Le procès en diffamation opposant Seydina Oumar Touré et Cheikh Yérim Seck est de nouveau renvoyé. Il se tiendra finalement le 13 mars prochain devant le tribunal de grande instance de Dakar, rapporte Seneweb.

Ce procès a été renvoyé plusieurs fois. Il été prévu le 27 décembre 2023 puis le 24 janvier et ensuite le 13 février 2024.

L’ex-capitaine de la gendarmerie Seydina Oumar Touré avait porté plainte contre Cheikh Yérim Seck, lui reprochant de l’avoir diffamé dans son ouvrage où il traite l’affaire Sweet Beauté.

Tous ceux qui connaissent Idrissa Seck, savent l’influence intellectuelle qu’exerce sur lui l’écrivain, penseur et intellectuel français Jacques Attali. I l n’est pas rare que dans ses causeries, le leader de Rewmi convoque des idées et ouvrages de ce juif pour tenter de convaincre.

Connu pour les dizaines d’ouvrages à son actif et pour son influence sur les locataires successifs de l’Elysée, de François Mitterrand à Emmanuel Macron en passant par Nicolas Sarkozy et François Holande, Attali a tout le profil pour intéresser des aspirants au pouvoir comme Idrisa Seck soucieux de cultiver des réseaux pour y arriver…« , a affirmé le journaliste Cheikh Yérim Seck.

Par rapport à cette rumeur sur la candidature de Bougane, ce sont les Renseignements généraux qui l’ont écrit. Mais, je dois dire que cela s’est fait dans la précipitation. Je le connais depuis longtemps.

C’est même Serigne Mbacké Sokhna Lo qui me l’a présenté. On entretient de bons rapports et il me consulte sur beaucoup de choses. Maintenant, s’il se décide à faire de la politique et qu’il me consulte, je lui donnerai mon avis.

Mais, je peux dire qu’il cherche quelque chose. Et c’est légitime. J’ajoute que tout sénégalais peut avoir cette légitimité, car, depuis les indépendances, les politiques nous dirigent et ont montré leurs limites.

S’il fait le travail qu’il doit faire, il peut devenir un candidat sérieux. Tout dépendra de l’image qu’il montrera, le discours et la cible. Macron est un bel exemple.

A travers un communiqué rendu public vendredi, le porte-parole de l’Alliance des forces de progrès (Afp) dément l’information selon laquelle le président Moustapha Niasse aurait chamboulé les  plans de Macky Sall en ce qui concerne le remaniement ministériel. Prenant le contrepied de Cheikh Yerim Seck, il assure que “le président de la République n’a jamais demandé au président de l’Assemblée nationale de renoncer à quelque responsabilité que ce soit”. Selon lui, “le prétendu refus de  Moustapha Niasse est donc une vue de l’esprit, une contrevérité monstrueuse, d’autant plus que les institutions de la République ne sauraient faire l’objet d’une curée, dans une démocratie stable comme la nôtre, qui obéit à la réalité et aux impératifs du terrain». La même laisse aussi entendre que Cheikh Yerim Seck s’est livré « sans sourciller à des constructions d’une gravité extrême, allant jusqu’à inventer un entretien en tête-à-tête entre le président de la République et le président de l’Assemblée nationale, sur de prétendues négociations au sommet ». « Moustapha Niasse n’a été demandeur à aucune étape de sa carrière administrative et politique. Ce constat intangible reste d’actualité. Il n’y a pas eu l’ombre de négociations autour de la présidence de l’Assemblée nationale, parce que ce n’était pas nécessaire » ajoute porte-parole de l’Afp. Il ne manque pas, dans la même veine, d’affirmer que “depuis quelques jours, à l’approche de l’établissement  de la liste des membres du gouvernement et de l’installation du Bureau de la 13ème législature, il s’opère de manière insidieuse une campagne de désinformation éhontée sur la personne du Président Moustapha Niasse” ». Il s’agit, à ses yeux, d’un “complot en porte-à-faux avec les intérêts stratégiques de notre pays, qui n’a guère besoin de plonger dans la médiocrité”.