L’ancien président Abdou Diouf a félicité le président élu, Bassirou Diomaye Faye.

Le Président Abdou Diouf corrige le contenu de la lettre qu’il est supposé avoir co-signée hier. Il précise que seul le conseil constitutionnel a la prérogative de se prononcer sur un report et les droits civiques et politiques des sénégalais doivent être respectés.

« Mes chers compatriotes, ….. Je tiens à préciser afin qu’il n’y ait aucune équivoque, que le Conseil Constitutionnel que j’al créé en 1992 reste le garant ultime de nos institutions et de notre démocratie. C’est à lui et a lui seul de dire le droit et de prendre les décisions qui s’imposent à tous concernant le calendrier électoral et le respect de la durée du mandat présidentiel. Je demande donc au peuple sénégalais, à sa classe politique et à ses dirigeants de faire preuve de retenue et d’intégrité en appliquant à la lettre les dispositions de notre Constitution tout en préservant les libertés publiques acquises de haute lutte dans la construction de notre démocratie. Je renouvelle au Peuple sénégalais ma sincère et indéfectible affection ainsi que ma reconnaissance pour les longues années de confiance à son service. Je renouvelle au Peuple sénégalais ma sincère et indéfectible affection ainsi que ma reconnaissance pour les longues années de confiance à son service. » Mame Abdou

Au vu de la situation actuelle du pays, Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade ont fait une déclaration commune. Dans leur texte, les deux anciens présidents du pays, ont évoqué la situation actuelle, et lancé un appel aux différents acteurs.

Le président Abdou Diouf et le président Abdoulaye Wade, qui ont fait une déclaration conjointe sur la situation politique actuelle du Sénégal, disent s’être longuement entretenus au téléphone avec le Président de la République, Macky Sall. Ce dernier, disent-ils, leur a réaffirmé son engagement de ne pas briguer un troisième mandat et de quitter le pouvoir aussitôt après l’élection présidentielle.

De plus, indiquent les deux ex présidents, Macky Sall a pris l’engagement de «préserver la stabilité du Sénégal». Me Wade et Diouf disent avoir demandé au Président Macky Sall d’organiser dans les plus brefs délais le dialogue national qu’il a annoncé. Ils souhaitent que le dialogue débouche «sur une large réconciliation nationale dans le respect de la Constitution et de l’Etat de droit».

Puis, les deux anciens présidents appellent aussi, l’ensemble des dirigeants politiques, du pouvoir et de l’opposition, ainsi que les responsables de la société civile, à participer à des discussions franches et loyales. Ce, afin que la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables. «Ils ont le devoir de garantir que notre Sénégal restera un modèle de démocratie pour l’Afrique. L’Histoire les jugera», disent-ils.

L’ancien président Sénégalais, Abdou Diouf est dans le collimateur de l’Ong Jamra qui a  soulève un véritable scandale avec des preuves accablantes en sa possession qui attestent la déclaration du général Joseph-Louis Tavares de Souza selon laquelle les Nations Unies ont envoyé l’argent des diambars de  la guerre du Golf au Sénégal.  Mais que c’est le gouvernement Sénégalais qui  ne l’a pas reversé aux rescapés et veuves des soldats qui ont participé à la guerre du Golf entre 1990 et1991». Ce mercredi, M e Abdoulaye Tine et Me Assane Dioma Ndiaye, avocats constitués par le «Collectifs des anciens combattants de la guerre du Golfe», en partenariat avec le mandataire de JAMRA, Mame Mactar Guèye  dont la médiation a été sollicitée par les «diambars» eux-mêmes, ont face à la presse pour situer les responsabilités sur l’indemnité des « diambars ». C’était au siège de la section sénégalaise d’Amnesty-International, sis à Sacré-Cœur .

Ainsi sont nos hommes politiques ! Ils changent de discours en fonction des vents et variations de la fortune. Pour avoir reproché au président Abdou Diouf son silence, frisant l’ingratitude, dans la crise qui mine présentement le Parti socialiste, Me Aïssata Tall Sall est trainée dans la boue par Abdoulaye Wilane. Lire la suite sur dakaractu

Serigne Mbaye Sy Mansour, le Khalife des Tidianes, ne s’est pas montré tendre avec les collaborateurs du Président Macky Sall. C’est le quotidien l’obs, consulté par Actunet, qui rapporte les propos du Khalife, qui recevait l’ancien chef de l’Etat Abdou Diouf.

“Aujourd’hui, les politiques manquent de décence. Et aucun guide religieux n’ose ouvrir la bouche pour les recadrer. Seul Abdouy Aziz Sy Dabakh élevait la voix. Macky Sall est mon ami de longue date. Du temps du président Diouf, je ne ménageais jamais son pouvoir. Mais je ne peux pas le faire avec Macky Sall. C’est un homme calme, bien éduqué, posé et courtois. Malheureusement, il a un très mauvais entourage. Ses proches collaborateurs ne l’aident pas. Mais, ces un homme généreux qui a de grandes ambitions pour le Sénégal”, argue-t-il.

Cette affaire judiciaire met en scelle Pedro Diouf, le fils de l’ancien président de la République du Sénégal Abdou Diouf. Sa boite, Afrique pesage, qui a gagné le marché des pesages à l’essieu du pays, est amenée  devant le Juge des référés pour une affaire de « soupçon de surfacturation »...lire la suite sur dakarswagg

L’ancien Président et ex-patron du Parti socialiste (Ps) est-il véritablement complice de la situation qui veut que des responsables de haut niveau de la plus ancienne formation politique soient exclus ? La question est posée avec acuité, car depuis l’éclatement de la crise chez les «Verts» de Colobane, Abdou Diouf n’a rien entrepris pour clamer les ardeurs des uns et des autres. Mieux, il n’a même pas joué les médiateurs pour faire obtenir, ne serait-ce qu’une liberté provisoire, à Khalifa Sall.

Ce que la députée Aminata Diallo, chef de cabinet du maire de la capitale et coordonnatrice du Mouvement “Fal Khalifa Sall” confirme en faisant des révélations de taille. «Lors du Congrès de 1986, Abdou Diouf a appelé Khalifa Sall pour lui confier l’organisation de la rencontre. Aujourd’hui, c’est ce même Khalifa Sall qui est en prison après avoir tout donné au Parti socialiste sans qu’Abdou Diouf ne réagisse.» Non sans ajouter ceci : «Je suis Dioufiste, je suis Khalifiste. J’ai le droit de parler. Le silence d’Abdou Diouf est pesant dans l’affaire Khalifa Sall. Abdou Diouf doit parler au nom de Senghor pour ce que Khalifa Sall a fait pour le Parti socialiste depuis sa jeunesse. Abdou Diouf doit réagir.»

Ce qui est certain, nombre de socialistes et observateurs de la scène politique sénégalaise ont eu à faire les mêmes remarques. Car, après tout, il s’agit d’une formation politique qu’il a dirigée et n’a jamais posé un acte de démission depuis sa perte du pouvoir en 2000. Aussi, pour plusieurs personnalités politiques, sa voix compte dans cette crise et pourrait même être la clé qui va ouvrir ce fameux verrou des…retrouvailles et/ou de la libération du premier magistrat de la capitale.

Sur l’autoroute menant au carrefour de la présidentielle de 2019, il est plus que nécessaire que les acteurs politiques se retrouvent. C’est bien entendu pour un dialogue politique fécond qui pourrait aboutir à une entente commune sur des questions importantes qui intéressent la vie et la marche du Sénégal. Ce sera également l’occasion et le moment pour discourir sur l’audit du fichier électoral et remettre sur la table les incongruités notées lors des dernières élections législatives du 30 juillet dernier.

Mais, une chose est certaine. Tout le monde – du moins les partis les plus représentatifs – ont déjà fait savoir qu’ils pourraient ne pas participer à un dialogue politique convoqué par le Président Macky Sall à travers son ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye. Car, pour le moment, le Parti démocratique sénégalais (Pds) ne dialogue pas et dialogue (voir : http://actunet.net/agenda-wade-air-versailles-cloue-a-dakar/). Dans la foulée, la coalition Manko Taxawu Senegaal qui regroupe Khalifa Sall et d’autres ténors comme Malick Gakou du Grand parti (Gp), Idrissa Seck de Rewmi ou encore Bes Du Ñakk de Serigne Mansour Sy Djamil tout comme d’autres forces politiques, ont rejeté toute idée de dialogue.

Malgré tout, le pouvoir avance dans son idée de rendre concret un tel projet et s’est même dit prêt à faire des concessions. À ce propos, il ne faut pas écarter l’hypothèse d’une entrée en jeu du Président Abdou Diouf.

Personnalité politique respectée, ancien Président du Sénégal, il est indiqué qu’il pourrait bien être sollicité par le Président Macky Sall pour essayer de rencontrer des «têtes fortes» pour les amener à accepter un dialogue «fécond et participatif» afin de pouvoir arrondir les angles avec le régime en place. Ce qui peut être une réalité car, un ou des émissaires du pouvoir a/ont rencontré le Président Diouf qui n’a «pas dit non» à un tel projet. À défaut, d’autres hautes personnalités bien connues, surtout dans la société civile, pourraient également entrer en jeu.

Décédé hier jeudi 14 septembre 2017, Djibo Leyti Kâ sera inhumé demain samedi à Dakar et non dans son village Thiargny (Linguère). C’est la décision prise par les membres de la famille du défunt. Djibo Kâ est un homme qui tenait beaucoup à son terroir et en a aussi fait son bastion politique.

Certains de ses enfants qui vivent en France sont attendus dans les prochaines heures dans la capitale sénégalaise.

Né à Linguère (Région de Louga) le 21 février 1948 et décédé le 14 septembre 2017, il effectue ses études supérieures à la Faculté de droit et de sciences économiques de l’Université de Dakar, puis à l’École nationale d’administration de Dakar.

En 1977 il succède à Moustapha Niasse dans le cabinet du président Léopold Sédar Senghor. Il sera le dernier Directeur de cabinet de Senghor. Après l’accession d’Abdou Diouf à la présidence de la République en 1981, il est ministre sans interruption jusqu’en 1996 dans le gouvernement de la République du Sénégal où il occupera successivement des postes stratégiques.