Les récentes attaques de Mahmout Saleh à l’encontre de Serigne Mansour Sy Djamil ont suscité l’indignation dans les rangs de Bëss Du Ñakk. Membre du Comité stratégique et du directoire départemental de ladite formation politique à Pikine, Bernard Ousmane NDiaye est monté au créneau pour recadrer le débat, et lever certains amalgames inhérents au fait religieux.

Assurant que le directeur de cabinet politique du président de la République « fait de nouveau surface pour s’adonner à son exercice favori de mercenaire de la plume au profit de ses maîtres », Bernard Ousmane Ndiaye ajoute que ce dernier « croit pouvoir abuser du bon jugement des Sénégalais en falsifiant les faits et en écornant l’image d’un homme aussi méritant que Sérigne Mouhamadou Mansour Sy Djamil, digne continuateur de l’œuvre de son père Sérigne Moustapha Sy Djamil ».

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Comme Diouf et Wade avant, Macky tient, lui aussi, son « sorcier blanc ». Selon des informations du journal Walf Quotidien, le chef de l’Etat a désigné le fils de Bernard Kouchner, ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy et conseiller d’Alpha Condé, pour peaufiner sa stratégie de communication en vue de la prochaine présidentielle. Ce fils de Kouchner, dont le nom n’a pas été dévoilé (Ndrl : Kouchner a 3 fils : Alexandre, Antoine et Julien) dit-on, aurait travaillé  dans la communication d’Emmanuel Macron.

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Bernard Binlin Dadié est le seul écrivain africain à avoir passé le cap du centenaire. Une «performance» qui lui vaut d’être aujourd’hui plus célébré encore qu’auparavant. Son nom à été donné à une rue d’Abidjan et, en 2016, l’Unesco lui a décerné le premier prix Jaime Torres en saluant en lui «un pionnier et géant de la littérature africaine». La colonisation et ses effets traversent ses écrits.

Le monde de l’assurance n’a pas de secret pour le Directeur général de Lanala assurances depuis mars 2017. Bernard Goumou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un homme d’expérience au parcours solide. Il a occupé, en 2014, le poste de directeur général adjoint d’Ugar Activa, la société leader des compagnies d’assurances de Guinée. Ancien directeur Administratif et Financier du Groupe Activa Assurances en Guinée (UGAR et LGV) entre 2010 et 2013, il est, parallèlement aux activités susnommées, arbitre et Consultant à la Chambre d’arbitrage de Guinée, Contrôleur de Gestion de Ciment de Guinée, filiale du Groupe Holcim, société industrielle de fabrication de ciment, de 2008 à 2010.

L’assurance, du rêve à la réalité

Une expérience à laquelle viennent se greffer les fonctions occupées, d’octobre 2004 à septembre 2008, de Senior Comptable/Assistant Directeur Financier de la société minière de Dinguiraye, société exerçant dans l’exploration et exploitation de l’or, filiale du Groupe Crew Gold Corporation.

Son Baccalauréat Expérimental obtenu au lycée Lola en 1999, Bernard Goumou multiplie les formations et décroche un MBA en Audit et Management des Risques et des assurances de l’entreprise, à l’Ecole Supérieure des Assurances de Paris (2016). En 2011, le voilà auréolé, au Burkina Faso, d’un Master en Comptabilité, Contrôle et Audit, à l’Université Aube Nouvelle d’Ouagadougou.

«Pour valider mes études de commerce au Maroc, je devais effectuer un stage de 4 mois dans une société de la place afin d’apporter un autre regard sur la gestion de cette société, confie-t-il. Mon thème portait sur l’audit financier et comptable d’un Groupe de courtage en Assurance ACECA. Après ma soutenance, je suis rentré au pays et j’ai immédiatement démarré à PricewaterHouse coopers comme auditeur Junior», se rappelle Bernard Goumou.

Directeur Financier à UGAR

Mais, souligne-t-il, «l’idée de travailler pour une compagnie d’assurances m’animait toujours. Ce n’est en Juin 2010 que j’ai vu une publication d’un poste de Directeur Financier à UGAR. J’ai saisi l’opportunité pour postuler et j’ai obtenu le poste. C’est réellement en octobre 2008 que j’ai débuté réellement dans les assurances», explique le diplômé, en 2003, de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion, Gestion comptable et Financière à Settat, au Maroc.

Bernard Goumou qui s’exprime bien en anglais et maîtrise les nouveaux outils de technologies de l’information et de la communication, estime que l’Afrique a un gap à combler dans le domaine de l’assurance. Laquelle «se résume comme un levier de développement économique pour l’Afrique ; alors, cette industrie à un potentiel est un futur à construire. À l’échelle mondiale, l’Afrique ne représente que 1,5 % du marché global, alors qu’elle pèse pour 13% de la population mondiale. Ce qui constitue un véritable paradoxe», déplore le Dg de Lanala assurances.