LUTTE TRADITIONNELLE – A la découverte de Big Pato, policier et lutteur

 

Par Mamadou Sarr – Âgé d’une trentaine d’années, Pathé Boye, alias Big Pato se passionne pour son métier de policier et de lutteur.

Natif de la Petite Côte, exactement de Mbour, Pathé Boye a l’état civil, « Bib Pato » de son nom dans l’arène se passionne comme la plupart de mes concitoyens pour la lutte traditionnelle, depuis son enfance.

Il jette un regard sur ce “sport du chez nous”. “Je ne comprends pas qu’on traite avec respect nos stars du football ou du basketball, quand les lutteurs sont considérés comme des amuseurs publics. Et pourtant ils pratiquent un sport national. La lutte fait partie de notre patrimoine culturel”, explique Big Pato.

Ce trentenaire natif de Mbour (ouest) invite les lutteurs à bien tenir leur rang dans la société sénégalaise. “Je n’arrive pas à comprendre que des ténors de la lutte avec frappe se laissent aller à certains comportements ou dérapages”, s’inquiète-t-il.

Pour celui qui rêve d’amener la première médaille olympique en lutte gréco-romaine au Sénégal, le Comité national de gestion (CNG) de la lutte doit davantage accompagner la carrière des lutteurs en soutenant l’éducation et la formation dans les écoles et les écuries de lutte.

Le policier doublé d’un lutteur passe son temps entre le besoins de service et la salle de musculation. “Je m’entraîne quand je ne suis pas de service. Je fais de la musculation et je m’entraîne à la plage. Et en fonction de mon emploi du temps, je peux aller à l’école de lutte ou travailler avec mon entraîneur de lutte gréco-romaine”, explique celui qui se veut un ambassadeur de la police nationale.

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