Depuis lundi et jusqu’au 9 octobre, l’Académie des Nobel récompense comme chaque année des personnes «ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité». Tour d’horizons des premiers lauréats, qui ne comptent pour le moment toujours aucune femme. Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young ont été récompensés pour avoir démontré les mécanismes complexes de l’horloge biologique. Chez l’homme, le rythme circadien (un rythme biologique d’une période d’environ vingt-quatre heures) est l’une des fonctions vitales primordiales des êtres vivants multicellulaires : il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle. «Dès que notre horloge biologique se dérègle, nos corps sont plus exposés aux maladies. L’horloge contrôle notre système immunitaire», rappelle Michael Hastings, chercheur à Cambridge (Angleterre). A partir de l’observation de mouches, Jeffrey C. Hall et Michael Rosbash, qui exerçaient ensemble à l’université Brandeis de Boston, et Michael Young, de l’université Rockefeller à New York, ont isolé en 1984 un «gène horloge» interne à la cellule. Ils ont ensuite montré que ce gène, s’il fonctionne correctement, encode une protéine qui s’accumule dans la cellule au cours de la nuit puis se désagrège pendant le jour. «Chaque cellule a des gènes horloge, qui lui disent à quel moment il faut qu’elle soit active et à quel moment il faut qu’elle se repose», explique Joëlle Adrien, directrice de recherche à l’Inserm. Michael Young identifiera un second gène, puis un troisième, déterminant dans la régulation de l’ensemble.
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