Le collectif des impactés du Train Express Régional s’est mobilisé samedi dans le cadre d’une marche pacifique pour dénoncer les manquements notés depuis le démarrage du processus de libération des emprises du projet. Ils invitent les autorités à respecter les engagements pris vis-à-vis des impactés. « Nous, impactés du Ter de la 1ère et 2ème phase, saisissons l’occasion pour dénoncer les manquements notés depuis le démarrage du processus de libération des emprises du projet Ter. Mais également nous que l’Etat du Sénégal et les autorités compétentes en charge du projet respectent leurs engagements afin que les personnes affectées par le projet qui sont sur le corridor de Dakar à l’Aibd en passant par Sébikotane puissent quand même retrouver leur dignité » indique le président du collectif, Mamadou Fall. Abondant dans le même sens que le coordonnateur des impactés de Sébikotane, Amidou Diarra, il rappelle les engagements de l’Etat concernant les pertes de revenus locatifs ; le financement des femmes et des jeunes par la Der ; l’initiation des jeunes aux métiers du Ter ; le payement intégral des chèques restants ; l’accompagnement social et les primes de vulnérabilités à toutes les personnes affectées par le projet. « Nous exigeons également que les instructions données le 4 janvier par le Premier ministre sortant Amadou Ba puissent être appliquées, lesquelles instructions sont l’octroi de titres administratifs en droit réel ou en titre foncier individuel à chaque ayant droit. Nous souhaitons aussi que soit réglé définitivement le cas des omissions et que les tirages prévus à Sébikotane soient terminés » indiquent les impactés du Ter. De la même manière, ils exigent que soient aménagés dans les plus brefs délais les sites de recasements de Lac Rose (1ère phase) de Yeba (2ème phase), de même que le centre commercial de Thiaroye. Aussi, ils souhaitent que leur dossier soit diligenté de manière prioritaire. « Cette marche s’inscrit dans un plan d’action que nous comptons mener à terme si nos droits ne sont pas respectés. Mais également nous invitons les autorités étatiques à faire du sort des personnes affectées par ledit projet une priorité parmi les priorités. Nous rappelons que nous sommes les premiers actionnaires de ce projet parce que c’est nous même qui avons cédé nos maisons, nos commerces pour que le Ter puisse aujourd’hui circuler » souligne le collectif.