Alors qu’il est en pleine tournée nationale depuis plusieurs semaines, Idrissa Seck, président de Rewmi et président du Conseil départemental de Thiès lorgne du côté du camp présidentiel. En effet, actunet a appris de sources proches de l’homme fort de Thiès, qu’un haut responsable de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar se prépare à le rejoindre. Cette décision « longuement » mûrie par ce dernier émane d’un trop plein de frustrations. L’homme en question, dirige une formation politique dans la coalition présidentielle et a été parmi les premiers qui ont cru en Macky Sall. Mais, depuis l’accession à la magistrature suprême du président de l’Alliance pour la République (Apr), il brie du noir.

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Alors qu’il est en pleine tournée nationale depuis plusieurs semaines, Idrissa Seck, président de Rewmi et président du Conseil départemental de Thiès lorgne du côté du camp présidentiel. En effet, actunet a appris de sources proches de l’homme fort de Thiès, qu’un haut responsable de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar se prépare à le rejoindre. Cette décision “longuement” mûrie par ce dernier émane d’un trop plein de frustrations. L’homme en question, dirige une formation politique dans la coalition présidentielle et a été parmi les premiers qui ont cru en Macky Sall. Mais, depuis l’accession à la magistrature suprême du président de l’Alliance pour la République (Apr), il brie du noir.

Autrement dit, il n’est pas servi et est encore loin d’être servi. Jugeant cette démarche comme un “manque de considération” à son égard, il a jugé opportun d’aller pratiquer la politique de l’alliance avec un opposant à celui qui va incessamment devenir son ex mentor. Et, sans détours, il pense à Idrissa Seck, qui d’après lui, “peut être l’homme qui peut créer des problèmes” à l’actuel homme fort du Palais de la République. Maintenant, reste à savoir si entre temps, Macky Sall, président de Bennoo Bokk Yaakaar et Président de la République saura trouver le moyen pour retenir son allié qui est à un pas de réaliser une “transhumance transversale”. Quitter des prairies bien fournies pour une opposition en quête de prairies. Actunet y reviendra avec le nom et la formation politique que dirige ce politique.

Momar Sambe, Secrétaire général du Rassemblement des travailleurs africaines-Sénégal (Rta-S) croit savoir que la politique alimentaire élevée par le régime de Wade gagne les rangs des partis de gauche. Dans un entretien avec le Soleil, il parle des prébendes qui assaillent les partis alliés. Morceau…

«Nul ne peut nier le mouvement politique qui se passe au sein de la société. Il remet en question des certitudes confortables lorsqu’on est confronté à la réalité. De nombreux militants et de forces politiques qui y participe développe aujourd’hui des réactions de colère contre le pouvoir qui les empêche de voir ce qui se passe au niveau de la population. Cela remet en cause la question centrale de notre engagement politique : «on s’engage pour qui, pour quoi ?»

Certains de nos compatriotes sont submergés par l’impatience et la subjectivité, réclamant le peuple et refusent de considérer les pas concrets et progressifs qui ont été accomplis depuis le régime du chaos où nous avez plongé Me Wade. «D’où nous venons ? Où en sommes-nous ? Où allons-nous ?». Peut-être dans un contexte régional, sous régional et parfois même mondial… Et aujourd’hui ceci nous semble être des questions incontournables.

Elles méritent une analyse lucide et sereine, de ce fait que les forces qui réclament du progrès, les processus de division vont se continuer sans que cela n’apporte des solutions aux problèmes. Surtout celle de renforcement et d’élargissement de nos partis, surtout ceux de gauche.

Ajoutant les ambitions personnelles d’hommes et de femmes du monde politique comme des autres globes (religieux, syndical, société civile, etc.) qui rêvent de destin présidentiel ou de réaliser son propre budget à travers l’acquisition de postes ou de fonctions d’y parvenir. La politique alimentaire, élevée par le régime de Wade gagne les rangs des partis de gauche. L’argent nous rend parfois aveugle sans se rendre compte de l’objectif de la population : on ne se bat plus pour le peuple mais pour sa propre promotion, car dit-on, la politique s’arrête dans ce bas monde d’ici-bas. Le «bëgg tekki» est devenu un objectif politique. Ce qui rend la politique féroce à l’interne comme à l’externe.»

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De plus en plus et de mieux en mieux, des détracteurs du maire de Dakar changent de fusil d’épaule. En clair, après l’avoir descendu en flammes, l’accusant directement de détournement de deniers publics, ils se rebiffent et changent littéralement de position. Aujourd’hui, c’est presque des voix autorisées appartenant au pouvoir qui font savoir qu’ils souhaitent voir le premier magistrat de la capitale sortir de prison.

Une attitude «humaine» assez normale, mais il faut dire que ce dossier a des senteurs politiques nauséabondes. Même s’il est fort probable que Khalifa Sall ait pu commettre des erreurs dans la gestion de la Caisse d’avances de sa mairie, il est également avéré qu’il vit au Sénégal, y occupe de hautes responsabilités. Et, lors des dernières élections législatives du 30 juillet, bénéficiant de tous ses droits civils et politiques, il a pu être tête de liste nationale de la coalition Manko Taxawu Senegaal et élu député par les Sénégalais. Jouissant désormais d’une immunité parlementaire, d’aucuns soulignent – même des juristes – qu’il peut et devrait bénéficier d’une liberté provisoire.

Une thèse fortement soutenue par des responsables au sein du pouvoir Bennoo Bokk Yaakaar. En effet, des sources proches d’actunet.net se veulent précises lorsqu’elles affirment que des responsables veulent mettre en branle une motion de soutien au maire de Dakar pour demander – en attendant la fin de l’instruction – la tenue d’un procès – pour demander une liberté provisoire. N’étant pas le premier à vivre une telle situation, il est arrivé à nombre de personnes accusées de ceci ou de cela, de bénéficier d’une liberté provisoire.

Autant de raisons pour s’y préparer et demander la clémence de la justice pour le laisser sortir et humer l’air de la liberté. Après Abdoulaye Wilane, porte-parole du Parti socialiste (Ps) ou encore Abdou Mbow, vice-président de l’Assemblée nationale et responsable à l’Apr, il faut bien s’attendre à la sortie d’un groupe de responsables de Bennoo pour dégager la même position : demander la libération du maire de Dakar, en attendant…

Si le Président de l’Alliance pour la République (Apr) et président de la principale coalition présidentielle avait promis de réduire l’opposition à sa plus simple expression, il vient de montrer que les moyens utilisés ne sont pas si conventionnels. En effet, en dehors de faire l’apologie de la transhumance, il est aujourd’hui prouvé que la majorité ne rejoint pas le camp présidentiel par pure conviction.

Comme toujours, il y a bel et bien l’effet des strapontins, prébendes et surtout des sinécures. C’est dire que les partis et leaders de partis qui crient urbi et orbi que le Président Macky Sall est le plus «beau», le plus engagé qui va transformer le Sénégal en un pays émergent, ne le font pas, encore une fois par pure conviction. Nombre d’entre eux, trompent le peuple en versant dans la corruption des mots.

Tels des Don Quichotte qui passent leurs journées à lutter contre des moulins à vent, ils se sucrent dans le dos des Sénégalais et ne sont avec le Président Macky Sall qu’à cause du pouvoir de l’argent. Et pour cause, qui peut dire autre chose suite aux révélations faites par Mamadou Ndoye, Secrétaire général démissionnaire de la Ligue démocratique (Ld) ? Lui a fait savoir que Macky Sall lui a dit ceci : «Mamadou, je te nomme ministre-conseiller ou bien, comme je le fais pour d’autres, je te donne 4 millions par mois.»

Est-ce une marque de rupture pouvant pousser à faire croire que nous sommes sous le régime de la gouvernance sobre et vertueuse ? Que nenni car, quatre (4) millions par mois à un leader de parti au nom d’une alliance, c’est véritablement trahir l’esprit d’un combat où plus de quatorze personnes ont perdu la vie. Dommage !

On le sait. Me Madické Niang a été la personnalité choisie par Me Wade, ses alliés et camarades pour diriger le poste de président du Groupe parlementaire de la coalition gagnante Wattù Senegaal. Un choix qui a fait l’unanimité au sein de cette organisation politique, comme l’a indiqué le chargé de la communication du Parti démocratique sénégalais (Pds).

Mais, est-ce le cas pour la majorité Bennoo  Bokk Yaakaar ? Cela ne semble pas être le cas. En effet, actunet a pu glaner quelques informations de taille qui renseignent qu’il y a présentement une «guerre souterraine entre les différents prétendants au poste de président du Groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar.» C’est dire que c’est le grand combat avant le match final qui va se jouer ce 14 septembre.

Pour le moment, plusieurs camps s’affrontent et chacun veut être le plus de l’oreille du décideur, du seul maître de céans, de la seule et unique constante des cercles apéristes-Bennoo Bokk Yaakaar à savoir le Président Macky Sall. Et, d’après ce que l’on en sait, il est indiqué que les nouveaux entrants à l’Assemblée nationale souhaitent véritablement occuper des postes juteux au niveau de la treizième législature. Et, quelques-uns pour ne pas dire la majorité d’entre eux, réclame(nt) le poste de président dudit groupe, mais aussi des postes de vice-présidents et de présidents de commissions.

L’autre camp est formé par les anciens. C’est-à-dire ceux qui étaient déjà là sous le régime de la douzième législature. Pour eux, il est tout à fait normal qu’ils vivent une promotion au niveau de l’Assemblée nationale. En termes clairs, ceux qui étaient par exemple vice-président du groupe deviennent président, parmi les membres de commissions (passés) que l’on y choisisse les nouveaux présidents commissions. À cet instant précis, les lobbyings prennent forme et tout le monde essaie tant bien que mal de travailler l’oreille du Président Sall.

Dans la foulée, certains alliés réclament des postes au niveau de l’Assemblée nationale. Que ce soit le Parti socialiste (Ps), l’Alliance des forces de progrès (Afp), la ligue démocratique (Ld) ou encore le Parti de l’indépendance et du travail (Pit). Reste à savoir d’ici ce soir ou demain la personne qui sera choisie pour devenir le successeur de Moustapha Diakhaté au poste de président du groupe de la majorité.

Dans cette autre partie de notre entretien, le député Cheikh Tidiane Ndiaye fait des révélations fracassantes sur Bennoo Bokk Yaakaar. Ce qui ne va pas réellement au sein et dans le cœur de la coalition présidentielle. La véritable place de leur formation politique, le Rsd-Tds sans oublier de faire allusion à Robert Sagna, leur Secrétaire général, littéralement “enterré”.