En moins de 14 mois après son investiture, le Président Adama Barrow est en train de poser les mêmes actes que son prédécesseur. Le locataire de la State House a réussi la prouesse de transformer son village natal, jadis un bled perdu, en une véritable ville. Mankamang Kunda est devenue en l’espace de quelques mois, une cité plus reluisante que Kanilai, le village natal de l’ancien dictateur. Transformer son village a été la seule réussite du moment pour le chef de la coalition qui avait promis monts et merveilles aux gambiens.

C’est quelques jours avant son voyage pour la Belgique en vue de rencontrer les principaux donateurs que le nouveau président gambien Adama Barrow a inauguré sa nouvelle maison. A l’occasion, il y séjournera en compagnie de ses deux épouses pendant deux semaines. Le président élu, en l’espace d’un an et demi, à sa présidence, a réussi à transformer son ancien hameau en une ville moderne avec un cout estimé à près de deux millions de dollars.

Hormis l’imposante villa de plusieurs pièces, Mankamang Kunda compte un bon réseau routier et électrique, des lampadaires, un accès à l’eau potable et d’un assainissement dont ne dispose pas encore les grandes villes comme Banjul,Sérékunda ou Bakau.

A la question de savoir où le Président Barrow a pu trouver près de deux millions de dollars pour construire une nouvelle ville, la State House dégage en touche en accusant l’opposition de faire un mauvais procès au Président Adama Barrow. Pourtant, les arguments de l’opposition ne manquent pas, surtout quand ils sortent le salaire mensuel du président qui tourne autour de 4500 dollars alors que les investissements faits dans son village avoisinent les deux millions de dollars américains.

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Selon Africanews.com, Yaya Jammeh a laissé un pays économiquement en lambeaux et des caisses de l’Etat vides. Pour combler la dette laissée par l’ex président déchu,  Adama Barrow envisage de vendre les biens de luxe de son prédécesseur. Parmi ces biens il y a une flotte de Rolls Royce et trois jets privés. Cependant, Amadou Sanneh, ministre des Finances n’a pas précisé combien l’Etat gambien espérait en tirer de cette vente.

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La traque des proches de l’ancien président gambien, Yayah Jammeh se poursuit. Selon le journal Libération, l’ancien directeur des prisons gambiennes, David Colley, est interrogé sous le régime de la garde à vue                                                                                Lire la suite sur Dakar7.com

La Gambie a encore besoin de se stabiliser sur le plan économique et sécuritaire, selon son président Adama Barrow.

Il a fait le point de son bilan, un an après son arrivée au pouvoir. Le président Adama Barrow veut maintenir le cap de sa feuille de route axée essentiellement sur un redressement et une stabilisation de l’économie, ainsi que le renforcement de la sécurité de la Gambie. « Quand vous occupez ce bureau, vous faites face à la réalité. Et la réalité est que nous avons hérité d’un pays en banqueroute. Notre priorité a donc été de stabiliser l’économie et nous y sommes arrivés. Nous avons avancé en tant que nation », a-t-il fait savoir. Il y a quelques jours, des proches de Yahya Jammeh ont facilement contourné la sécurité de l’aéroport de Banjul pour rentrer chez eux, sans qu’on ne sache leurs intentions. Auparavant, ils sont restés auprès de l’ancien président gambien pendant un an en Guinée équatoriale. Pour le président Barrow, c’est la preuve que la réforme en cours de la sécurité gambienne est justifiée. « Nous avons besoin d’éduquer nos agents de sécurité. Il faut renforcer leurs capacités et les doter de tout un savoir-faire. Ceci est très important. Il faut aussi évaluer la taille des effectifs, c’est pourquoi nous avons réalisé un audit du personnel de sécurité du pays pour savoir qui ils sont vraiment », a dit Adama Barrow. Le Chef de l’Etat gambien a aussi annoncé des contacts en cours avec la Guinée équatoriale, notamment avec le président Obiang Nguema, afin d’obtenir le rapatriement de Yahya Jammeh pour qu’il soit jugé des crimes pour lesquels il est accusé depuis sa perte du pouvoir. Mais Adama Barrow sollicite l’aide de la communauté internationale pour constituer un dossier solide contre l’ancien leader de la Gambie. « Je pense que la communauté internationale a un rôle à jouer dans ce sens. Nous sommes plus que déterminés à obtenir l’engagement du président de la Guinée équatoriale. C’est la seule voie. Mais avant cela, nous devons constituer un dossier solide. C’est pourquoi une commission travaille et nous attendons son rapport et ses recommandations », a-t-il déclaré.

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La Gambie célèbre une double fête à Banjul, dimanche 18 février. L’ancienne colonie britannique commémore sa 53e année d’indépendance, acquise le 18 février 1965, mais aussi l’anniversaire de la prestation de serment du nouveau président Adama Barrow, en 2017, après 22 ans de dictature. Pour se faire élire, le candidat avait accepté un accord des partis de coalition d’opposition, qui lui prévoyait seulement 3 ans au pouvoir, au lieu des 5 ans d’un mandat complet. Un accord aujourd’hui remis en question.

Quand on lui pose la question de la présidence écourtée prévue par l’accord qu’il a signé – alors qu’il n’était que candidat –  le président Adama Barrow reste toujours très flou. « Ça faisait partie de l’accord pour que les partis d’oppositions se rassemblent », convient-il. Il devait gouverner juste le temps de jeter les bases de la transition, avant d’appeler à de nouvelles élections pour que chaque parti puisse présenter son propre candidat. « Mais la Constitution indique 5 ans », souligne le chef de l’Etat. « Ce sera au peuple gambien de décider, on lui demandera son avis », conclut-il, sans préciser de quelle façon.

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L’ancien chef d’Etat gambien exilé après son départ de la présidence, en janvier dernier, a trouvé un ange protecteur, en la personne de Obiang Nguème, alors qu’il est passible de poursuites pour crimes commis durant son règne de 22 ans. Le Président équato-guinéen a déclaré qu’il n’allait pas extradé son hôte, après s’être entretenu avec le président en exercice de l’Union africaine Alpha Condé, également Président de la Guinée.

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Le président de la République de la Gambie, Adama Barrow a accordé une interview exclusive à la journaliste Fatu Camaru, un an après son élection à la tête du pays. Ce dernier est revenu sur les questions récentes  dues aux menaces à la sécurité dans le pays, ses relations avec l’avocat Ousainou Darboe, au limogeage de Mai Ahmad Fatty, ancien ministre de l’Intérieur entre autres.

Le président Barrow a également parlé pour la première fois des cinquante deux  (52) voitures livrées aux membres de l’Assemblée nationale. Il a indiqué que les véhicules ont été donnés par des ressortissants d’origine gambienne qui n’ont pas voulu que leur nom soit cité et non une gambienne qui l’aurait soutenu lors de la campagne présidentielle

« Je leur ai demandé de m’aider avec des voitures parce que ce sont des politiciens qui ne peuvent pas demander des manèges pour assister à des séances à l’Assemblée nationale », at-il ajouté.

« Je ne peux répondre à toutes les questions… »

Répondant à ceux qui critiquent son silence sur les questions nationales urgentes, en particulier les récentes attaques dans son village natal de Mankamang Kunda, Brikama et Busumbala, y compris les retards de sécurité à l’aéroport international de Banjul, Barrow a déclaré que ces incidents sont regrettables.

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En Gambie où des généraux proches de l’ancien Chef de l’Etat Yaya Jammeh sont aux arrêts,  la gestion de son successeur Adama Barrow  est décriée dans l’attribution de deux marchés publics.

Si en Gambie, le sort des généraux Mendy et son collègue proche de Jammeh  arrêtés à leur retour de la Guinée équatoriale n’est pas encore scellé, les marchés de l’extension  du Port de Banjul et celle de la confection des cartes d’identités et passeports aliment le débat.  Le gouvernement du Président Adama Barrow  est suspecté de n’avoir pas joué la carte de la transparence dans  le marché de l’extension du Port de Banjul confié à la société CRBC  qui  est sous le coup d’un bannissement de  la Banque mondiale. L’autre marché qui défraie la chronique a trait  à la confection des passeports et cartes d’identité de la Gambie. Celle-ci est  filée par voie de gré à gré à l’entreprise belge Semlex qui est dans la collimateur de la justice  Belge, notamment du procureur de Bruxelles qui a demandé des perquisitions contre cette société soupçonnée de corruptions de dirigeants en Afrique pour  gagner des marchés.

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Deux proches collaborateurs de Yahya Jammeh, qui se trouvaient en Guinée équatoriale avec ce dernier, ont été arrêtés.

Il s’agit du général Ansumana Tamba, ancien commandant de la Garde d’État, et Umpah Mendy, ancien agent de protection rapprochée.

Selon Fatushow.net, le site de la journaliste gambienne Fatu Camara, ces  généraux ont été  arrêtés dès leur arrivée a leur descente d’avion.

Tamba et Mendy sont actuellement détenus à la caserne Yundum où ils sont interrogés par la police militaire.

Près d’un an après son accession à la magistrature suprême, Adama Barrow n’a pas encore de garde présidentielle proprement dite. la sécurité du Président gambien est assurée par un contingent de gendarmes sénégalais de la Mission de la Cedeao en Gambie (Micega), qui protège également la State House (le palais présidentiel) à Banjul.

Cependant, une garde présidentielle gambienne est en cours de formation pour remplacer les gendarmes sénégalais. « Jeune Afrique » informe que 150 policiers, militaires et membres des services de renseignements gambiens ont été sélectionnés après des enquêtes poussées sur leurs parcours afin d’écarter les éléments trop liés au régime de Yahya Jammeh. Cette future équipe devrait, à terme compter 500 hommes environ.

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Près d’un an après son accession à la magistrature suprême, Adama Barrow n’a pas encore de garde présidentielle proprement dite. la sécurité du Président gambien est assurée par un contingent de gendarmes sénégalais de la Mission de la Cedeao en Gambie (Micega), qui protège également la State House (le palais présidentiel) à Banjul.

Cependant, une garde présidentielle gambienne est en cours de formation pour remplacer les gendarmes sénégalais. “Jeune Afrique” informe que 150 policiers, militaires et membres des services de renseignements gambiens ont été sélectionnés après des enquêtes poussées sur leurs parcours afin d’écarter les éléments trop liés au régime de Yahya Jammeh. Cette future équipe devrait, à terme compter 500 hommes environ.

D’ancien gardes du corps d’Adama Barrow ont aussi été recrutés. Ils seront tous formés progressivement à partir du premier trimestre de 2018 au Sénégal par la gendarmerie. Le Président Macky Sall a déjà donné son feu vert pour cette formation.

Le président de la Gambie fait de l’année 2017, l’année qui l’aura beaucoup marquée. Car il est arrivé à la tête de son pays en cette année et la Gambie a ouvert sa première télévision privée. Mais aussi Adama Barrow dit que c’est l’année où le Sénégal participe une seconde fois au Mondial. Et c’est une fierté pour lui.

Cela sent le scandale à plein en Gambie ou du moins cela en a tout l’air  avec des accusations de la part des politiques dont une source a pris langue avec Senego.

Le nouveau président gambien ne serait pas aussi différent de son prédécesseur Yahya Jammeh, accusé de faire profiter des biens de l’État à sa famille et à ceux qui l’ont soutenu durant l’élection présidentielle.

Études aux États-Unis

L’acte posé par le président Adama est d’abord son fils Bulli Barrow et deux (2) de ses demies-soeurs (la défunte soeur de Adama Barrow est leur mère) qui sont désormais aux États-Unis pour continuer leurs études. « Lui-même Adama Barrow s’était insurgé quand Yahya Jammeh avait aussi amené sa famille aux États-Unis. Il a profité d’un voyage privé de l’État pour les intégrer dans la délégation.

Et il y a six mois derrière, il ne le pouvait pas. Il est en train de s’enrichir sur le dos des Gambiens qui se sont battus durant 24 ans. Finalement, quelle est la différence entre Yahya Jammeh et Adama Barrow ?

Le soldat était d’ailleurs plus généreux que ce dernier car il traitait bien les mosquées, mais Barrow ne donne que 10.000 dallasis, environ 120.000 FCFA)», accuse l’informateur proche de ce dossier estampillé Top Secret.

Fatou Ceesay, Ambassadrice sans bureau

« Fatou Ceesay est l’ambassadrice du président Adama Barrow. D’ailleurs, elle conduit les voitures laissées par Yahya Jammeh. Elle habitait à Londres, mais depuis elle est rentrée en Gambie. Elle loge dans le palais qui est à Fajara », souffle la source de Senego qui s’est aussi prononcée sur Freedomnews.

À l’en croire, « elle était récemment partie en Arabie Saoudite avec le président. La délégation l’a laissé sur place, car c’est elle qui gère les deals du président Barrow et est sa représentante dans ce pays et à Dubaï aussi », dit-elle au micro de Senego. Plus grave estime notre interlocuteur, Fatou Ceesay faisait partie des bailleurs de fonds de Adama Barrow: « elle lui avait remis au 150.000 dollars (environ 83.746.160 F CFA). C’est pourquoi elle a ses retours d’investissement ».

First Laye F Bah, deux nouvelles maisons

« La Première Fatoumata Bah a construit deux nouvelles maisons à Tanji et pose des actes qui sont uniquement réservés aux membres du Gouvernement », se désole la source.

En marge de la dernière Assemblée générale de l’Onu à New York, le Président gambien, Adama Barrow, a rencontré son homologue équato-guinéen, Teodore Obiang Nguema. Au menu : Yaya Jammeh.

D’après l’agence de presse Apa, Barrow a dit à son interlocuteur toute sa préoccupation face aux rumeurs prêtant à son prédécesseur, forcé de quitter le pouvoir en janvier dernier, l’intention de déstabiliser la Gambie.

D’après des sources de l’Apa, le Président gambien aurait demandé au chef de l’État équato-guinéen de conseiller à Jammeh de se tenir tranquille. Du côté de Banjul, l’on confirme la tenue de la rencontre entre Barrow et Nguema, sans rentrer dans les détails pour le contenu des échanges. À Malabo, on se refuse à tout commentaire.
Depuis sa chute, Yaya Jammeh vit en exil en Guinée équatoriale, à Mongomo.

Le Président gambien, Adama Barrow, vient d’abolir la peine de mort en Gambie.

Quelques heures après avoir prononcé son premier discours à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Président Adama Barrow a signé un traité pour l’abolition de la peine de mort, dans le cadre du Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

 “En signant les traités, la Nouvelle-Gambie continue de promouvoir la démocratie et montre l’engagement de l’État à protéger la vie des militants politiques”, a déclaré un communiqué du bureau du Président

Le Président déchu de la Gambie, Yaya jammeh, sera bientôt de retour chez lui. C’est le journal Dakar Times, lu par actunet.net, qui livre la nouvelle. Adama Barrow aurait donné son accord de principe à Omar El Béchir, le Président du Soudan qu’il a rencontré à la Mecque lors du pèlerinage.

Jammeh aurait accepter de se tenir à carreau sur les affaires politiques, de dissoudre les forces qui se réclament de lui, mais aussi de démenteler le Fogny, une zone de retranchement de rebelles hostiles au Sénégal et à la Gambie.

Aussi, l’ancien chef de l’Etat gambien est prêt à répondre à la Justice et à répondre à toutes accusations.

C’est une nouvelle qui devrait réjouir plus d’un. Le pont sur le fleuve Gambie, qui faciliterait la circulation des personnes et des biens entre les pays notamment est en plein chantier. En témoigne cette photo partagée par notre confrère de BBC Afrique Samba Dialimpa Badji.

On y voit trois gigantesques poutres en train de sortir de l’eau. A terme, l’ouvrage soulagerait particulièrement les Sénégalais se rendant en Casamance. Obligés qu’ils sont pour la plupart de patienter des heures durant à attendre le bac, à défaut de prendre la voie cahoteuse de contournement.

Il ferait partie d’un groupe de conspirateurs se préparant pour perpétrer une mutinerie en Gambie, le caporal-chef Mustapha Sanneh a été mis aux arrêts vendredi.

Moustapha Sanneh est le septième soldat a avoir été arrêté entre juillet et fin août, indiquent des sources dans l’armée.

Depuis sa chute, plusieurs soldats sont accusés de préparer des mutineries pour le compte du président Yahya Jammeh en exil en Guinée équatoriale.

Les autorités gambienne ont lancé une enquête pour faire la lumière sur cette affaire aussi bien que sur les six autres.

Le gouvernement gambien avait en mai annoncé le gel de biens appartenant à M. Jammeh et ses proches, et a affirmé être sur les traces de comptes bancaires et d’affaires liés à l’ex-homme fort de Gambie.

En décembre, il a refusé de reconnaître sa défaite à l‘élection présidentielle, face à l’opposant Adama Barrow.
Il s’est finalement résolu à quitter le pouvoir et le pays à la suite d’une intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et d’une ultime médiation guinéo-mauritanienne.