Le Sénégal s’est doté d’une Académie internationale des métiers de l’aviation civile (AIMAC). L’institution créée par l’Aéroport international Blaise Diagne de Thiès, en partenariat avec l’Armée de l’Air, a été visitée, hier, par le président de la République Macky Sall, en marge du Conseil interministériel décentralisé à Thiès.

L’AIMAC, selon la fiche technique du projet, est «une académie de formation favorisant la montée en compétences des ressources nationales formées localement (pilotes, techniciens et ingénieurs) pour soutenir la croissance du secteur des transports aériens». Le Chef de l’État Macky Sall était à l’AIMAC en présence du ministre des Transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires, Doudou Ka, du Directeur général de AIBD S.A Abdoulaye Dièye, du Chef d’état-major général des Armées, le général de corps d’armées Cheikh Wade et du chef d’état-major général de l’Armée de l’Air, le général Papa Souleymane Sarr.

Cette académie va permettre «d’accompagner le développement rapide du secteur aéronautique et anticiper sur les besoins en formation» et de «former les pilotes, techniciens et personnels de cabine dont le marché africain aura besoin à horizon 2035 notamment la Compagnie aérienne nationale», peut-on lire sur la fiche technique du projet.

L’Académie internationale des métiers de l’aviation civile qui se trouve à la Base militaire de Thiès est composée d’un amphithéâtre de 500 places, d’un pôle de recherche, d’un pôle sport et vie. Pour la formation des pilotes et des techniciens en maintenance aéronautique, le chef de l’État a réceptionné, lors de cette visite, 17 avions et hélicoptères acquis par l’Aéroport international Blaise Diagne de Dias (Aibd).

En vue de présenter les opportunités offertes par les pays d’Extrême-Orient, en particulier la Chine, de faire connaître les sites touristiques et culturels et d’encourager les voyages touristiques à destination de ce pays, Emirates a organisé un déjeuner thématique en présence du premier conseiller de l’ambassadeur de Chine au Sénégal comme invité d’honneur. Une occasion pour le Country Manager d’Emirates, Christophe Leloup, de mettre en exergue les offres d’Emirates à destination de la Chine et de présenter les opportunités qui s’offrent aux Sénégalais (grands événements annuels, affaires, commerce, mode, etc.), sans occulter les opportunités culturelles, économiques et touristiques du pays. Nommée compagnie aérienne de l’année lors des Air Transport Awards 2018, Emirates peut se prévaloir d’un réseau mondial qui compte actuellement plus de 157 destinations dans 85 pays / territoires. Etant entendu que sa stratégie commerciale consiste à se développer de manière organique, la compagnie examine constamment un large éventail d’opportunités commerciales et poursuit une coopération stratégique à forte valeur ajoutée sur le plan commercial, comme des partenariats ou des accords en partage de code. Précisant qu’au total 4 149 passagers sénégalais se sont rendus en Extrême-Orient, dont 3 334 en Chine d’avril 2018 à octobre 2018, Emirates  propose ses commodités en termes de confort en vol du secteur. Au-delà du transport de passagers, la compagnie propose une offre incitative en termes de fret de marchandises. Par cargo ou à travers ses lignes commerciales. Saluant l’engouement croissant des Sénégalais pour la Chine, le premier conseiller de l’ambassadeur de Chine salue les relations diplomatiques et les partenariats en cours avec le Sénégal. Il ajoute qu’une attention particulière est donnée pour plus de célérité dans les formalités pour le visa.

» Toute tentative d’aller au fond des choses, d’éclaircir les mystères est déjà une violence, une volonté de faire souffrir, la volonté essentielle de l’esprit qui tend toujours vers l’apparence et le superficiel –dans toute volonté de connaître, il y a une goutte de cruauté. » Friedrich Nietzsche.

Pour lever tout équivoque, nous compatissons à la douleur de la Nation, à la douleur des mères qui ont perdu leur fils, les veuves qui ont perdu leur maris et les enfants innocents qui ont perdu à jamais leurs pères, lors de ce terrible crash d’hélicoptère de Missirah. Cet élan de compassion, ne doit point nous empêcher de poser des questions légitimes : Que faisait un aéronef de l’armée nationale dans le transport d’une dépouille d’un civil illustrument inconnu ? L’état de l’appareil permettait- elle d’effectuer des vols nocturnes ?

Déjà en 1848, Frédéric Bastiat, dans son livre intitulait  » La Loi » analysait ce qui se passe dans une société quand la loi devient un instrument entre les mains de ceux qui sont au pouvoir, plutôt qu’un outil pour protéger les droits et les libertés des individus. Ainsi, il disait que:
« Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle. »

Devoir d’explication aux Sénégalais

Le problème c’est l’utilisation du matériel militaire par des civils qui n’ont pas la légitimité étatique. À ce qu’on sache, l’hélicoptère avait été mis à la disposition de la famille de Robert Sagna, un ancien baron du PS, qui a naturellement transhume vers les prairies marron-beiges, et cette décision ne doit venir que d’en haut. Les pertes humaines n’ont pas de prix, il parait que nous avons perdu dans cet accident des cadors de notre armée nationale, mais aussi nous avons perdu des millions de dollars par clientélisme politique. Le matériel militaire ne doit pas être au service de nos dirigeants politiques et leurs amis ou parents. Le président de la république nous doit des explications et doit rendre compte aux familles en deuil.

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Un hélicoptère de l’armée sénégalaise s’est écrasé à Toubacouta, dans la mangrove. Au moment où ces lignes sont écrites, les secours sont à pied d’œuvre pour voir s’il y a des survivants.

Pour l’heure, le bilan n’est pas encore connu. Toutes les autorités de la région de Fatick, notamment du département de Toubacouta sont sur les lieux du sinistre. Les secours sont fortement mobilisés mais ils sont débordés par les difficultés d’accès.

Nous tentons d’entrer en contact avec les autorités militaires pour plus d’informations. PressAfrik ne tardera pas à vous livrer les développements de ce crash de l’hélicoptère de l’armée nationale.

Même s’il n’y a pas encore de précision sur le bilan du crash, les renseignements disponibles font état de 16 passagers qui étaient à bord. Il y aurait 4 membres de l’équipage et 7 autres personnes secourus par des piroguiers. En effet, c’est dans la zone marécageuse de Foundiougne, plus précisément à Missira que l’accident a eu lieu.

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Le patron d’Air Sénégal SA a rassuré quant au démarrage prochain des activités de la nouvelle compagnie sénégalaise de transport aérien. Philippe Bohn qui était l’invité de Rfm ce weekend, a évoqué le modèle de la compagnie Air Afrique, qu’il dit trouver “utile et opportun”.

“La fin d’Air Afrique a des causes assez multiples, mais on est toujours intelligents avec plusieurs, et je suis optimiste quant à ce que nous pouvons réussir une belle aventure avec Air Sénégal. La précipitation d’aujourd’hui, c’est les ennuis de demain. On ne peut pas se permettre de l’approximation avec le secteur aérien”, a-t-il souligné dans le quotidien Vox Populi. Lire la suite sur Seneweb

L’avion du président français Emmanuel MACRON devra encore rester sur le tarmac sur l’aéroport de Saint-Louis. Au cours d’une manœuvre, hier, le pilote a touché la pointe de Sarène provoquant une légère fissure à l’aile droite.

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Libération, lu par Actunet, informe que Macky Sall a signé un décret créant l’entreprise, Assistance Aide Services, qui sera chargée de toute l’activité handling au niveau de l’Aéroport international Blaise Diagne. Ahs va fusionner et entrer dans l’actionnariat de cette boîte.

Les parts d’action sont ainsi réparties : 17% pour Aibd Sa, 33% pour Shs, 17% pour Air Sénégal Sa et 33% pour les gestionnaires turcs.

La question que tout le monde se pose maintenant, c’est de savoir quel sort sera réservé à l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads) ? Sera-t-elle dissoute ou va-t-elle s’occuper des aérodromes régionaux ?

La gestion des boutiques de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) est confiée à Lagardère travel retail. Il s’agit d’une multinationale française spécialisée dans le commerce en zone de transport.

Le contrat durera dix ans. Il a été attribué par la société d’exploitation de l’aéroport, le consortium Summa-Limak-Aibd Sa. Qui justifie son choix, porté sur le groupe français, pour le souci de «fournir (aux) passagers une offre large et variée», indique le journal Libération, lu par Actunet.net

Le liquidateur de la défunte compagnie  aérienne Sénégal Airlines est sur le point de faire un état des lieux. En effet, la liquidation de ladite compagnie aérienne décidée par le jugement n°1044 du 12 juillet 2017, rendu par le Tribunal de Grande instance Hors Classe de Dakar n’aura pas les mêmes allures celles de la défunte Air Afique.

Si l’on sait que la défunte compagnie aérienne n’a pas d’actifs, ni de biens immobiliers ou de titres fonciers, le liquidateur ne vendra que des pièces détachées d’avions gardées dans le magasin de l’ex-compagnie. A part cela, informe le journal l’Observateur, lu par actunet.net, il renseignera sur les états financiers des comptes bancaires.

Le seul compte bancaire approvisionné régulièrement est celui ouvert pour le versement des droits de trafic aériens de l’ex-compagnie sur l’axe Dakar-Casablanca-Dakar. Et les trois vols de la Ram à partir de Dakar versent les royalties de 180 millions par mois. Une manne financière logée dans un compte bancaire séquestre. Seulement, l’Etat avait décidé de faire que le liquidateur n’aura pas le droit d’accéder à ce compte.

Les actionnaires d’Air France-KLM ont approuvé l’opération financière, qui permet à Delta et China Eastern de prendre 20% des parts du groupe. Le projet a reçu un bon accueil général, mais des critiques se font jour sur les véritables motivations du projet.

Le tribunal de Grande instance hors classe de Dakar a ordonné la liquidation des biens de la société groupe Air Sénégal Sa, dont fait partie la défunte compagnie Sénégal Airlines. La décision a été prise le 12 juillet dernier.

Amadou Samba a été désigné comme juge commissaire et Kalidou Sow comme Syndic. Ce dernier demande aux créanciers «sous peine de forclusion, de produire leurs créances à partir de la décision d’ouverture, jusqu’à expiration d’un délai de 60 jours suivant la deuxième insertion dans un journal d’annonces légales. Ce délai est de 90 jours pour les créanciers résidant hors du territoire sénégalais».

C’est une bonne nouvelle pour les travailleurs de la défunte compagnie nationale. Qui pourront encaisser des arriérés de salaire et postuler légalement au niveau d’autres compagnies.