Le compagnonnage entre l’Alliance des forces de progrès (Afp) et l’Alliance pour la république (Apr) ne sera, sans doute, pas éternel. La formation politique de Moustapha Niasse a décidé d’avoir un candidat à la prochaine élection présidentielle. C’est ce qu’a révélé Bouna Mouhammed Seck, responsable de l’Afp qui était l’invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm.

Selon le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale et patron de l’Afp, Moustapha Niasse, leur parti aura bel et bien un candidat en 2024 pour la succession de Macky Sall. “Comme tous les partis politiques, l’Afp est créée pour la conquête du pourvoir. Nous aurons un candidat en 2024, annonce-t-il. Les instances du parti en ont débattu et l’ont décidé démocratiquement.”

L’installation du comité électoral de Bennoo Bokk Yaakaar au niveau du Benelux a engendré une cassure entre l’Alliance pour la République (Apr) et ses partenaires comme l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse. La cause est simple à expliquer. Des informations glanées par actunet.net ont permis de savoir que les partenaires de l’Apr se sentent lésés par les apéristes dont la ”boulimie” est fortement dénoncée. Mieux, avec les moyens mis sur la table, le parti au pouvoir s’est tout adjugé au détriment de ses partenaires au niveau du Benelux. Ce qui n’est sans grandes conséquences car, pour ceux qui dénoncent la démarche des apéristes, il n’est plus question de travailler avec eux dans le cadre de la campagne présidentielle pour parler aux électeurs de la diaspora. Ceci, pour leur expliquer la nécessité de voter pour le candidat Macky Sall.

Néanmoins, les partenaires de l’Apr surtout les progressistes, ”écartés dans la distribution des moyens” comptent ne pas se coucher. D’après les informations en notre possession, ils vont tout de même battre campagne pour faire réélire le Président Macky Sall. Il faut dire et le signaler. L’installation de plusieurs comités électoraux de Bennoo Bokk Yaakaar a créé des malaises profonds entre l’Apr et plusieurs de ses partenaires. En dehors du Benelux, le constat est presque le même dans plusieurs localités. Toutefois, au-delà de ses dissensions, eux tous comptent battre campagne pour leur candidat qui n’est autre que Macky Sall.

Que retenir de lui le Sieur Moustapha Niasse?
Le vieux loup est sorti de sa dormance sans même s’apercevoir de la situation critique du pays avec un hivernage qui inquiète, des marchés qui brulent, des années académiques universitaires invalidées, une pénurie d’eau qui connait son acuité, une tabaski qui hante le sommeil des gorgorlous, Moustapha Niasse lui s’en contre balance ce qui l’intéresse c’est l’activité politicienne.
Et ceci n’est pas surprenant d’un homme comme lui. Dans la forme ou le caractère dégradant de l’individu frôle le ridicule. Celui dont l’image qui a circulé tenant une pierre pour défendre une cause, à laquelle il ne croyait guère, car le régime actuel de Macky Sall faisant pire que son prédécesseur. La vidéo ou il insulte ses frères de parti qui refusaient de vendre l’AFP disant « Aucun
imbécile ne peut gâcher ça, aucun salopard ne peut gâcher ça ». Le débat a l’hémicycle ou il insultait ses collègues députés qui se battaient pour l’idéal de démocratie par ses mots « les vociférations, ni les imprécations, ni les comportements de sycophantes zélés ne pourront jamais perturber les travaux de l’assemblée nationale».
Ou alors devons-nous interroger à nouveau l’histoire avec sa célèbre gifle au défunt
Djibo Leyti Ka ; voilà le soi-disant homme d’état que l’on veut nous peindre.
Et, qui se permet de critiquer l’opposition aujourd’hui, Dans le fond ou de son incompétence répétitif à la primature.

Cet homme fut deux fois prématuré 1er ministre du Sénégal, et a toujours été limogé, pour absence de vision et incapacité à entreprendre des réformes économiques. En 1983 le Sénégal sortait de 20 ans de gouvernance senghorien médiocre dont il fut acteur et qui a entraîné l’affaissement de tous nos structures économiques, le nouveau Président élu de l’époque, Abdou Diouf avait voulu entreprendre une rupture économique en initiant la  Nouvelle Politique Agricole (NPA) basée sur une organisation plus efficace du monde rural, une redéfinition des rôles des sociétés d’encadrement, une plus grande efficacité dans la question des facteurs de production etc.., en même temps il avait initié la Nouvelle Politique Industrielle (NPI) tournée vers la promotion de l’exportation avec la levée des mesures de protection du secteur industrielle, la baisse des couts de production, la lutte contre la fraude, etc…
Ce que le 1er ministre Moustapha Niasse fut incapable d’assumer et de mettre en œuvre car allergique à la rupture et au progrès, il fut limogé après 26 jours.
En 2000 même son de cloche, le nouveau régime libéral suivant la volonté du peuple qui aspirait au changement, avait entrepris des réformes politiques économiques, sociales et institutionnelles, axées sur :
 L’Affirmation du rôle du secteur privé comme moteur de la croissance économique
 La réalisation d’infrastructures structurantes
 La généralisation de l’outil informatique
 La diversification de la coopération technique et financière
 Etc…..
Ce que le Sieur Moustapha Niasse fut encore, incapable et incompétent pour mettre en place les bases et les fondements de telles réformes ambitieuses et après 11 mois de cohabitation avec ce soi-disant homme d’état, il fut de nouveau limogé par maître Wade cette fois ci. Aujourd’hui tous les sénégalais ont convenu que la 12eme législature dont Mr Niasse fut le Président a été la plus médiocre de l’histoire du parlement sénégalais, là où, nous nous attendions à de profondes ruptures dont il est allergique, ruptures allant dans le vrai sens de la séparation des pouvoirs, Mr Niasse nous a offert un bilan de 156 projets de loi adoptés contre une seule proposition de loi, donc à travers cela, il conforte la mainmise de l’exécutif sur le législatif pour conserver uniquement sa pension de retraite « parle-alimentaire ». Cette douzième législature sous la Présidence de Moustapha Niasse a juste et uniquement été le champion dans l’adoption des procédures d’urgence à caractère politicienne.
Et à attendre ses acolytes de l’Alliance des Forces pour le Progrès se glorifier d’avoir à la tête de leur parti de contribution l’AFP, un soi-disant HOMME d’ETAT, nous leur disons que vous faites la confusion entre l’HOMME d’ETAT et l’HOMME DE l’ETAT, votre mentor est un homme de l’état, car ayant depuis son parcours estudiantin bénéficier et profiter des privilèges de l’état du Sénégal sans jamais avoir eu à rendre service compètent à son peuple.
D’abord à travers les mouvements de la jeunesse socialiste qui a facilité ses études et grâce auxquels il est entré dans le cabinet du président Senghor, puis sa phase adulte ou sa vie a été entretenue par le régime de Diouf (étant ministre et premier ministre) et enfin, aujourd’hui Macky Sall lui assure sa retraite dorée au parlement.
Aujourd’hui notre opposition est représentée par des hommes intègres et des partis politiques qui défendent la justice et l’intérêt du peuple, parmi lesquelles le Parti REWMI comme dans sa philosophie et fidèle à ses principes y joue un rôle toujours important.
ALY NGER FAYE 
Coordinateur desJEUNES REWMI THies EST

La salle de l’Horloge du Sud à Bruxelles était remplie de sénégalais venus assister au lancement officiel du « Mouvement Initiative  pour la réélection du PR Macky Sall en 2019 au niveau du Benelux » dirigé par Mamoudou Moctar Ba,  initiateur et coordonnateur dudit mouvement. La cérémonie de lancement a vu la présence d’Ousmane War, coordonnateur général de la DSE-Benelux y compris plusieurs responsables de section venus de Namur, de Liège, du Hainaut, du Luxembourg, de Verviers, de Roselaar, de Huy, de Bruxelles et d’Anvers. La coalition Benno Bokk Yakaar a été représentée par Orphée Kinss, coordonnateur de l’Afp/Benelux. Interrogé, M.Mamoudou Moctar Ba, a révélé que l’unique objectif de ce mouvement est la réélection au premier tour du président Macky Sall en 2019. Sa mission s’arrête au lendemain de sa victoire le 24 février 2019, a-t-il souligné ce samedi 21 juillet au cours de son intervention. Monsieur  Aliou Ba, accompagné de son épouse Dieynaba Ba dit Dianga Ba, était l’invité d’Honneur de cette cérémonie.

Démonstration de force des partisans du président Macky Sall à Bruxelles lors du lancement officiel du « Mouvement Initiative  pour la réélection du PR Macky Sall en 2019 au niveau du Benelux ». Ce samedi 21 juillet 2018, les sages, les femmes et les jeunes étaient venus nombreux, à l’Horloge du Sud à Bruxelles, pour soutenir l’initiative de M. Mamoudou Moctar Ba, un militant convaincu qui entend s’impliquer, aux plans politique et social pour renforcer, dans un premier temps, les acquis du Président de la République  et  dans un second temps mettre en branle ses réseaux d’amis pour la réélection du président Macky Sall en 2019 et ce,  dès le premier tour. Ce mouvement de soutien à caractère traversal et fédérateur regroupe toutes les sensibilités de la diaspora sénégalaise vivant en Belgique, aux Pays Bas et au Luxembourg. Un compte à rebours qui vient ainsi de  débuter,   Mamoudou Moctar Ba et ses amis, ont sonné la mobilisation en perspectives de l’échéance présidentielle de 2019. Ils mèneront des actions de proximité pour inciter les sénégalais de la diaspora du Benelux à voter en faveur du candidat de l’Apr et de Benno Bokk Yakaar pour une victoire éclatante au premier tour. Intervenant M. Mamoudou Moctar Ba  a souligné : « Nous essayons  faire le travail de mobilisation haut combien important et déterminant pour donner la majorité au président Macky Sall au niveau de la diaspora. Le but est de fédérer tout le monde avec l’accord de notre coordonnateur général Ousmane War qui a dès le départ cautionné  la mise sur pied de ce mouvement. A mon sens, l’essentiel est de travailler dans la cohérence et la cohésion, à tous les niveaux, pour l’intérêt du président Macky Sall ».

Dans la veine, prenant la parole Ousmane War, coordonnateur de la DSE a remercié  Mamoudou Moctar Ba : «  pour l’initiative qu’il a prise de créer ce mouvement dont l’objet est de participer à la réélection en 2019 de notre candidat  Macky Sall. Ce n’est pas seulement une initiative qui se développe qu’en Belgique, elle concerne tout le Benelux. Il concerne aussi les sénégalais de tout bord, de l’Apr, de Benno Bokk Yakaar et  les personne apolitiques qui veulent soutenir le président Macky Sall. Ce mouvement vient également renforcer l’action de la DSE et compte travailler avec elle pour relever les défis de la victoire en 2019 » a-t-il tonné.

Sous un autre registre, Mamoudou Moctar Ba, coordonnateur « Mouvement Initiative  pour la réélection du PR Macky Sall en 2019 au Benelux » a adressé ses remerciements à Momar Dieng, Coordinateur Fekke Maci Boole Diaspora, à Henriette Seck, Présidente des femmes Benelux des entrepreneuses, à  Adji Ndiaye, coordinatrice « Mouvement Sénégal Mognou Ngnor », à  Coumba Diop, représentante des femmes Amazones de l’APR Bruxelles, à Sambou Sidy Djileh, Coordinateur Adjoint de la Section Bruxelles, à Boubacar Diallo, Coordinateur Section Verviers, à Petit Ka, Coordinateur de la Section Apr de Namur, à Ousmane Jordan Fall, Coordinateur de la Section Apr Liège, à Nafi Fall et Aissatou Thiam, représentantes de la Section du Hainaut.

Outre Samba Sy , un des responsables du mouvement, Mamoudou Moctar Ba a remercié Aliou Ly, Coordinateur de la Section Apr Anvers,  à  Mamadou Sall, représentante de la Section du Luxembourg,  Boubacar Cissé, représentante de la Section de Apr de Gand, Tahirou Dia, Coordinateur de la  Section Roselaer, Demba Sy , Coordinateur Section Huy en Wallonie et enfin Orphée Kinss dit Assane, représentant la coalition Benno Bokk Yakaar.

Sans oublier de valeureux acteurs engagés dans le mouvement à l’occurrence le journaliste en Langue Pulhar, Moussa Gadio, Samba Ka mais également les doyens Grand Ka et Aliou Ndao; et tous ceux qui ont contribué au succés de la cérémonie.

Prenant la parole,  Orphée Kinss a bien illustré la posture de son parti : « A l’Afp, nous sommes toujours aux côtés du président  Macky Sall. Nous avons été les premiers à dire que nous soutiendrons la réélection du président Macky Sall en 2019. Parce que nous estimons qu’il a les compétences pour réaliser l’émergence du Sénégal. Aujourd’hui, tous les opposants ont eu à diriger le pays  et en un moment, ils ont tous échoué. L’Afp a très tôt détecté que le président Macky Sall était l’espoir et l’homme de la situation pour développer le Sénégal. Ma présence au lancement officiel de ce mouvement est tout à fait logique « » dira-t-il.

Le moins qu’on puisse dire,  avec une forte mobilisation  de jeunes, de femmes et d’hommes, la cérémonie officielle de lancement du mouvement a connu une  réussite totale  et a permis de resserrer les rangs et de renforcer l’unité entre les uns et des autres. La massification se poursuit, note Mamoudou Moctar Ba qui à l’en croire, la victoire devrait être probante au soir de la présidentielle de février 2019, au niveau du Benelux et  partout au Sénégal avec des acteurs politiques et de la société civile engagés, conscients de l’enjeu d’une réélection au premier tour du président Macky Sall.

Wabitimrew.net

Maire de la commune des Sicap-Liberté, Santi Sène Agne balaie d’un revers de la main l’idée selon laquelle, l’Alliance des forces de progrès (Afp), en perte de vitesse, est plutôt devenue un mouvement de soutien au profit du Président Macky Sall. Dans cet entretien accordé à Tribune, ce lieutenant de Moustapha Niasse dément et explique l’objectif clair de leur formation politique. il est également revenu sur la gestion de son commune, son bilan à mi-mandat, la situation politique nationale et bien entendu le parrainage qui est encore au sommet des débats.

Par Abdoulaye MBOW

Ce 1^er mai a été célébré la fête internationale du travail. Pensez-vous que les travailleurs de votre mairie sont satisfaits ?

À l’origine, le 1^er mai n’était pas une fête. C’était plutôt l’aboutissement de luttes pluriannuelles des relations de travail entre employés et employeurs. Aujourd’hui, nous sommes dans des démocraties majeures où le dialogue occupe une place importante. Dans la commune des Sicap-Liberté, nous sommes en dialogue permanent et les éventuelles tensions sont réglées avant même le 1^er mai. Il vous suffit de faire un micro-trottoir pour vous rendre compte que nous sommes plus une famille qu’une armée en guerre. Donc, ici, les travailleurs sont sereins puisqu’ils ont l’écoute du maire, de l’administration et des plus proches collaborateurs. Les problèmes posés sont réglés au fur et à mesure que nous avançons.

Qu’en est-il chez les populations de votre commune ?

Nous avons un mandat et nous avons soumis aux populations par écrit, par contact direct, nos réalisations et nous avons eu un quitus car, nous avons été réélus. Ce qui veut dire que n’avons pas inventé notre bilan. Maintenant, il y a des secteurs qui marchent mieux que les autres. Ce qui est tout à fait normal. Mais, notre credo est d’améliorer les conditions de travail des travailleurs et des populations. Donc, notre bilan est relativement positif à mi-mandat puisqu’il nous reste au moins deux ans.

Bilan positif. Est-ce à dire qu’au niveau de votre commune, vous serez le porte-étendard de votre candidat à la présidentielle qui n’est autre que Macky Sall ?

Quand je m’engage, je le fais en toute connaissance de cause. Mon engagement au niveau de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar est rationnel. C’est encore le cas derrière le candidat Macky Sall. Cela tient compte des objectifs fixés, de la feuille de route matérialisée par le Plan Sénégal émergent (Pse) et des réalisations concrètes à l’heure actuelle. Sous ce rapport, je pense que le Président Macky Sall ne m’a pas déçu. Donc, la continuité de son magistère est très normale. De ce point de vue, je serai un combattant acharné pour sa réélection. Je ferai tout mon possible pour que les Sicapois votent pour lui. Mais, faites la différence entre le travail du maire et du Président. Une présidentielle, est la rencontre d’un homme et de son peuple. Cet homme, c’est Macky Sall. C’est lui qui a le bilan. Donc, nous ferons tout pour que les populations connaissent son bilan. Ce qui me fait dire qu’à propos du parrainage, les citoyens se sont rendu compte que tout ne doit plus être comme avant. On ne peut plus tolérer autant de listes. Donc, je ne vois l’intérêt pour Macky Sall de désagréger son électorat. Il faut capitaliser son électorat. Personne n’aurait imaginé quarante-sept listes lors des législatives. Et, je rappelle que c’est l’opposition qui voulait également le parrainage. Mais, il faut que tout le monde soit au même pied d’égalité. Ce qui est sûr, le parrainage va assainir le milieu politique et d’avoir l’onction des citoyens. Dans toutes les démocraties, ce système existe. Si cela était fait par le collège électoral des élus, imaginez ce que cela aurait donné. Mais, le meilleur choix a été fait avec les citoyens qui vont qualifier ou disqualifiez.

Quand le Président Macky Sall prend une décision bonne ou moins bonne, vous applaudissez. Cela ne veut-il pas dire que des partis comme l’Alliance des forces de progrès (Afp) sont devenus des mouvements de soutien ?

L’histoire des partis politiques est claire et répond à des critères très clairs. Il né, se développe, se trouve en position de déclin puis revient à la surface. Mais, détrompez-vous si vous pensez que l’Afp est un mouvement de soutien. Nous allons tenir notre congrès au mois de décembre pour tracer la voie qui va nous mener jusqu’en 2024 et avoir un autre candidat. Un discours ne peut être plus clair et constant. En 2014, nous avions dit que nous allions soutenir le Président Macky Sall. Cela n’a pas changé. Nous avons aussi dit, qu’au-delà de 2019, nous aspirons à diriger le pays à partir de 2024. Ce discours n’a jamais changé. Nous allons en congrès pour repartir sur de nouvelles et de bonnes bases. Alors, où est le mouvement de soutien ? Nous sommes un parti organisé et structuré. Nous sommes en train de vendre nos cartes.

Mais, avec un Secrétaire général qui refusait le poste de président de l’Assemblée nationale. Ce qui avait mené à la cassure de Bennnoo Siggil Senegaal…

Vous reconstruisez l’histoire. Moustapha Niasse était un candidat déclaré. Tant que c’était le cas, le seul poste qui puisse l’intéresser est celui de Président de la République. Il y avait un pacte dans Bennoo Siggil Senegaal. Qui l’a rompu. Je ne vais pas refaire l’histoire.

Par qui ?

Vous le savez et je ne vais pas vous le dire. Maintenant, il y a un fait nouveau au Sénégal et est d’ailleurs inédit dans les démocraties modernes. C’est une coalition de coalitions dont la durabilité étonne les politistes. Une vision partagée jusqu’en 2035 et une acceptation de gagner ensemble et de gouverner ensemble. Alors, comment ne pas accepter de diriger un poste aussi important que celui de président de l’Assemblée nationale ? Moustapha Niasse est un homme raisonné et raisonnable, mais conscient de ses devoirs envers les populations. Ce qui gêne l’opposition est que la coalition présidentielle continue de durer. À la tête de cette coalition, il y a des gens qui ont une haute idée de la gestion d’un Etat pour conduire le pays dans la stabilité. Ce qui a d’ailleurs conduit à la levée du mot d’ordre de grève des enseignants qui avait des soubassements politiques. Mais, heureusement que nous avons un pays apaisé. Cela déplait à l’opposition.

Quel est le message que vous lancez aux Sicapois et aux populations de manière générale ?

Je lance un appel à la paix sociale entre travailleurs et employeurs. Entre travailleurs et l’Etat du Sénégal. Je voudrai aussi dire que le Président Macky Sall a initié un certain nombre de politiques vis-à-vis des jeunes et des femmes pour justement régler le problème de l’emploi. Alors, j’invite tous les jeunes et toutes les femmes de la Sicap, à se rapprocher de la mairie – non pas par soutien – mais, parce que nous y avons mis un dispositif pouvant leur permettre d’avoir accès à ces sources de financements, de formations ou d’emplois. Nous avons commis un cabinet qui est en permanence à la mairie. Je lance aussi un appel à mes amis politiques de la Sicap, dans une année préélectorale, pour leur dire que la paix qui a toujours prévalu dans notre commune, malgré les divergences

Moustapha Niasse ne sera pas candidat à sa propre succession à la tête de l’Alliance des forces de progrès (Afp) en 2018. Le Secrétaire général qui prenait part, le 23 décembre, à un atelier organisé par les jeunes du parti a laissé entendre qu’il comptait laisser sa place  aux jeunes. Qu’il « invite à prendre les rênes du pouvoir », rapporte Le Soleil.

« Voilà huit ans que j’invite les jeunes de mon parti à prendre les rênes. Si le congrès intervient, je souhaite que, parmi les jeunes filles ou garçons, qu’il y ait ce qu’il faut en nombre et en qualité pour constituer et diriger le bureau politique de l’Afp », a-t-il dit.

Il argumente. «  Je ne demande pas à être reconduit. Je souhaite que des jeunes montent au sommet de la hiérarchie du parti. Ils peuvent le faire, ils sont capables de le faire, car ils ont la volonté, l’engagement et la maitrise des techniques politiques. Je souhaite, à la suite du congrès, qu’il y ait une relève ».

L’Afp sera en congrès dans la deuxième moitié de l’année 2018.

La rencontre de ce soir entre les députés de la majorité et le Président Sall ne sera pas de tout repos pour ce dernier.  À propos du poste de président de l’Assemblée, on apprend qu’un camp anti Niasse s’est formé autour de Cissé Lô.

Même si le vœu de Macky Sall est de confirmer Moustapha Niasse à la tête de l’Assemblée nationale, ce n’est pas du goût de plusieurs parlementaires Apr.

Ces derniers qui estiment que le Président Moustapha Niasse a fait son temps, se sont regroupés autour de Moustapha Cissé Lô pour que Niasse ne soit pas reconduit.

Le poste de Président de l’Assemblée nationale comme celui de Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales donnent à son titulaire des avantages.

Au plan financier par exemple, un fonds est alloué à chacun de ces présidents sans compter le traitement mensuel.

A travers un communiqué rendu public vendredi, le porte-parole de l’Alliance des forces de progrès (Afp) dément l’information selon laquelle le président Moustapha Niasse aurait chamboulé les  plans de Macky Sall en ce qui concerne le remaniement ministériel. Prenant le contrepied de Cheikh Yerim Seck, il assure que “le président de la République n’a jamais demandé au président de l’Assemblée nationale de renoncer à quelque responsabilité que ce soit”. Selon lui, “le prétendu refus de  Moustapha Niasse est donc une vue de l’esprit, une contrevérité monstrueuse, d’autant plus que les institutions de la République ne sauraient faire l’objet d’une curée, dans une démocratie stable comme la nôtre, qui obéit à la réalité et aux impératifs du terrain». La même laisse aussi entendre que Cheikh Yerim Seck s’est livré « sans sourciller à des constructions d’une gravité extrême, allant jusqu’à inventer un entretien en tête-à-tête entre le président de la République et le président de l’Assemblée nationale, sur de prétendues négociations au sommet ». « Moustapha Niasse n’a été demandeur à aucune étape de sa carrière administrative et politique. Ce constat intangible reste d’actualité. Il n’y a pas eu l’ombre de négociations autour de la présidence de l’Assemblée nationale, parce que ce n’était pas nécessaire » ajoute porte-parole de l’Afp. Il ne manque pas, dans la même veine, d’affirmer que “depuis quelques jours, à l’approche de l’établissement  de la liste des membres du gouvernement et de l’installation du Bureau de la 13ème législature, il s’opère de manière insidieuse une campagne de désinformation éhontée sur la personne du Président Moustapha Niasse” ». Il s’agit, à ses yeux, d’un “complot en porte-à-faux avec les intérêts stratégiques de notre pays, qui n’a guère besoin de plonger dans la médiocrité”.

L’installation des députés le 14 septembre prochain, donnera l’occasion à deux mastodontes du champ politique qui se haïssent ouvertement, de se retrouver à l’hémicycle.

Les sessions qui suivent seront autant de moments de télescopages entre Niasse et Wade. Anciens alliés contre Abdou Diouf, le compagnonnage entre Moustapha Niasse et Me Abdoulaye Wade a été de courte durée.

Ils se sont séparés dans la douleur avant que Niasse ne s’allie avec Macky Sall pour déboulonner Me Wade du pouvoir. Ce dernier qui n’écarte pas la main de Niasse dans la traque des biens, qui a valu à son fils Karim d’être mis en prison, lui en veut terriblement.

Autant dire que le télescopage entre Niasse et Me Wade à l’Assemblée ne sera pas de tout repos ni pour l’un encore moins pour l’autre et leurs camps respectifs.

En fait, c’est le 14 courant que les députés élus au terme du scrutin législatif du 30 juillet dernier vont être installés. A cet effet, l’Assemblée nationale est convoquée en session extraordinaire ce jour à 10 heures.