LE SOLEIL» à bout de souffle – Les travailleurs en colère contre CheikhThiam

Par NDiogou Cissé –

Dans la note rendue public par les tra- vailleurs, ils précisent : «C’est de guerre lasse que nous reprenons du service, en tant que défenseurs éternels du personnel de la Sspp “Le Soleil”». Le texte du communiqué rappelle : «Depuis longtemps, nous avons essayé de résoudre, sans espoir, les nombreux problèmes qui secouent notre société, sans pour autant y parvenir». Parce que, font savoir les syndicalistes, «le Directeur général, M. Cheikh Thiam, nous a opposé une fin de non- recevoir». Ils ajoutent : «Nous lui avons soumis la plateforme revendicative axée sur une dizaine de points à l’occasion de la célébration de la fête des travailleurs, le 10 mai 2017, dernier et il avait promis d’ouvrir des négociations avec les partenaires sociaux, sans pour autant tenir parole», se plaignent les travailleurs qui révèlent : «À la place d’un face à face sérieux et productif pour l’intérêt des travailleurs, M. Thiam nous a servi, par le biais de sa secrétaire, une note sèche, laconique en renvoyant sine die le rendez-vous tant attendu par les syndi- calistes» Par cet acte, informent la centrale syndicale, «Cheikh Thiam a décidé volontairement et unilatéralement de rompre le fil du dialogue avec les responsables syndicaux». Toujours à la Sspp «Le Soleil», les travailleurs mécontents indiquent : «Depuis 2 ans, nous avons signé une trêve avec la Direction générale». Mais qu’il a profité de cette période d’accalmie pour engager l’entreprise sur bien des choses. Le syndicalistes de citer : «le personnel est plongé dans un désarroi sans nom, à cause de la mauvaise gestion de l’entreprise». «Insécurité totale…» Pour preuve, déclarent-ils, «les travailleurs vivent dans l’insécurité la plus totale, avec les vols récurrents constatés dans l’entreprise». Le dernier en date, nous apprend t-on, «est celui commis en fin mars quand des malfrats ont dérobé de la caisse 10 millions Cfa». Ils renseignent que ce forfait «fait suite à deux autres commis sur 7 tonnes de papier et plusieurs centaines de litres de carburant». Les syndicalistes dénoncent également «l’insécurité, l’insalubrité avec des toilettes sales, un cadre de travail non entretenu et un parc automobile dépourvu de voitures…»