Khaly L. Thiam (Dinamo Moscow) – «Jouer au Barça est…»

Parlez nous de vos débuts dans le milieu du football… 

J’ai débuté ma carrière avec le Racing Club de Dakar et j’avais mon coach formateur Abdou Rahmane Gueye qui m’avait amené là-bas. De Racing club de Dakar, un italien m’a suivi et m’a amené joué un tournoi à la primavera, en Italie, à Novara. J’ai joué là-bas un tournoi et c’est après qu’un manager italien m’a amené en Hongrie, en première division dans un club qui s’appelle  Kaposvar FC et j’ai fait deux ans là-bas. C’est dans ce club que j’ai signé mon premier contrat professionnel. Après j’ai eu une nouvelle offre du TK Budapest, et c’est là où j’ai beaucoup appris.

Comment avez-vous vécu votre premier contrat professionnel ?

Mon premier contrat professionnel était très excitant. Comme vous le savez au Sénégal on bosse très dur. Le football n’est pas facile, il y a beaucoup de joueurs et peu de possibilités. Donc j’étais fier quand j’ai signé mon premier contrat. Mais je le dois à ma famille, mes frères et sœurs, etc.

Comment avez-vous atterri en Russie ?

Après mon contrat au TK Budapest, je suis parti à Chicago pour une année. Après cette saison, j’étais en super league turc pour 6 mois. C’est à partir de la Turquie que j’ai eu l’offre de Dinamo Moscou et je suis venu en Russie. J’avais d’autres offres en Russie, mais j’ai pensé à ma carrière professionnelle et j’ai choisi Dinamo Moscou qui est un grand club. Je voulais grandir, donc il me fallait un championnat élevé. J’ai travaillé très dur pour arriver en Russie.

Donc vous êtes satisfait du niveau du championnat russe ?

Je suis satisfait du niveau du championnat. La Russie a un niveau très élevé. Mais je ne suis pas encore satisfait de mes prestations. Aujourd’hui je veux atteindre le plus grand niveau du football, c’est-à-dire le championnat allemand, anglais, italien, ect. Donc c’est un grand challenge et c’est à moi de montrer que je peux jouer dans ces championnats. Il n’y a pas une grande différence entre le championnat russe et les autres plus élevés.

Quels sont vos objectifs avec le Dinamo Moscou cette saison ?

Mon objectif  avec le club cette saison est de terminer au minimum à la 6e place du championnat. On veut se qualifier en Europa League. Maintenant on va voir comment va se dérouler la saison. Mais comme tout grand club, nous voulons gagner le championnat. J’ai comme objectif personnel de m’imposer et de gagner ma place.

Quel est votre club de rêve ? 

J’espère que les supporteurs du Real de Madrid ne vont pas se fâcher (rire). Mais mon rêve est de jouer au FC Barcelone. Tous ceux qui me connaissent savent qu’à chaque fois, j’essaye de jouer au ballon, et pour moi Barcelone est la meilleure équipe et c’est mon club de rêve.

Quel est le championnat qui vous a le plus marqué ? Et Pourquoi ?

Le championnat américain m’a le plus marqué. J’ai fait un an là-bas (une saison), mais j’ai appris beaucoup de choses. Ce championnat m’a permis de grandir et d’acquérir de l’expérience. J’ai quitté la Hongrie pour aller aux Etats Unies, mais il y avait une différence. C’était vraiment le professionnalisme, surtout avec les infrastructures, l’organisation et le niveau du championnat.

Quel est le match qui vous le plus marqué ?

Le match qui m’a le plus marqué c’était en Turquie, contre Galatassaray. J’avais marqué un but de la tête. C’était un match vraiment intense. Le stade était plein, en plus je jouais contre un grand club, contre de grands joueurs comme Snider, Podoski et j’avais marqué mon premier but en super league turc.

Qui est votre idole ?

Mon idole est le «grand» Yaya Touré. J’aime son style de jeu et c’est mon joueur préféré.