THIÈS – Une premiere depuis 40 ans et grace à la coopération Belge – Du riz «made in Diobass» produit cette année

Le renforcement de la production agrosylvo pastorale dans la zone rurale par un accès durable à l’eau productive est devenu une réalité dansla vallée du Diobass. Cette initiative est rendue possible grâce au Projet de bassins de rétention et de valorisation de forages (Barvafor). Le coût du projet est estimé à plus de onze milliards de nosfrancs. Il a été cofinancé par l’État du Sénégal et le Royaume de Belgique, et regroupe les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine, Diourbel et Thiès. Dans la commune de Notto Diobass à Thiès, trois diguessemifiltrantes colinéaires le long de la vallée ont été réaliséessurlessites deNotto,Ndioukhane Péléo, Tatène Teup Dal et une digue de retenue sur le site de Hanène. De l’avis de l’ambassadeur de Belgique, son excellenceColyn Philippe, «cet ouvrage important devra permettre de maintenir les eaux de ruissellement durant la saison des pluies pour valoriserle périmètre maraîchers en culture de contre saison». Ces ouvrages desservent au total vingt-trois villages comptant une population d’environ 18.500 habitants. Pourtant la vallée du Diobass était comme le grenier de la région,mais elle s’est asséchée du fait d’un long cycle de sécheresse. À Hanène, une vingtaine d’hectares de riz a pu être cultivée ces derniers mois, ce qui n’était pas arrivé depuis 40 ans. «C’est une réponse aux défis dansla valorisation desressources. Le projet va aménager entre 700 et 800 hectares en riziculture demaraîchage et permettra de créer plus cinq mille emplois pérennes. Dans un cadre plus large, c’est une réponse aux défis de l’environnement et du changement climatique par la valorisation des ressources en eau et desterres, et une alternative à l’exode rural en offrant aux populations dans leur région, dans leurs villages, une amélioration des conditions économiques et sociales, avec un travail digne etrémunérateur confortant le développement local». Le Docteur Dogo Seck, Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, d’embaucher la même trompette. «Cet important ouvrage va appuyer le gouvernement du Sénégal en matière demaîtrise d’eau pour une agriculture productive, compétitive diversifiée et durable. Ce, conformément à la stratégie de mise en œuvre du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise qui traduit la vision du Président Macky Sall tel que décliné dans le Plan Sénégal émergent (Pse)», dit-il. Malgré tout cetinvestissement,les populations sont confrontées à des problèmes d’équipement pour mettre à profit ces avantages. À en croire, PapeBirame Ndiaye, porte-parole de l’Association des exploitants des ouvrages de rétention des eaux pluviales (Asorep), «nous sommes confrontés à des problèmes de désalinisation desterres pour unemeilleure exploitation. Nous n’avons pas de tracteurs pour le labourage, ni des puits forés, ni des produits phytosanitaires et des fertilisants de qualité pour permettre aux jeunes de gé- nérer des revenus conséquents».

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