En acceptant de se soumettre au diktat du fond monétaire international pour une augmentation des prix du carburant et de l’électricité, lle Président, Macky Sall annule les efforts de baisse des prix des denrées. Car c’est un secret de polichinelle que si le prix du carburant et de l’électricité augmente, tout augmente. Il n’est point d’être économiste pour savoir que les coûts de production impactent sur les prix. En clair au Sénégal où les prix du carburant ( super et gazoil) ainsi que celui de l’électricité ont été augmentés, les prix des denrées suivent. Et en flambant, ils augmentent la pauvreté.
Vers un ré-augmentation généralisée de prix des denrées
Si le gouvernement avait posé des mesures fortes en novembre dernier pour diminuer les prix des denrées, la conséquences directe de la hausse des prix du carburant et de l’électricité sera la flambée des prix et l’augmentation de la pauvreté. L’inflation qui continue se faire sentir dans les coûts de la construction, va s’aggraver avec l’augmentation du prix du carburant et de l’électricité. En effet, on va vers une hausse généralisée de tous les prix. Ce qui nous ramène à la situation d’avant la baisse des prix des denrées.
Les prix flambent, la pauvreté augmente
Alors que les pauvres sénégalais se démènent pour faire face à la cherté de la vie, cette hausse sur le prix du carburant et de l’électricité est un autre fardeau sur le dos des Sénégalais qui auront du mal à la supporter. La hausse des prix du carburant et de l’électricité, ne participe pas à la réduction de la pauvreté. Au contraire, elle favorise la hausse des prix du transport, du pain, du riz, du sucre, des huiles comestibles, pour ne pas dire de tout. On peut dire qu’on on va vers une catastrophe alimentaire dans un pays où beaucoup n’ont pas de quoi pour faire bouillir la marmite tous les jours.
Si les populations redoutent les hausses de prix, c’est qu’elles impactent et affectent le budget des ménages.La hausse des prix nuit aux consommateurs nets, en particulier les habitants pauvres des zones urbaines qui sont les victimes directes.On nous apprend que cette hausse du prix du carburant et de l’électricité découle de l’application de la vérité des prix dictée par le Fonds monétaire international (FMI).
Des consommateurs abandonnés à leur sort
Pour rappel, le prix de l’électricité est à sa seconde hausse en l’espace de 3 ans dans un l’Etat qui aime rappeler qu’il injecte chaque année, plusieurs milliards sur le manque à gagner de la SENELEC en vue d’éviter toute hausse sur les factures d’électricité. Ainsi depuis 2009, chaque trimestre, la commission de régularisation du secteur de l’électricité saisit l’Etat pour la compensation financière à verser à la SENELEC en fonction de la détermination du Revenu Maximum Autorisé (RMA). Ça a toujours été le cas mais, il ya 3 ans et en ce moment même, l’Etat a décidé de ne pas supporter la compensation, ce qui se traduit par une hausse.