et non d’aller dans les médias pour défier le leader. Car le linge sale se lave en famille ».
« Idrissa doit être le Chef de l’opposition et ça ne me gêne pas »
Revenant sur le statut du Chef de l’opposition , le responsable républicain rappelle que le leader de l’opposition reste le Président Idrissa Seck : « Le statut du Chef de l’opposition a été un consensus entre l’opposition et les tenants du pouvoir pour voir comment soutenir, organiser, encadrer et organiser les partis de l’opposition, C’est pourquoi moi ça ne me gêne pas qu’Idrissa Seck soit le leader de l’opposition », défend -il . Et de renchérir que, « ceux qui disent de choisir le meilleur représentatif au niveau de l’assemblée nationale n’ont pas fait un bon critère. Le véritable critère reste les résultats électoraux des années passées. Et je trouve qu’il faut des efforts soutenus dans le temps et ne pas se baser sur une seule élection ».