Bonne nouvelle pour les consommateurs confrontés à une pénurie d’eau. Dans un entretien accordé à L’Observateur, le ministre de l’Hydraulique, Mansour Faye, annonce la baisse prochaine du prix de l’eau.

“Les tarifs fixés par arrêtés interministériels sont situés entre 250 et 275 francs Cfa le mètre cube, renseigne le ministre. Ces tarifs sont pour la plupart en deçà des tarifs moyens appliqués par les Asufor (Associations d’usagers de forages, Ndlr), particulièrement pour les abonnés domestiques qui représentent 80% du volume total des consommations d’eau. Mieux, la volonté des pouvoirs publics est de conforter cette tendance. Donc, les prix pourraient être revus à la baisse.”

Le prix d’une baguette pain devrait connaître une baisse dans les prochains jours. Pour cause, il y a eu baisse sur le prix du sac de farine. Le ministre du Commerce, Alioune Sarr, l’a annoncé hier, lors d’une réunion de suivi des Assises nationales de la filière boulangère.

En effet, le prix du sac de farine de 50 kilo est passé de 17,200 Fcfa à 16,200 Fcfa. SOit une réduction de 1000 Fcfa sur le prix. Ce qui devrait permettre un rabais de 03 Fcfa sur la baguette de pain.

Les prix des produits alimentaires ont baissé de 3,3% en décembre, par rapport au mois de novembre, mais a connu une hausse de 8,2% en 2017, par rapport à 2016, a indiqué l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Cette baisse des prix en décembre est due à une forte baisse des prix des huiles végétales et des produits laitiers.
L’indice des prix des produits laitiers a baissé de 9,7% en décembre, en raison des quantités importantes destinées à l’exportation et d’une faiblesse de la demande qui ont pesé sur les prix mondiaux de la poudre de lait écrémé et entier, ainsi que sur le fromage et le beurre. Au cours de l’ensemble de l’année 2017, le sous-indice affichait pourtant une moyenne en hausse de 31,5% par rapport à l’année précédente.
L’indice des prix des huiles végétales a baissé de 5,6% en novembre, tandis que les prix de l’huile de palme ont également chuté face à l’ampleur des stocks malaysiens et indonésiens. Une situation qui a eu pour effet de faire baisser les cotations pour l’huile de soja. En 2017, le sous-indice affichait une moyenne en hausse de 3% par rapport à l’année précédente.
Lire la suite sur Lejecos.com

Entre le mois de juin et juillet 2007, les recettes fiscales de l’Etat du Sénégal ont baissé de 30,8% d’après l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Cette structure explique cette diminution des entrées fiscales par la baisse des impôts directs comme indirects respectivement de 57,7% et 10,5% en variation mensuelle. A titre illustratif, au mois de juillet, au titre des impôts directs, les ressources collectées se chiffrent à 40,4 milliards contre 95,4 milliards en juin 2017. Les impôts directs se décomposent en impôts pour les sociétés pour un total de 5,7 milliards, en impôts sur le revenu 24,7 milliards, en IRVM/IRCM 8,7 milliards, en taxe sur la plus-value immobilière  0,2 milliard et en CFCE1, 1 milliard. Au titre des impôts indirects (hors FSIPP), les ressources collectées sont de 101,1 milliards en Juillet contre 113 milliards en juin.

Le niveau d’emplois salariés dans le secteur secondaire au Sénégal a baissé de 7,1%, au deuxième trimestre 2017 comparé au premier trimestre 2017, a appris APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Selon les données de cette structure, les pertes nettes d’emplois ont été principalement notées dans les industries chimiques (moins 13,5%), l’édition, l’imprimerie et la reproduction (moins 9,8%), la fabrication de papier et de carton (moins 3%), mais aussi l’activité d’égrenage et de fabrication de textiles (moins 57,1%) dont les effectifs ont drastiquement chuté suite à l’arrêt de l’égrenage, en fin mars.

Toutefois, ces baisses ont été atténuées par la progression du nombre de salariés dans les bâtiments et travaux publics (BTP) avec plus 9,4%, la fabrication d’articles en cuir (plus 6,7%), la production d’articles en bois (plus 5,2%) et les autres activités de fabrication (plus 17,9%).

« Sur une base annuelle, note la DPEE, l’emploi salarié du secteur secondaire s’est accru de 1,8% au deuxième trimestre 2017, essentiellement tiré par les activités extractives (plus 60,8%), les fabrications d’articles en bois (plus 22,3%), de matériaux de construction (plus 10,2%), de machines et de matériels (plus 11,1%), l’activité de construction et de réparation navales (plus 7,1%), les industries alimentaires (plus 2,8%), l’énergie (plus 3,3%), et les BTP (plus 5,2%) ».

Malgré ce dynamisme de l’emploi dans la majorité des branches d’activité, des baisses d’effectifs ont été cependant notées dans la fabrication de cuir (moins 7,4%), la production de papier et de carton (moins 21,8%), l’édition, l’imprimerie et la reproduction (moins 11,6%) et les industries chimiques (moins 2,9%).