Le prononcé du verdict du procès en appel de l’ex Président Tchadien Hissène Habré est prevu aujourd’hui à la salle 4 du Palais de justice de Dakar. Lors de ce procès en appel, l’enfant de Faya-Largeau. Il avait refusé de comparaitre devant les Chambres africaines extraordinaires (Cae). Malgré une sommation par voie d’huissier, le célèbre pensionnaire du Cap Manuel, a campé sur sa position argant que cette juridiction n’était pas habilité à le juger. Finalement, ce procès en appel qui s’est transformé en une veritable bataille procédurale,s’était déroulé sans lui. Les avocats commis d’office pour assurer sa défense ont tout fait pour le tirer d’affaire, mais en vain. Ils ont même plaidé l’annulation de la procédure pour vice de forme comme ultime bouée de sauvetage. C’étaient eux qui avaient interjeté appel, au lendemain de la condamnation à la prison à perpétuité de l’enfant de Faya-Largeau pour crime de guerre, crime contre l’humanité, actes de tortures et viol. Maus au cours de ce procès en appel, le parquet général qui n’avait pas varié sur ses positions, s’était farouchement opposé à la principale requête de la defense. Celle-ci visait ni plus ni moins, que la liberation de l’accusé qui a eu à diriger son pays de mains de fer de 1982 à 1990. Le parquet général avait opposé un niet catégorique, optant ainsi pour la perpétuité comme en première instance.Toutefois, le Procureur Général Mbacké Fall, avait laissé entrevoir dans son réquisitoire, la possibilité pour l’accusé de bénéficier de circonstances atténuantes à cause de son âge. Habré a aujourd’hui 74 ans. Sans surprise, cette idée avait été balayé d’un revers de la main par les avocats des parties civiles. Ces derniers unis comme un seul homme, avaient demandé à la Cour d’Appel des Chambres africaines extraordinaires de confirmer le jugement rendu en première instance. Très en verve, ils avaient remis à nouveau sur le tapis, l’épineuse question des indemnisations. En effet, lors du premier jugement, l’accusé avait été condamné à verser au moins à chacune des victimes de sa machine de répression policière qu’était la Direction de la documentation et de la sécurité (Dds), la rondelette somme de 20 millions Cfa, en guise de dommages et intérêts pour tous préjudices confondus. Mais plusieurs mois après cette décision de justice, aucune victime quis’etait constituée partie civile dans cette affaire, n’a encore reçu le moindre sou. La Cour d’Appel des Chambres africaines extraordinaires après avoir écouté toutes les parties en quatre jours, a misl’affaire en délibéré pour aujourd’hui jeudi 27 avril 2017. C’est cette date historique que l’accusé, le Président Hissène Habré, sera définitivement fixé sur son sort et ce, après avoir été rattrapé 26 ans après les faits, par la justice africaine.
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