Le groupe technologique Wärtsilä consolide sa forte présence au Sénégal. En conférence de presse, ce 22 mai 2018, à Dakar, Mamadou Goumble, son vice-président pour la région Afrique a annoncé la signature d’un contrat d’ingénierie, de fabrication et de livraison d’une centrale électrique Flexicycle de 130 MW pour étoffer le futur réseau énergétique du Sénégal. Le projet concerne la centrale électrique de Malicounda, à Mbour (à 85 km de Dakar). Selon M. Goumble, « L’une des caractéristiques majeures de cette centrale thermique de Wärtsilä est cette flexibilité qui permet l’intégration des énergies renouvelables intermittentes dans le réseau du pays. »

Ce projet a été initié en septembre 2017 avec la signature d’un accord de développement entre Africa 50, le fonds de développement des infrastructures pour l’Afrique et Senelec, la société nationale d’électricité du Sénégal. Il s’inscrit, ainsi, dans la stratégie du Sénégal visant à augmenter sa production d’énergie, tout en assurant à moyen terme une réduction du coût de l’électricité pour les consommateurs. « C’est un projet énergétique majeur pour le Sénégal. Maintenant et au regard de l’évolution de notre infrastructure, nous avons besoin d’un partenaire fiable et qualifié pour concevoir et fournir un tel système énergétique flexible et fiable. Avec son expérience globale et panafricaine, Wärtsilä répond pleinement aux exigences du projet », a commenté Sami Soughayar, PDG du groupe Matelec.

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Comme cela était prévisible, l’incendie commence à ravager les États de la CEMAC ( Cameroun, Centrafrique, Congo, Guinée Équatoriale, Gabon et Tchad) et la République démocratique du Congo. Les pompiers sont occupés ailleurs, notamment au Sahel. Les dégâts risquent d’être considérables.

Les remèdes prodigués, à la fois, par les institutions de Bretton Woods ( FMI et BM), qui peinent à prendre en compte les travers de la mauvaise gouvernance de ces pays et qui continuent de leur accorder imperturbablement des centaines de millions de dollars, et par les institutions onusiennes, qui ne cessent de proclamer leur soutien aux régimes en place voire les protéger comme en Centrafrique, ont fait long feu. La France, qui a d’autres préoccupations en Afrique, a baissé sensiblement son implication pour se reposer sur l’Union africaine, actuellement présidée par Paul Kagame et le Tchadien Moussa Faki Mahamat. Les États de cette région ont désormais l’incendie chez eux tandis que les pyromanes ne sont nullement inquiétés. Le slogan « seuls les africains peuvent résoudre les crises africaines » n’est-il pas destiné à cantonner les bailleurs dans le rôle de payeurs, en leur interdisant d’avoir un droit de regard sur le contrôle et sur les solutions mises en oeuvre ?

Le Gabon ne se remet pas du tripatouillage électoral

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“J’ai participé à toutes les manifestations pour dénoncer l’installation de la Centrale de charbon à Bargny”, c’est le Pr Souleymane Astou Diagne qui rappelle ainsi son opposition à ce projet étatique. En ce sens, alerte-t-il, “la Centrale de charbon est un cancer pour les populations de Bargny”.
Et d’insister comme pour sonner l’alerte sur un problème de santé publique, “cette Centrale ne peut pas cohabiter avec les populations de Bargny qui vivent déjà avec un traumatisme à cause de la proximité avec la SOCOCIM”.
“La mission de l’Etat est de protéger ses citoyens. Mais avec l’installation de cette centrale de Charbon à 400 mètres des habitations, où est donc, cette mission protectrice de l’Etat à ses citoyens ?, se demande-t-il, avant de fulminer : ” Je ne comprends pas l’attitude des autorités ; surtout du chef de l’Etat, lui qui avait pris l’engagement devant la communauté internationale de faire de son mieux pour réduire la pollution”.

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Six mois après l’inauguration de la centrale photovoltaïque Senergy, qui était jusqu’alors la plus grande d’Afrique de l’Ouest, le premier ministre Boune Mohamed Abdallah Dionne a inauguré, ce mardi 16 janvier 2018, la centrale jumelle, Ten Merina.
Une étape majeure qui, selon les services de l’ambassade de France à Dakar, confirme la position du Sénégal comme principal producteur d’énergie solaire de la sous-région.
La représentation diplomatique de l’Hexagone informe que les nouveaux panneaux solaires ont été inaugurés ce matin dans la commune de Merina Dakhar, à 120 Kms au nord-est de Dakar. Avant de préciser qu’ils couvriront les besoins en électricité de plus de 225 000 habitants à un coût plus compétitif que celui des centrales thermiques du pays et permettront d’éviter l’émission de 33 300 tonnes de CO2 par an en remplaçant directement des unités de production à base de fioul.
L’une des plus grandes centrales solaires d’Afrique de l’Ouest 
Ten Merina présente les mêmes caractéristiques que Senergy : une capacité totale de 30 Mégawatts (MWc), le recours aux mêmes technologies et l’association du savoir-faire de spécialistes français dont la société d’investissement Meridiam et la filiale d’Engie, Solairedirect.
La même source confie que le projet prévoit également la construction des infrastructures de connexion au réseau pour le compte de l’acheteur public sénégalais Senelec. Seules différences avec Senergy, précise-t-elle, « la construction était assurée par le spécialiste français et co-actionnaire du projet, Eiffage, qui interviendra également aux côtés de Solairedirect pour l’exploitation de la centrale ».
Proparco engagée durablement en faveur de la filière solaire au Sénégal
La diplomatie française fait remarquer qu’après avoir financé à 80% Senergy, Proparco avait renouvelé son engagement en accordant en décembre 2016 un prêt de 18,4 millions d’euros et en prenant un rôle d’arrangeur pour financer la construction et l’exploitation de Ten Merina. « Proparco a ainsi  joué un rôle structurant dans le financement de ces deux projets qui, combinés, permettent l’approvisionnement de 450 000 foyers en électricité propre et durable, et l’économie de 65 000 tonnes de CO2 par an ».
Le communiqué qui donne l’information relaye les propos de Fatoumata Sissoko-Sy, chargée d’affaires infrastructures & énergies en Afrique de l’Ouest et représentante de Proparco. Lors de la cérémonie d’inauguration de ce matin, cette dernière a déclaré que c’est au Sénégal que Proparco a accompagné ses premiers projets photovoltaïques en Afrique de l’Ouest.
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D’après Cheikh Diop, secrétaire général de la Cnts/Fc, «il n’y aura pas de période de grâce pour le nouveau gouvernement » de Dionne II, formé le 7 septembre. « Il est grand temps que le gouvernement s’occupe des préoccupations  des travailleurs », a averti d’un ton ferme et déterminé Cheikh Diop de la Cnts/Fc.  D’après lui, le fameux « pacte social » de 3 ans a expiré depuis le mois d’avril dernier et que sa centrale est entrain de se mobiliser  pour que les préoccupations des travailleurs mises en vielleuses depuis longtemps trouvent une solution à travers un dialogue avec les partenaires sociaux.