C’est connu, entre l’architecte Pierre Goudiaby Atepa et le président Macky Sall, ce n’est plus la grande idelle. Jadis très proches, ces deux hommes ne partagent plus la même…table depuis la présidentielle de 2019. Une brouille qui est moins liée à la politique qu’au business, contrairement à ce que pensent certains.

 En effet, Guestuinfo a appris de sources dignes de foi que l’architecte en veut à son « ami » Macky pour ne l’avoir pas confié l’exploitation du gisement de fer de la Falémé qui a aiguisé tant d’appétits. Selon toujours nos sources, Atepa a voulu que ces ressources minières soient exploitées par des Sénégalais pour que les retombées profitent aux populations. Mais ces arguments n’ont pas manifestement convaincu Macky Sall qui, après tergiversations, a décidé finalement de confier l’exploitation du fer de la Falémé à la société turque Tosyali Holding.

Et pourtant, à la veille de présidentielle du 24 février 2019, onze (11) candidats à la présidentielle dont Atepa, avaient dénoncé un « bradage des ressources minières » de la part du gouvernement sénégalais. Dans une lettre ouverte adressée au président sortant, Macky Sall, ces leaders avaient demandé la suspension de la signature de cette convention entre le Sénégal et la Turquie. « Signer une telle convention, qui va engager notre pays pour des décennies à venir, à quatre mois de l’élection présidentielle, ne relève pas du respect de la tradition républicaine », prévenaient-ils. Cette alerte avait porté ses fruits puisque l’Etat du Sénégal va renvoyer la signature d’une convention d’exploitation du fer de Falémé, avec Tosyali le temps d’un scrutin.

Déterminé à faire annuler cette convention, Atépa, dont la candidature a été recalé par le Conseil constitutionnel, va « faire porter le combat» au candidat malheureux Ousmane Sonko. Face à la presse, le mercredi 28 aout 2019, le leader de Pastef a dénoncé le protocole d’accord signé le 10 octobre 2018 à Istanbul entre le ministre des Mines et de la géologie et les responsables de la société Turque Tosyali Holding qu’il assimile à un «nouveau scandale économique» sur le dos du peuple sénégalais. Pour le député,  ce «contrat est très avantageux pour la partie turque» dans la mesure où le Sénégal s’est engagé à «faire une exonération de l’impôt et des taxes pendant 10 ans, en violation des lois ; à recruter 50% des cadres en Turquie ; à réaliser les réseaux routiers et ferroviaires pour le transport et l’exportation des produits finis et semis finis et à inspecter les établissements qui opèrent de manière illégale dans le secteur du fer et les fermer ; et à faire prendre en charge le prêt d’investissement de la société Tosyali par le Trésor sénégalais ». 

Ces dénonciations ne parviendront pas à faire fléchir du président de la République qui, le 02 – Septembre 2019, a ratifié la très contestée convention. «Je suis très satisfait(de Tosyali) puisqu’en peu de temps, nous avons pu poursuivre les discussions. Ils ont, dans un premier temps, fait un investissement de 100 millions dollars US qui, à terme ira à plus de 400 millions de dollars Us», a dit le chef de l’Etat, recevant son homologue turque Recep Tayip Erdogan, en visite officielle à Dakar, le mardi 28 janvier 2020.

Joint par Guestuinfo,  Pierre Goudiby Atépa assume son combat mais précise qu’il n’a jamais été intéressé par le fer de la Falémé. «Personnellement, je n’ai jamais rien demandé. ( …)ce combat, ce n’était pas pour moi, mais pour le peuple sénégalais»,  indique l’ancien président de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BVM). Pour lui, «cette affaire est plus complexe et compliquée » qu’on ne le pense. «Un pays qui a découvert du gaz, du pétrole n’a pas besoin de vendre son minerai de fer. Je ne vois pas pourquoi on confie un  travail qu’un Sénégalais peut faire à un étranger. Je n’ai rien contre Tosyali », nous confie Atepa.

Avec guestuinfo

A l’issue de ces assemblées générales ordinaires, les premières réunions des nouveaux Conseils d’administration de la Brvm et du Dc/Br se sont tenues.

Les Assemblées générales ordinaires de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) et du Dépositaire central / Banque de règlement (Dc/Br) de l’Uemoa se sont tenues à Dakar ce mardi 19 juin 2018.

A l’issue de ces assemblées générales ordinaires, les premières réunions des nouveaux Conseils d’administration de la Brvm et du Dc/Br se sont tenues. Et les membres des Conseils ont reconduit à l’unanimité dans ses fonctions Pierre Goudiaby Atepa en qualité de président des deux Conseils pour un mandat de trois (3) ans.

En bon architecte, Pierre Goudiaby Atepa est en train de planifier son entrée dans la scène politique. Mieux, il projette de participer à la présidentielle de 2019. Il a déjà rencontre un ancien chef d’Etat sénégalais.

Jadis conseiller de Abdou Diouf, l’architecte est allé consulter ce dernier en vue des élections du 24 février 2019. A suivre L’As, Wade sera son second « conseiller » après que Diouf a béni son « projet».

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XALIMANEWS : Les accusations d’Abdoulaye Makhtar Diop en son encontre, lors de la tuerie de Boffa, lui ont resté à travers la gorge. Ainsi, le président des cadres Casamançais passe à la vitesse supérieure et dépose une plainte contre le Grand Serigne de Dakar. Ce dernier l’accuse d’être le plénipotentiaire du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
Et Pierre Goudiaby Atépa a saisi Me Bamba Cissé, son avocat, pour défendre son honneur, rapporte « L’As ».

L’architecte avait déclaré connaître les auteurs des tueries de Bofa Bayotte en Casamance. Ainsi, le Grand Serigne de Dakar avait qualifié de crime l’assassinat de 14 personnes à Bofa dans le sud du pays. Dans la foulée, Serigne Makhtar Diop avait accusé Pierre Goudiaby Atepa d’être un rebelle. Cette déclaration avait suscité la colère de l’architecte.

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Pierre Goudiaby Atépa a fait face hier aux enquêteurs de la Section de recherches dans le cadre de l’enquête sur la tuerie de Boffa. L’architecte et président des cadres casamançais a été appelé à se prononcer sur ses déclarations concernant les commanditaires de cette attaque qui a fait 15 morts.

Selon les sources de l’Observateur, Atépa a été cuisiné durant 5 heures et a dit toute sa disponibilité à aider pour le bon déroulement de l’enquête. Mais, a tenu à lever toute ambiguïté sur l’interprétation de ses déclarations. Selon le journal, il a reprécisé sa pensée, soulignant « n’avoir jamais affirmé connaître les commanditaires du massacre de Boffa ». Atépa a dit connaître les commanditaires de la coupe du bois et non de la tuerie.

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Pierre Goudiaby Atépa a fait face hier aux enquêteurs de la Section de recherches dans le cadre de l’enquête sur la tuerie de Boffa. L’architecte et président des cadres casamançais a été appelé à se prononcer sur ses déclarations concernant les commanditaires de cette attaque qui a fait 15 morts.

Selon les sources de l’Observateur, Atépa a été cuisiné durant 5 heures et a dit toute sa disponibilité à aider pour le bon déroulement de l’enquête. Mais, a tenu à lever toute ambiguïté  sur l’interprétation de ses déclarations. Selon le journal, il a reprécisé sa pensée, soulignant « n’avoir jamais affirmé connaître les commanditaires du massacre de Boffa ». Atépa a dit connaître les commanditaires de la coupe du bois et non de la tuerie.

Les sources du journal  soulignent que l’architecte a révélé aux enquêteurs une mafia opérant en connexion avec un pays voisin. Livrant même des noms : celui d’un homme d’affaires suisse, N. N. D et d’un Sénégalais, M. D.

Le président du collectif des Cadres casamançais, Pierre Atépa Goudiaby ne compte pas laisser passer les insidieuses insinuations du 7 eme vice président de l’Assemblée nationale, l’un des Grands Serigne de Dakar, Abdoulaye Mactar Diop. Il a saisi la justice pour diffamation.

L’architecte a déploré le fait que l’ancien ministre socialiste ait cherché à faire de lui et de ses amis, les plénipotentiaires des tueurs de la forêt des Bayottes.

Si l’on en croit le président du collectif des Cadres casamançais, des avocats ont été commis afin qu’ils saisissent le tribunal correctionnel de Dakar d’une plainte en diffamation à l’encontre d’Abdoulaye Makhtar Diop.

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Le président du collectif des Cadres casamançais, Pierre Atépa Goudiaby ne compte pas laisser passer les insidieuses insinuations du 7 eme vice président de l’Assemblée nationale, l’un des Grands Serigne de Dakar, Abdoulaye Mactar Diop. Il a saisi la justice pour diffamation.

L’architecte a déploré le fait que l’ancien ministre socialiste ait cherché à faire de lui et de ses amis, les plénipotentiaires des tueurs de la forêt des Bayottes.

Si l’on en croit le président du collectif des Cadres casamançais, des avocats ont été commis afin qu’ils saisissent le tribunal correctionnel de Dakar d’une plainte en diffamation à l’encontre d’Abdoulaye Makhtar Diop.

« Qu’à cela ne tienne, nous demanderons et obtiendrons la levée de son immunité parlementaire. Il faut que les gens soient plus responsables que ça, on ne peut pas s’offrir de la publicité personnelle avec cette tuerie. Moi j’ai demandé à mes avocats de porter plainte et on verra. » A déclaré Pierre Goudiaby Atépa.

L’attaque du 6 janvier dans la forêt de Boffa Bayottes où 14 exploitations forestiers ont été tués et 7 autres blessés, a été cœur de la discussion entre le Président Macky Sall et son gouvernement, hier en réunion du Conseil des ministres. Abordant la question, informe le communiqué, le chef de l’Etat ordonne au Gouvernement, de suspendre jusqu’à nouvel ordre, de toutes les autorisations de coupe de bois et de procéder sans délai à la révision du Code forestier.

Le Président Sall « réaffirme son option fondamentale de consolider, par le dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs et le développement économique participatif, la dynamique consensuelle de paix entretenue dans la région naturelle de Casamance, depuis son avènement à la magistrature suprême en avril 2012 », souligne le texte.

Auparavant, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes de la tuerie et exprimer « toute la compassion de la Nation aux familles éplorées ». Non sans souhaiter un prompt rétablissement à tous les blessés qui sont entièrement pris en charge par l’Etat.

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Selon, Pierre Atepa Goudiaby, le massacre du 06 janvier était prévisible et il n’entache en rien le processus de négociation pour la paix. Il l’a dit sur les colonnes du journal l’As, consulté par Actunet.

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Selon, Pierre Atepa Goudiaby, le massacre du 06 janvier était prévisible et il n’entache en rien le processus de négociation pour la paix. Il l’a dit sur les colonnes du journal l’As, consulté par Actunet.

“Il s’agit d’un incident que je ne dirais pas isolé, mais d’un incident qui, malheureusement, était presque prévisible (…) Ce qui est rassurant, c’est que le processus n’est pas mis en cause. Loin de là. Nous pensons que la Casamance ne va pas retomber dans l’insécurité”.