Dès l’entame du match, le Brésil confisquait le ballon à son adversaire et prenait rapidement l’avantage. Poussé au sol par Yoshida, Fernandinho obtenait un coup de pied de réparation après utilisation de l’assistance vidéo.
Une minute après le fait de jeu, et alors que l’action se poursuivait, Benoît Bastien requérait à la surprise générale l’aide du corps arbitral, avant de désigner le point de penalty.
L’offrande était transformée de l’intérieur du pied par Neymar (10e), prenant parfaitement Kawashima à contrepied sur sa droite. La supériorité technique de la Seleção déboussolait les Japonais.
A la suite d’un contre éclair emmené par Willian, Danilo, décalé sur la droite, parvenait à centrer dans la surface. A la lutte avec Yamaguchi, Gabriel Jesus mettait son corps en opposition pour récolter un second penalty.
Si la faute semblait peu évidente, l’arbitre n’a pas hésité et Neymar s’élançait de nouveau. Mais le gardien des Samouraïs partait du même côté et remportait son duel pour détourner en corner.
Un échec immédiatement éclipsé par le missile de Marcelo (17e) du pied droit aux 25 mètres, envoyé dans la lucarne de Kawashima. Le latéral gauche se trouvait à la retombée du ballon après une mauvaise relance de Nagatomo.
Des Japonais qui auraient pu revenir dans la partie à 2-0. Sur un coup franc à l’entrée de la surface, Yoshida expédiait le ballon sur l’angle de la barre transversale d’Alisson (30e).
Les hommes de Vahid Halilhodzic étaient directement sanctionnés par le break de la Seleção. Willian, un des meilleurs Brésiliens avec Neymar, combinait encore avec son compère Danilo sur la droite pour un centre fort à ras de terre, coupé par Gabriel Jesus au second poteau (36e).
Le match était plié à la pause. Le Japon manquait véritablement d’apport offensif de la part des latéraux, ce qui contrastait avec l’activité de Danilo et Marcelo côté Auriverde.