Aïssata Tall Sall était hier, jeudi 8 novembre, au Palais de Westminster, siège du Parlement britannique. Elle était invitée par la doyenne de la Chambre des communes, Harriet Harman, pour prendre part à la conférence internationale «Women MPs of the World» à Londres. Un événement qui s’inscrit dans le cadre du centenaire de la loi permettant le vote des Femmes en 1918, étape importante de l’histoire démocratique du Royaume-Uni. La maire de Podor et président du mouvement «Osez l’avenir», qui est candidate à la présidentielle de 2019, s’est adressée à ses hôtes dans un discours court, dynamique, en anglais. Et fortement applaudi (Voir la vidéo et la traduction du discours en français).

LE DISCOURS TRADUIT EN FRANÇAIS D’AÏSSATA TALL SALL

«Bonsoir À tous,

Je suis Aïssata Tall Sall. Je suis député à l’Assemblée nationale du Sénégal, mon pays. J’ai été ministre de la République et suis candidate à la prochaine élection pour être la première femme Présidente du Sénégal.

Merci de vos applaudissements.

Je pense que le problème majeur auquel nous, femmes, sommes confrontées c’est l’accès au pouvoir et aux instances politiques.

Nous devons lutter pour y arriver. Nous devons avoir confiance en nous-mêmes et savoir que cela est parfaitement possible ! Si nous y croyons tout en croyant en nous-mêmes alors nous y arriverons.  Et je suis sûre que nous le pouvons. Alors osons aller de l’avant, engageons-nous à en assurer le leadership pour changer notre monde de demain.

Merci.»

Après Nafissatou Wade hier, Aïda Mbodj est la deuxième femme à déclarer sa candidature à la présidentielle de 2019. À l’occasion, la députée s’est vertement attaquée au président Macky Sall, dénonçant le système de parrainage imposé par le régime en place. L’ancienne ministre de la Femme sous Wade était à Tambacounda où elle a offert un moulin aux femmes de Ndoga Babacar, rapporte le correspondant de Rfm.

“Le président Macky Sall a fait sept ans. Il est en train de boucler l’unique mandat qu’on pourrait lui donner, égratigne l’opposante. Et, aucune concession ne lui sera accordée. Il n’a qu’à partir. On n’a pas à attendre jusqu’à maintenant, à six mois des élections pour dire qu’il pose des pierres. Ils en ont assez posé. Les pierres, on n’en veut plus. Les inaugurations bidon, on n’en a pas besoin. Aujourd’hui, on a besoin de réel. C’est ce moulin-là qui relève du concret pour alléger les travaux des femmes.”

Abordant la loi sur le parrainage, la présidente de l’Alliance nationale pour la démocratie (And)/ “Saxal Liguey” n’y va pas de main morte: “Ils ne maîtrisent pas l’opérationnalisation du parrainage, c’est pourquoi ils ont peur. Et, cela va se retourner contre eux. Parce que nous sommes déjà prêts. Les parrains sont aujourd’hui convaincus que ceux qui réclament leur pièce (d’identité) pour un quelconque financement sont des vendeurs d’illusions et on ne peut pas les croire”.

Encore un nouveau candidat à la prochaine présidentielle. Ndela Madior DIOUF se jette dans le bain. La fille de Madior Diouf va se présenter sous la bannière de son parti politique RNUA Réconciliation Nationale pour l’Unité Africaine.

Dores et déjà, Ndelle a déjà commencé le boulot avec une Live Facebook Vidéo avec les électeurs pour récolter des signatures favorables à sa candidature mais pour échanger sur les difficultés que vivent les sénégalais dans tous les domaines. « Ensemble, proposons des solutions et mettons ensemble un programme de développement du Senegal », indique t-elle.