RAPPORT 2016 D’AMNESTY INTERNATIONAL «1032 personnes ont été exécutées dans 23 pays en 2016»

Dans son dernier rapport, Amnesty international a révélé qu’il y a eu moins de 37% d’exécution en 2016.

Le rapport annuel sur l’utilisation de la peine de mort publié hier, a révélé que «1032 personnes ont été exécutées dans 23 pays en 2016, soit 37% de moins qu’en 2015». Le directeur du bureau régional d’Amnesty international,Alioune Tine, a révélé que les informations relatives à ces chiffres proviennent de sources variées comme les données officielles, les renseignements fournis parles condamnés à mort et leurs familles ou représentants, lesrapports d’autres organisations de la société civile, et les informations parues dans les médias. Le rapport indique que la «menace grandissante» de Boko Haram a de l’effet.Car, en 2016, au moins 160 personnes ont été condamnées à la peine capitale durant les procès des personnessuspectées d’appartenir au groupe armé Boko Haram. Alioune Tine qui note une augmentation «alarmante» de 145% du nombre de condamnations à mort en Afrique subsaharienne, précise que la décapitation, la pendaison, le peloton d’exécution et l’injection létale ont été les méthodes d’exécution utilisées en 2016 à travers le monde. Par ailleurs, les informations dont dispose l’organisation de défense des droits de l’homme révèlent que des condamnés à mort ont vu leur peine commuée ou ont bénéficié d’une grâce dans 28 pays en 2016. Mieux, au moins 60 condamnés à mort ont été innocentés dans neuf paysla même année. Le directeur du bureau régional d’Amnesty qui soutient que 18.848 personnesse trouvent actuellement sous le coup d’une sentence capitale dansle monde, confie que le recours à la peine de mort aux États Unis est à «son plus bas niveau» depuis le début des années 1990.Toutefois, il pense qu’il faut continuer de se battre pour éviter le retour en force des exécutions en 2017». Au cours de la rencontre,Amnesty international a dit toute son opposition «en toutes circonstances et sans aucune exception à la peine de mort». «Quelles que soient la nature et les circonstances du crime commis, la culpabilité ou innocence ou toute autre situation de la personne condamnée, ou la méthode utilisée pour procéder à l’exécution. L’organisationmilite en faveur de l’abolition totale de ce châtiment», a dit l’ancien patron de la Raddho, estimant que la peine de mort n’est pas dissuasive. Tirer d’affaire Mbayang Diop Se prononçantsurle casMbayang Diop, de ce nom de jeune femme dansles prisonssaoudiennes, at- tendantsa pendaison, le Directeur du bureau régional d’Amnesty international,s’est voulu rassurant, soutenant que tout sera fait pour la tirer d’affaire. Parce que «le droit à la vie, c’est un droit inviolable pour tout être humain (…)». «Chaque fois qu’Amnesty international cherche à avoir des informationsrelatives à la question de la peine de mort, on essaie de voir aussi combien d’étrangers ont été tués, c’est une information qui revient tout le temps dansles enquêtes d’Amnesty», a-t-ilsoutenu. D’ailleurs, Alioune Tine souligne qu’à cet effet, une manifestation a été faite à la place de l’Obélisque, sous la houlette de Seydi Gassama, Directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal, pour demander à ce qu’elle ne soit pas exécutée».

Par Charles T. SENGHOR

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