OBSERVATOIRE DE LA QUALITÉ DES SERVICES FINANCIERS (OQSF) Le rehaussement du niveau de financement des Pme-Pmi au menu

La contribution de l’Oqsf à la facilitation de l’accès au financement des Pme- Pmi était le thème de l’atelier. Ce dernier, sursaute M. Habib Ndao, secrétaire exécutif de l’Oqsf, a pour objet de mettre en œuvre les missions de l’Ob- servatoire, de façon à donner aux participants, l’information nécessaire qui permettra de bien tirer parti de ce dispositif institutionnel auquel est dévolu nombre de missions d’intérêt public, mais qui sont relative- ment méconnues par une frange importante des agents écono- miques censés en bénéficier. La sensibilisation sur l’accès au financement des entreprises et entrepreneurs à divers do- maines est l’une des ambitions de la Chambre de commerce de Dakar. L’Observatoire de la qualité des services financiers joue le rôle d’initiateur et de consolidation, pour garantir un service financier de qualité adapté aux besoins de nos Pme. Les contraintes de la mondia- lisation imposent à nos entre- prises la recherche permanente de compétitivité. Ce qui de- mande en partie, de manière inéluctable, une bonne santé financière, autrement dit des Pme fortes et innovantes. Ce- pendant, nous dit M. Daouda Thiam, le président de la Cham- bre de commerce de Dakar, cette réunion est un rendez- vous du “donner et du recevoir” d’expériences des bonnes pra- tiques entre les acteurs du secteur financier et les ressortis- sants, en particulier les Pme. L’atelier d’hier a ainsi contribué à l’amélioration de l’éducation financière des acteurs, de ma- nière à parvenir progressive- ment à la facilitation de l’accès au financement à travers une meilleure connaissance des ou- tils et dispositifs de finance- ments existants. De même, il a permis d’orienter les entre- preneurs à savoir comment in- vestir après avoir reçu une aide venant des banques, des insti- tutions de crédits ou d’autres moyens de financements ac- quis. Le président de la Cciad nous a fait comprendre que malgré les importantes mesures prises par les pouvoirs publics, il n’en demeure pas moins que l’accès au financement constitue un réel handicap pour le développement de nos entreprises. La contribution du secteur bancaire, financier et des structures assimilées au financement de l’économie reste toujours en deçà des attentes du secteur privé, regrette M. Thiam. À cela, le représentant du ministère de l’Économie et des finances, M. Oumar Diallo, a laissé entendre que vu le contexte actuel de mise en œuvre du Pse, dans ses orientations stratégiques, qui visent entre autres, à donner plus d’éclat au classement du Sénégal dans le Doing Business, à travers l’instauration d’un climat des affaires plus attractif, il apparaît nécessaire de renforcer l’ac- compagnement de nos Pme, qui représentent 90 pourcent de notre économie, avec une contribution au Pib qui tourne autour de 33 pourcent.