Hier encore, Jürgen Klopp avait rendez-vous avec une finale. C’est une épreuve qu’il connaît bien puisque depuis ces débuts d’entraîneur, depuis 17 ans maintenant, l’Allemand a beaucoup atteint la dernière marche d’une compétition. Ce fut le cas en 2012 avec une victoire en finale de la Coupe d’Allemagne avec le Borussia Dortmund contre le Bayern Munich par cinq buts à deux. Mais bien souvent, le natif de Stuttgart s’est incliné.
Ce samedi, contre le Real Madrid, son Liverpool a perdu pied et la rencontre aussi sur le score de trois buts à un. « Nous aurions pu gagner le match. Mais ce ne sont que des ’si’, et ça s’est passé comme ça s’est passé. J’ai perdu des matches, j’en ai gagnés, j’ai l’habitude de gérer, mais le sentiment la nuit après le match, on ne peut le changer. On se sent tous très mal, mais il faut l’accepter », a indiqué Jürgen Klopp en conférence de presse d’après match.
Six finales perdues sur sept jouées
C’est bien simple, depuis qu’il entraîne, Klopp s’est retrouvé engagé dans sept finales de compétitions majeures et il n’en a gagné qu’une, celle précédemment citée. Il avait perdu une finale de Ligue des Champions contre le Bayern Munich en 2013 avec le BvB sur le score de deux buts à un. Il s’est aussi incliné lors de deux finales de Coupe d’Allemagne et le bilan ne s’est guère arrangé depuis que l’Allemand a pris possession des pensionnaires d’Anfield.
En effet, en 2017, Liverpool s’est présenté devant Leicester pour essayer de glaner un trophée. Mais une nouvelle fois, les hommes de Klopp se sont inclinés sur le score de deux buts à zéro. Enfin, Klopp avait l’occasion de remporter la Ligue Europa, mais il fut sèchement battu par le FC Séville d’Unai Emery sur le score de trois buts à un en 2016. Le syndrome Poulidor semble avoir traversé les frontières hexagonales pour rejoindre Jürgen Klopp…