Au moment où des pays comme la Guinée Conakry, le Maroc, vaccinent leurs populations et qu’au Sénégal, on est toujours pas déterminé sur le vaccin à prendre et le démarrage de la campagne de vaccination, la guerre des vaccins continuent. Pendant que les professeurs de médecine d’ici et d’ailleurs expriment leur préférence selon leur intérêt pour tel ou tel vaccin, dans ce qu’il est convenu d’appeler la guerre des industries pharmaceutiques, l’Europe a approuvé hier le vaccin de Moderna.
Après celui de Pfizer/BioNTech, c’est le deuxième vaccin auquel l’EMA, ci devant régulateur européen, accorde son autorisation pour une utilisation dans son espace. Cette approbation renforce les campagnes vaccinales entreprises par les États membres de l’Union européenne qui sont debout face à la maladie et vont pouvoir avec Modernan franchir un nouveau palier. En effet, hier, mercredi 6 janvier, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son feu vert au vaccin du laboratoire américain Moderna contre le coronavirus. C’est le second vaccin approuvé pour une utilisation dans l’Union européenne. Dans le communiqué sur ce vaccin, L’EMA déclare, avoir « recommandé d’accorder une autorisation conditionnelle de mise sur le marché pour le vaccin contre le Covid-19 de Moderna pour prévenir la maladie chez les personnes âgées de plus de 18 ans ». Toujours dans le communiqué de l’autorité européenne de régulation pour les médicaments, elle soutient : « ce vaccin nous fournit un autre outil pour surmonter l’urgence actuelle », affirme la directrice générale de l’EMA, Emer Cooke, citée par le communiqué. En rappel, l’agence avait autorisé le 21 décembre un premier vaccin, celui de l’alliance de l’américain Pfizer et de l’allemand BioNTech
Avec Tribune