Une querelle pour la priorité sur la route, des nerfs tendus, il sort son pistolet et tire… Regardez,

Les transporteurs ne veulent pas entendre parler d’un arrêté leur interdisant de ne plus circuler au-delà de 22 heures.

Trouvés à la gare des baux maraichers, ils indiquent n’accorder aucun crédit à cette mesure annoncée imminente par le ministre des Transports, Abdoulaye Daouda DIALLO.

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Le gouvernement du Sénégal a décidé d’interdire prochainement la circulation interurbaine entre 22 heures et 6 heures, pour lutter contre la récurrence des accidents de circulation la nuit, a annoncé, jeudi, à Kaolack (centre), Abdoulaye Daouda Diallo.

Face à la multiplication des attaques contre des civils et des forces de sécurité dans le nord et le centre du Mali, le chef d’État-major général des armées a interdit jeudi la circulation des motos et des pick-up dans plusieurs cercles des régions de Ségou, Mopti et Tombouctou.

La situation sécuritaire ne cesse de se dégrader ces derniers jours dans le centre et le nord du Mali. La semaine dernière, en 72 heures, près de 50 personnes – 26 civils et 18 soldats – ont été tuées dans différentes attaques à Boni, Soumpi, ou encore Ménaka. Un bilan très lourd, qui a conduit les responsables militaires maliens à prendre une décision drastique : l’interdiction de circuler à moto ou à pick-up dans plusieurs cercles des régions de Ségou, Mopti, et Tombouctou.

Cette mesure a été annoncée dans un communiqué signé le 1er février par le général Moussa Keïta, le chef d’état-major général des armées. Plusieurs cercles du Centre régulièrement visés par des attaques de groupes jihadistes sont concernés, comme ceux du Macina, de Mopti, ou encore de Ténenkou. Les cercles de Niafunké, où a eu lieu l’attaque qui a tué 14 soldats à Soumpi, et de Douentza, où une mine a tué 26 civils Maliens et Burkinabè.

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Les caméras du journal l’As, consulté par Actunet, ont filmé plusieurs fois le ministre de l’Intérieur à bord d’un véhicule banalisé dans la circulation à Dakar. C’est ainsi qu’il est tombé sur un camion qui a bloqué la circulation au coeur de Dakar-Plateau. Le chauffeur à garer sur la route avant de disparaître.

le Ministre est descendu de son véhicule mais à sa grande surprise, il n’y avait personne à bord du camion. Il a ainsi appelé le Commissaire de Dakar afin que ce dernier envoi des éléments pour déplacer le camion. Les chauffeurs sont avertis, en pleine circulation, ils peuvent désormais tomber sur le premier policier du Sénégal.

D’ici quelques mois, plus aucun “car rapide” ou “Ndiaga Ndiaye” ne sera plus aperçu dans la circulation au Sénégal. En effet, il y a, depuis 2015, une opération de retrait des moyens de transport précités. Un total de 1607 véhicules sont mis hors circuit, depuis cette date.

Selon le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), il ne reste que 900 véhicules – cars rapides et Ndiaga Ndiaye – à retirer de la circulation. Ces derniers seront remplacés par des voitures de meilleure capacité.