Serigne Abdoul Aziz Sy : 21 ans déjà ! L’élu de l’histoire, toujours Da-Fa-Bakh

Un homme au visage et au cœur rayonnant. Certes, il nous a quittés depuis quatorze ans, mais il est toujours là, présent parmi nous. Et comme qui dirait, il était une fois Dabakh, mais toujours Da-Fa-Bakh. Serigne Abdoul Aziz Sy, l’élu de l’éternel reste encore dans les cœurs ! 21 ans déjà… 

Par Abdoulaye MBOW

De certains hommes qui ont fini d’atteindre les degrés les plus élevés des gnostiques, ils paraissent à tout jamais éternellement jeune et bien portant. Ils n’apparaissent que sur leur désir et leur humilité démesurée, en sueur et paraissant souvent fatigués pour dévoiler leur égalité qui n’est pas égalité avec leurs semblables. Ceci, sur plusieurs points relatifs au sacrifice véridique de sa personne, pour s’étaler sur la voie parallèlement droite, appartenant aux élus de l’histoire, sinon de l’éternel. Leurs sensations naturelles qui dépassent de loin les sentiments que l’on évoque du cœur ou de l’esprit, reposent pour l’essentiel sur un organe abstrait, impalpable, indétectable, mais qui est en nous et partout en nous. La bonté, l’indulgence, la générosité, la fraternité, le pardon, la bienveillance, la douceur, le secours et la piété, même si ces mots ont autant de corrélation, ils sont ressentis à travers cet organe. Et au cœur rayonnant, l’homme ne peut ressentir qu’un choc vibratoire, qui à travers les sens pénètre les racines de cet organe.

Chez Dabakh, c’est la pureté de l’âme. Envolé de notre regard, toujours présent dans le cœur des Hommes, cet érudit de l’islam est un sauveur qui a appris et hérité du Sceau des sceaux, qu’il faut œuvrer pour une union des cœurs. Ce que l’on a appris de Mohamed El Ghali, El Hadji Oumar Tall, Alpha Mayoro et le père fondateur de la sainte ville de Tivaouane. Un apprentissage élogieux qu’il a appris à tout le monde. Musulmans comme non musulmans. Et qui ne se rappelle pas de son fameux discours tenu à Touba la sainte, à une heure de prière du vendredi, alors qu’il venait présenter ses condoléances suite au rappel à Dieu de Baye Lahat le saint ? Des paroles qui ont fait couler beaucoup de larmes. Et chacun de se rappeler à travers Dabakh Malick, que tous les musulmans ne sont, en réalité, qu’un seul et unique tronc d’arbre. La confrérie choisie et adoptée n’étant que le court chemin qui mène vers la droiture et l’absolution en soi et envers ses frères et sœurs, suivant les préceptes de l’islam. Qui ne le connaît pas du monde politique pour avoir joué les premiers rôles dans la conduite et la recherche d’une paix durable au Sénégal ?

Qui ne le connaît pas enfin, dans l’environnement citoyen et du monde pour les conseils qu’il prodiguait pour la confraternité en l’entraide mutuelle, le sens du pardon…Cet homme au visage et au cœur rayonnants n’était autre que Dabakh. Lui qui est parti, une matinée de 14 septembre de l’année 1997. Celui que la nature et les hommes ont pleuré. Des pleurs sans larmes, car tel qu’il l’avait appris à tout un chacun, «certes l’homme part pour rejoindre l’autre monde, mais ne le pleurez point, mais priez pour lui». Car la vie n’étant autre chose qu’une lutte de toujours contre les démons du cœur et de l’esprit. Depuis 21 ans qu’il est parti, pour ne pas partir, Dabakh est toujours parmi nous. L’homme au cœur d’or et au visage rayonnant, à l’âme pure, était une fois, mais à jamais Da-Fa-Bakh ! Serigne Abdoul Sy l’élu de l’éternel qui se survit !

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour, étant dans la médiation, évocation de ses conseils au cours de nos démarches est une aubaine pour notre réussite. Des que nous donnons des exemples de ses conférences ou citations, en général, nous obtenons des résultats positifs :un jour, j’étais partie voir une famille dont le problème était compliqué. Ayant franchi la porte, je me suis retrouvée devant deux portraits et j’ai crié : le problème est résolu. La personne devant moi répond : comment? , je pleurais de chaudes larmes. Au bout d’un moment, je demande des excuses et je commence mes salutations. Le père de famille me dit : je crois que tu viens pour une affaire, mais on laisse tomber tout à cause du nom prononcé : Mame Abdou Aziz S’y Demba Bouna. Tout le monde s’est réconcilié et je retourne à la maison satisfaite et triste que le Bon Dieu ait un regard tendre pour lui et nous laisse longtemps sur terre pour penser à lui et poursuivre son oeuvre.

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