commissaire sadio – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Tue, 26 Feb 2019 21:04:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png commissaire sadio – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Des dérives irresponsables aux conséquences imprévisibles https://actunet.net/actualite/des-derives-irresponsables-aux-consequences-imprevisibles/ https://actunet.net/actualite/des-derives-irresponsables-aux-consequences-imprevisibles/#comments Tue, 26 Feb 2019 21:04:53 +0000 http://actunet.net/?p=139133 « Aucune force, si puissante soit-elle, ne peut maitriser la colère incompressible d’un peuple spolié et longtemps martyrisé » Le dimanche 24 Février 2019, les Sénégalais ont été appelés aux urnes pour choisir leur futur Président de la République. Ils se sont massivement rendus dans les différents lieux et bureaux de vote pour manifester leur claire volonté […]]]>

« Aucune force, si puissante soit-elle, ne peut maitriser la colère incompressible d’un peuple spolié et longtemps martyrisé »

Le dimanche 24 Février 2019, les Sénégalais ont été appelés aux urnes pour choisir leur futur Président de la République. Ils se sont massivement rendus dans les différents lieux et bureaux de vote pour manifester leur claire volonté de sacrifier à leurs devoirs civiques inaliénables. Et, à part quelques irrégularités qui n’ont en rien entaché de manière notable la sincérité du scrutin, l’élection s’est déroulée dans un calme qui a démontré à suffisance la maturité de notre peuple.

Alors que les différents états-majors procédaient à la compilation des données envoyées par leurs représentants, voilà que le sieur Mohamed Boune Abdallah Dionne prononce, annonce et confirme, à travers les médias d’Etat toujours complaisants et complices des autorités, la victoire et surtout la réélection au premier tour de son candidat avec un taux fluctuant entre 54% en ouolof et  57% en français. Ou se trouve la vérité ? Et quand la vérité se cherche, le mensonge qui rôde autour en profite pour s’installer et vouloir s’imposer.

En acceptant d’aller au charbon pour s’acquitter de cette mission dégradante et ingrate, le sieur Boune Abdallah Dionne ne fait que confirmer le profil d’une personne veule, d’un factotum servile et d’un séide sans personnalité ni caractère. Tout le monde est d’accord pour reconnaitre que jamais dans son histoire le Sénégal n’a eu un Premier aussi insignifiant, inexistant et d’une incompétence affligeante.

L’acte posé par Boune Abdallah Dionne est d’autant plus grave qu’il a, en toute connaissance de cause, violé une loi de la République, en l’occurrence le code électoral dont il est tenu d’observer et de faire observer les dispositions. Il est utile de préciser que le processus électoral comporte deux phases ; une première qui concerne l’organisation technique qui relève du ministère de l’Intérieur et une seconde relative à la compilation et à la proclamation des résultats d’abord provisoires par la Commission nationale, ensuite définitifs par le Conseil constitutionnel dont il ne faut rien attendre qui puisse aller à l’encontre des desiderata de leur mentor. En prenant l’initiative de donner des résultats qu’aucun des organes habilités n’a proclamés, le sieur Boune Abdallah Dionne s’engage dans une voie non seulement aventureuse et très hasardeuse mais très dangereuse pour la stabilité de notre pays qui se passerait volontiers de pyromanes. Lui et son candidat qui a la très désagréable propension à ne jamais mener un combat frontal, espèrent et croient fermement pouvoir violer la loi impunément et imposer leur éventuelle forfaiture à tout un peuple ; et la seule explication d’une telle assurance et d’une telle confiance est le soutien promis par des amis de l’Hexagone qui ont  déjà mis à contribution leurs relais médiatiques et leurs officines occultes pour une grande entreprise de désinformation et d’intoxication.

Les résultats annoncés seraient préfabriqués, et l’audace de les publier  nuitamment à travers les médias d’Etat, repose sur l’assurance qu’ils ont de pouvoir bénéficier du soutien des forces de défense et de sécurité qu’ils pourront mettre à contribution. Ces dernières auraient été surarmées pour tuer dans l’œuf et éventuellement réprimer violemment toute velléité de contestation populaire. Je le dis et le réaffirme comme je l’ai toujours dit et réaffirmé, aucune force, si puissante soit-elle, ne peut maitriser la colère incompressible d’un peuple en colère. L’histoire abonde d’exemples illustratifs de mes propos. Aussi, comme je n’ai eu de cesse de le seriner chaque fois que j’en ai l’opportunité, lancé-je un appel fraternel, patriotique et citoyen aux forces de défense et de sécurité, pour qu’elles adoptent en toutes circonstances, une posture républicaine et qu’elles se mettent toujours au service exclusif du peuple souverain délégateur de tous les pouvoirs et de toutes les légitimités.

Les forces de défense et de sécurité qui ne sont point des ignares, savent en leur âme et conscience que les autorités de ce pays ont pris sur elles la lourde responsabilité d’enfreindre  volontairement et manifestement les lois de la République et de mettre, ainsi, en péril l’unité et la cohésion nationale mais aussi la paix sociale et la tranquillité publique. Vous êtes la grande muette et non la grande mouette comme veulent vous considérer certains politiciens de petite envergure qui, à longueur de discours  et à tort et à travers, ne cessent de dire que force restera à la loi, en pensant pouvoir vous faire exécuter n’importe quel ordre. Ils ignorent tout de votre fierté, de votre noblesse, de votre dignité, de votre sens élevé de l’honneur et du respect que vous avez pour votre peuple, ce vaillant peuple dont vous êtes issus et qui vous manifestera toujours sa reconnaissance pour tous les sacrifices incommensurables et inimaginables consentis pour le défendre. Gardez-vous d’humilier ce peuple. Il vous faut comprendre  que quand l’oppression est légalisée, la révolte devient légitime. En ces heures graves de l’existence de notre nation, vous avez l’obligation d’assumer les responsabilités historiques que vous impose votre devoir patriotique.

Quant à vous braves magistrats, il faut reconnaitre et accepter que le sieur Mohamed Boune Abdallah Dionne vous a infligé une gifle retentissante en violant allègrement la loi et en ignorant superbement vos prérogatives dans le processus électoral. Les tenants du pouvoir actuel pensent que tous les magistrats sont d’une docilité et d’une servilité qui les rendent malléables et corvéables à souhait. Il vous appartient de relever le défi public qu’ils vous ont lancé. Votre dignité ne doit souffrir d’aucune agression encore moins de quelque condescendance de la part d’un quelconque politicard.

Chers compatriotes, l’heure est grave ; nous sommes tous interpellés. Ce ‘est point une affaire  des seuls opposants, le peuple dans toutes ses composantes (femmes, jeunes, étudiants, acteurs économiques, artistes, enseignants, militaires et paramilitaires, chefs religieux, troisième âge etc…) doit s’impliquer. Et il s’agira d’être prêt à consentir tous les sacrifices nécessaires pour que la vérité des urnes soit respectée ; et le sacrifice on le fait ou on le fuit. Acceptons et engageons-nous à le faire.

Quant au Président sortant Macky SALL, je lui demande, au nom du respect qu’il doit à son peuple, de rester au pays comme les autres candidats et d’attendre stoïquement la proclamation des résultats. Les Sénégalais ne sont pas des écervelés ; si les résultats authentifiés des procès-verbaux le donnent vainqueur au premier tour sans contestations sérieuses des autres candidats, ces derniers à l’unisson avec le reste du peuple le féliciteront avec fair-play. Par contre s’il refuse de reconnaitre sa défaite et décide de confisquer les suffrages des Sénégalais, il provoquera des troubles d’une gravité extrêmes dont il sera seul à en assumer l’entière et totale responsabilité

Le prochain Président de la République devra comprendre que, désormais, rien ne sera plus comme avant, les Sénégalais ont décidé de prendre leur destin en main.

« LE POUVOIR AU PEUPLE, LES SERVITUDES AUX  GOUVERNANTS »

            Dakar le 25 Février 2019                                   Boubacar SADIO

Commissaire divisionnaire de police

De classe exceptionnelle à la retraite.

]]>
https://actunet.net/actualite/des-derives-irresponsables-aux-consequences-imprevisibles/feed/ 1 139133
Le Commissaire Sadio ”publie” son ”Sénégal au coeur” https://actunet.net/actualite/le-commissaire-sadio-publie-son-senegal-au-coeur/ https://actunet.net/actualite/le-commissaire-sadio-publie-son-senegal-au-coeur/#respond Thu, 13 Dec 2018 16:07:14 +0000 http://actunet.net/?p=135636 Monsieur le Président de la République, Permettez à ma très modeste personne de vous adresser ses très vives et sincères félicitations pour votre livre qui constitue à bien des égards une œuvre littéraire que l’on peut apprécier différemment. Ce livre intitulé « Sénégal au cœur » est une initiative qui mérite d’être magnifiée. Seulement, compte tenu de vos […]]]>

Monsieur le Président de la République,

Permettez à ma très modeste personne de vous adresser ses très vives et sincères félicitations pour votre livre qui constitue à bien des égards une œuvre littéraire que l’on peut apprécier différemment. Ce livre intitulé « Sénégal au cœur » est une initiative qui mérite d’être magnifiée. Seulement, compte tenu de vos immenses charges et lourdes responsabilités, je me demande comment vous avez pu trouver le temps nécessaire pour vous consacrer à la rédaction d’un livre ? En effet, ce n’est pas chose facile ; c’est un travail intellectuel qui demande beaucoup de réflexion, de concentration, d’écritures, de ratures et de réécritures. Aussi certaines personnes doutent que vous en soyez réellement l’auteur.

Monsieur le Président de la République, les personnes avisées ont vite décelé le plagiat au niveau du titre. Je ne m’y connais trop en littérature, mais permettez-moi de dire qu’il n’y a aucune inspiration, aucune imagination encore moins une originalité quelconque dans votre livre dont le titre est particulièrement lapidaire, elliptique, laconique. Les critiques littéraires opportunistes ne tariront pas d’éloges et présenteront votre livre comme un chef d’œuvre de littérature ; ils exagéreront pour ajouter que vous avez une finesse d’écriture et une délicatesse de langage comparables et dignes des grands auteurs de la pléiade, du parnasse ou du romantisme. Les plus audacieux diront que jamais notre pays n’a eu un écrivain d’un si grand talent.

Monsieur le Président de la République, chacun a le droit et la liberté d’apprécier votre ouvrage comme il l’entend ; le Sénégal au cœur de quoi ? Aussi, excuserez-vous mon impudence pour avoir osé compléter votre titre comme suit :

LE SENEGAL AU COEUR :

-des contre-vérités et des mensonges ;

-de la fourberie et de la tromperie ;

-des reniements et des abjurations ;

-de la parole donnée et trahie ;

-des promesses mutilées et des engagements oubliés ;

-des détournements de deniers publics ;

-de la réification des institutions ;

-de la vassalisation de l’Assemblée nationale ;

-de l’instrumentalisation de la justice ;

-de l’éloge de la transhumance ;

-des faux rapports de présentation ;

-du délit d’initiés dans l’attribution de blocs pétrolifères ;

-du favoritisme et du clanisme ;

-de l’ethnicisme dans les nominations ;

-de la politisation outrancière de l’administration ;

-du bradage des réserves foncières ;

-du parrainage présidentiel des activités ludiques ;

-de la négation des valeurs positives ;

-de la répression comme mode de gestion ;

-de la restriction des libertés publiques ;

-de l’impunité et de la non redevabilité ;

-de l’arrogance et de l’indécence ;

-de l’achat de conscience ;

-des milliards volés par un seul fonctionnaire ;

-des délinquants économiques protégés ;

-des dossiers mis sous le coude ;

-de l’insécurité grandissante ;

-des tensions de trésorerie ou budgétaires ;

-de l’éducation chahutée et de la santé méprisée ;

-d’intellectuels et de patrons de presse stipendiés ;

-de populations réduites en bétails électoraux ;

-d’un processus électoral vicié et vicieux ;

-d’un réseau de chemins de fer démantelé ;

-d’un TER couteux, inutile, inapproprié et inopportun ;

-des marchés de gré à gré sur des montants astronomiques ;

-de la concussion et de la corruption ;

-d’élites fumeurs de chanvre et consommateurs de drogue ;

-de certains marabouts concupiscents ;

-de la franc-maçonnerie au cœur de l’Etat ;

-de l’incompétence et de la médiocrité ;

-ETC…

Monsieur le Président de la République, votre livre m’a appris que c’est tardivement que vous avez découvert votre lignée guerrière. Peut-être que par le passé vous n’en étiez pas informé. En effet, Sada NDIAYE nous a informés que votre Maitre Abdoulaye WADE lui avait demandé de vous amener au Fouta pour que vous fassiez connaissance avec vos parents. Pourquoi les aviez-vous ignorés ? Aviez-vous le complexe de vous en réclamer ? Dieu seul sait.

Monsieur le Président de la République, vous avez déclaré être issu d’une lignée guerrière, peut-être ; mais toujours est-il que vous n’en avez pas hérité les vertus de courage et de témérité. Un guerrier mène toujours un combat frontal et ne surprend jamais ses adversaires ; un guerrier n’use jamais de subterfuges encore moins d’expédients pour écarter ou éviter ses adversaires ; un guerrier ne court pas pleurnicher à genoux devant un marabout, citoyen ordinaire, parce qu’il est menacé de prison ; un guerrier se comporte comme Abdoulaye WADE , Idrissa SECK et Karim WADE qui ont affronté les rigueurs de la prison dans la dignité.

Quant à Sandrine, nos pauvres tympans en ont assez d’en entendre parler tout le temps. Nous pouvons comprendre que, quand une fille belle, pulpeuse et callypige de surcroit est inaccessible à un homme, ce dernier fantasme toujours sur elle. Ce n’est peut-être votre cas, mais de grâce, les Sénégalais ont d’autres préoccupations plus sérieuses que d’ergoter sur les rondeurs de la belle Sandrine. Vous avez évoqué votre ami Souleymane Ndéné NDIAYE ; on m’aurait dit que vous fréquentiez une maison à la Sicap. Je n’ose pas trop m’avancer parce que ma mémoire me joue souvent des tours. Mais enfin !

Monsieur le Président d la République, il y a beaucoup d’omissions volontaires dans votre récit. Vous n’avez pas relaté quand vous étiez à la totale et entière disposition de Karim Meissa WADE, quand vous faisiez le pied de grue, tout penaud, devant chez Maitre WADE et devant chez Idrissa SECK. Tout se sait, mais toute chose n’est pas bonne à dire. A la lecture du livre, il me semble percevoir un certain narcissisme de mauvais aloi.

Monsieur le Président de la République, à tout prendre, retenez simplement que votre fameux livre est un véritable NAVET bon pour être vendu par un bouquiniste grabataire mais pas pour figurer dans les rayons d’une bibliothèque sérieuse. Votre bouquin va générer des millions, à coup sûr, tout simplement parce que vos affidés vont en acheter par centaines voire par milliers pour les plus zélés. Mais puisque c’est pour une cause noble et humanitaire il n’y a pas lieu de leur en tenir rigueur, une occasion pour eux de restituer une partie de l’argent public volé.

VIVE LE SENEGAL AU CŒUR MEURTRI, LACERE ET POIGOIGNARDE

Boubacar SADIO

Commissaire divisionnaire de police de

Classe exceptionnelle à la retraite.

]]>
https://actunet.net/actualite/le-commissaire-sadio-publie-son-senegal-au-coeur/feed/ 0 135636
Aly Ngouille Ndiaye – Votre Silence serait-il un aveu de culpabilité ? https://actunet.net/featured/aly-ngouille-ndiaye-votre-silence-serait-il-un-aveu-de-culpabilite/ https://actunet.net/featured/aly-ngouille-ndiaye-votre-silence-serait-il-un-aveu-de-culpabilite/#respond Thu, 01 Nov 2018 16:01:54 +0000 http://actunet.net/?p=134347 A  MONSIEUR  ALY  NGOUILLE   NDIAYE, MINISTRE DE L’INTERIEUR ;                    VOTRE SILENCE SERAIT-IL UN AVEU DE CULPABILITE ?   Monsieur le Ministre, je vous avais publiquement interpellé sur de très graves accusations portées contre vous par le sieur Abdoul MBAYE, ancien Premier Ministre du Président Macky Sall. En effet, ce dernier , contre signataire des deux décrets […]]]>

A  MONSIEUR  ALY  NGOUILLE   NDIAYE, MINISTRE DE L’INTERIEUR ;

                   VOTRE SILENCE SERAIT-IL UN AVEU DE CULPABILITE ?

 

Monsieur le Ministre, je vous avais publiquement interpellé sur de très graves accusations portées contre vous par le sieur Abdoul MBAYE, ancien Premier Ministre du Président Macky Sall. En effet, ce dernier , contre signataire des deux décrets attribuant des permis de recherches et d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux à Petro-Tim Ltd, a déclaré à plusieurs reprises et ne cesse de le faire chaque fois que l’occasion lui en est donnée, que les décrets avaient été signés sur la base de vos rapports de présentation qui comportaient de fausses informations dans le but manifeste et le dessein malveillant et évident de surprendre la vigilance du Chef de l’Etat, de le tromper et d’emporter son adhésion en abusant de sa confiance.

J’avais dit que c’était une forfaiture d’une exceptionnelle gravité et qu’un faux d’une telle dimension et à un si haut niveau de responsabilité au cœur de l’Etat pose un véritable problème de crédibilité des membres du Gouvernement et de fiabilité de nos institutions.

Monsieur le Ministre, depuis lors, vous n’avez guère daigné vous manifester, encore moins réagir, ne serait-ce que timidement. Je suis au regret de vous dire que vous ne pouvez pas continuer à opposer à ce qui apparait aujourd’hui comme une interpellation collective et citoyenne, un silence qui frise le mépris. Vous exercez vos fonctions au nom et pour le compte du peuple souverain qui, à ce titre, a un droit de regard sur vos faits, gestes et paroles. La nouvelle constitution consacre les ressources naturelles comme un bien commun, une propriété indivise et inaliénable de l’ensemble des citoyens de ce pays ; c’est ainsi que chaque Sénégalais , quel que soit son niveau de responsabilité ou sa position sociale, a le droit de vous interpeller sur cette affaire sulfureuse, rocambolesque et scandaleuse relative à Pétro-Tim et vos rapports entachés de faux. Vous êtes soumis à une obligation de redevabilité.

Monsieur le Ministre, c’est une exigence républicaine et une obligation morale pour vous de prouver votre innocence, votre probité par rapports à ces gravissimes accusations. Il vous appartient de démontrer que vos mains ne se sont pas salies dans le cambouis de l’or noir et de montrer de manière claire que vous n’êtes point ce ministre vicieux, ce faussaire impavide qui, volontairement, consciemment, consciencieusement et à dessein, a osé soumettre à la signature du Président de la République des projets de décrets contenant des informations erronées et tronquées. Et aussi longtemps que vous vous obstinerez à vous taire, vous serez toujours considéré comme coupable d’une grave forfaiture au détriment des intérêts supérieurs de la nation. Comprenez que votre silence assourdissant ainsi que votre mutisme éloquent à souhait ne peuvent et ne font que vous desservir.

Monsieur le Ministre, ne considérez point  mes interpellations récurrentes  comme un acharnement de mauvais aloi sur votre personne, que je respecte certes, mais qui ne m’intéresse guère. Il se trouve que les accusations sur vous sont d’une extrême gravité par rapport à vos fonctions publiques et vos responsabilités gouvernementales. Jamais dans l’histoire de notre jeune république, et dans aucun gouvernement que je sache, un ministre, à fortiori chargé de l’Intérieur, n’a été l’objet d’une telle accusation. C’est d’autant plus embarrassant et inquiétant que vous êtes en charge d’un ministère de souveraineté, d’une importance stratégique qui en fait un département très sensible. Vos attributions vous amènent tous les jours à fournir au Président de la République des informations et des renseignements de tous ordres sur la marche du pays, sur nos rapports avec nos voisins, sur certaines personnalités politiques et du monde économique, sur les menaces terroristes etc. … N’est –il pas légitime de se poser des questions sur la fiabilité de ces informations et de ces renseignements s’il est prouvé que dans l’affaire Pétro-Tim, vous avez effectivement produit du faux ?

Aussi, avec insistance et je ne me lasserai de le faire, vous exhorté-je à édifier l’opinion nationale et même internationale et à prouver que vous n’êtes en rien responsable ni coupable de ce dont on vous accuse. Il ne saurait être question pour nous Sénégalais d’accepter qu’un faussaire présumé soit à la tête du Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique. C’est potentiellement risqué et dangereux.

Monsieur le Ministre, la chance de nos gouvernants est d’avoir à gérer un peuple qui souffre de carence mnémonique et de défaillance mnésique qui le rend prompt à dissiper dans les effluves de l’oubli tous les scandales qui, chaque fois, défraient la chronique. Aussi, l’ayant compris et assimilé, chaque fois qu’un scandale est soulevé, l’autorité fautive s’emmure dans un silence, se fait tout petit, laisse passer l’orage pour ensuite revenir au-devant de la scène sous la forme d’une exhibition médiatique de mauvais gout pour se réhabiliter. C’est cette propension maladive et cette fâcheuse tendance de nos populations qu’il faut combattre pour que les délinquants et grands bandits de la République soient constamment traqués et mis hors d’état de nuire. Les média ont un rôle éminent à jouer, un rôle de rappel et de réactualisation des faits. L’Affaire Petro-Tim, les 52 milliards des cartes nationales d’identité, les 29 milliards de la Prodac, le cas Mamour Diallo, les scandales du COUD, de la Poste, les grés à grés du ministère de la pêche, les liaisons dangereuses d’une certaine Fondation, ces riches hommes d’affaires qui ont commencé par la drogue, sont autant de sujets qui doivent alimenter les débats de tous les jours.

Monsieur le Ministre, il se dit qu’à cause de cette affaire Petro-Tim, vous auriez peur de perdre le pouvoir parce que persuadé qu’un nouveau régime vous ferait comparaitre devant les juridictions de jugement. Vos craintes sont plus que justifiées ; seulement je puis vous assurer que vous ne serez pas seul et qu’un grand nombre de ministres dont certains de vos prédécesseurs vous accompagneront ; de même qu’une flopée de directeurs généraux et de directeurs.

Monsieur le Ministre, sur un autre registre, notamment celui de l’élection présidentielle, je vous demanderai d’épargner à notre pays une situation de tensions, de tourments et de soubresauts. Je peux comprendre le désir ardent du Président Macky Sall de vouloir rempiler, à la limite, c’est légitime ; mais que cela se fasse à la loyale, dans le respect des principes d’équité et d’égalité de tous les candidats. Qu’il ne vous vienne surtout pas à l’esprit de vouloir écarter qui que ce soit. Et si tant est que vous êtes animé par le souci de la transparence, mettez le fichier à la disposition et à la portée de tout le monde sans délai.

Monsieur le Ministre, l’occasion m’est donnée d’interpeller les prétendus « sages » de nos plus hautes juridictions en leur demandant d’assumer totalement leurs responsabilités et de prendre leurs décisions en se fondant sur la crainte révérencieuse d’Allah Le Tout-Puissant, Le Seul Vrai Juge. Et avec tout le respect que je leur dois, je suis tenté de récuser le titre de «  sage » à l’un d’entre eux qui, quand il officiait à l’intérieur du pays, s’acoquinait avec des individus pas très recommandables, frayait avec le frère d’un business man douteux et faisait montre à l’endroit des multiplicateurs de billets d’une indulgence et d’une compréhension qui agaçaient les policiers. Bon !je concède qu’il a pu changer et qu’il s’est bonifié en sagesse ; le cas échéant je lui présente mes respects. C’est le charme de notre justice, notamment au niveau de la chaine pénale, les différents acteurs se connaissent.

Monsieur le Ministre, tout le monde sait que vous avez fait le pari de faire gagner votre candidat dès le premier tour, en sachant parfaitement qu’une telle  éventualité est écartée par tous les sondages et les prévisions les plus optimistes. Je sais aussi que les Forces de sécurité seront mises à contribution ; de quelle manière, dans quel sens et dans quelle perspective, je ne saurais le dire. Toutefois à ces dernières, je réitère mes propos d’antan, pour leur dire que leurs membres sont des fils et des filles du peuple qui ne doivent servir que les intérêts supérieurs de ce même peuple souverain. Je les exhorterai à toujours être loyaux vis-à-vis des institutions républicaines parce qu’étant astreints à la discipline la plus rigoureuse ; seulement, et puisque la France nous sert de référence, vous me permettrez d’évoquer le Code de déontologie de la Police nationale (article 17) qui affirme que les fonctionnaires de police ont un devoir de désobéissance quand l’ordre est  « manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public ». C’est toute la délicatesse et l’ingratitude de leur métier. Cependant personne ne pourra leur reprocher de bien réfléchir avant d’agir ; l’essentiel, que leur action s’inscrive dans le sens des intérêts supérieurs du Peuple souverain qui a prééminence sur tout citoyen, quelle que soit sa station. Que chacun des acteurs de la scène politique agisse selon sa conscience, ses convictions et les impératifs de son devoir ; le Peuple appréciera, l’Histoire témoignera, Dieu jugera.

Monsieur le Ministre de l’Intérieur en charge des cultes, je ne saurais terminer sans exprimer mes doutes sur les convictions religieuses de Son Excellence Macky SAll. A mon avis, se méprendre pour dire « Salatul Ala Fatiha » et ensuite ignorer tout simplement le vrai sens du Magal, pour quelqu’un qui se réclame mouride, n’est rien d’autre que la réminiscence des convictions communistes et marxistes du Président Macky, militant convaincu et invétéré de la gauche révolutionnaire qui a toujours considéré la religion comme l’opium du peuple. Pour lui les marabouts ne peuvent être que des citoyens ordinaires. Les clergés Tidiane et Mouride doivent se méfier des allégeances opportunistes de nos politiciens qui ne croient qu’en leur chapelle personnelle et refuser toute complaisance ou laxisme avec nos tartufes, notamment les mourides de circonstances; malheureusement au Sénégal il arrive souvent que la spiritualité cède devant la vénalité. ; Qu’Allah nous Couvre de Sa Grace éternelle, nous Assiste et nous Préserve des hypocrites, des fourbes et des bigots.

 Boubacar   SADIO

Commissaire Divisionnaire de police

De classe exceptionnelle à la retraite

]]>
https://actunet.net/featured/aly-ngouille-ndiaye-votre-silence-serait-il-un-aveu-de-culpabilite/feed/ 0 134347
Le Commissaire Sadio fusillent les transhumants https://actunet.net/featured/le-commissaire-sadio-fusillent-les-transhumants/ https://actunet.net/featured/le-commissaire-sadio-fusillent-les-transhumants/#respond Thu, 18 Oct 2018 18:27:32 +0000 http://actunet.net/?p=134020                 LA  FAUNE  DES  BETES  IMMONDES «   O vous qui croyez ! Les Païens sont une souillure » (sourate 9-verset 28) » Chers compatriotes, permettez à ma très modeste personne de paraphraser, avec toute l’humilité qui y sied et la vénération requise, ces mots tirés du Saint Coran, pour m’exclamer et vous interpeller en ces termes : « O vous dignes […]]]>

                LA  FAUNE  DES  BETES  IMMONDES

«   O vous qui croyez ! Les Païens sont une souillure » (sourate 9-verset 28) »

Chers compatriotes, permettez à ma très modeste personne de paraphraser, avec toute l’humilité qui y sied et la vénération requise, ces mots tirés du Saint Coran, pour m’exclamer et vous interpeller en ces termes : « O vous dignes citoyens ! Les Transhumants sont une souillure ».

Le landerneau politique de notre pays nous offre un spectacle hideux de puanteur par les comportements honteux et déshonorants de nos politiciens qui s’adonnent sans vergogne à un vil marchandage. Nous assistons à un véritable mercato politique qui explique une transhumance tous azimuts.

Le mot est lâché ; la transhumance. Et en réalité, il s’agit bel et bien de transhumance, c’est-à-dire le déplacement saisonnier d’un troupeau en vue de rejoindre une zone, un espace où il pourra se nourrir. D’habitude c’est le fait d’animaux ; mais aujourd’hui, cette pratique est réalisée par des humains et plus spécifiquement par des politiciens sans fierté qui ne recherchent et ne se complaisent que dans le confort, la quiétude matérielle et l’aisance financière. Et, ils iront les chercher ou que cela puisse se trouver et à n’importe prix.

La transhumance a pris des proportions inquiétantes ; et c’est le Président Macky SALL qui avait qualifié cette pratique malsaine et abjecte de cancer de la vie politique, qui, aujourd’hui, s’en fait le chantre et le héraut, reniant ainsi, toute honte bue ses anciennes convictions. Et ce, publiquement sans aucune pudeur. Je n’aurais de cesse de dire que les transhumants sont des êtres immondes, immoraux, amoraux, détestables et honnis dont la valeur marchande est égale voire inférieure à celle des chèvres et des gallinacés offerts en vente dans les « loumas ». Ils constituent une horde de chacals et d’hyènes affamés et gloutons qui ne cherchent qu’à être rassasiés quelle que soit la qualité de la pitance offerte, l’essentiel étant de satisfaire leur instinct alimentaire. Ce sont tous sans exception des canailles qui suscitent dégout et répugnance. Sont tout aussi détestables et exécrables ceux-là qui les accueillent avec satisfaction et un plaisir malsain.

Comment ne pas s’indigner devant un Président qui jubile d’avoir pécher un gros poisson ? La déclaration de Macky SALL à propos de Moussa SY n’est ni gratuite ni fortuite encore moins innocente ; c’est une annonce anticipée de la victoire de Benno bokk yaakar à Dakar. C’est l’occasion de dire à haute et intelligible voix que la coalition présidentielle n’a pas gagné les législatives à Dakar ; ils le savent et le Président le leur a signifié lors d’une réunion restreinte. Les ordres de missions produits en quantité industrielle ont effectivement permis le détournement du sens du vote des Dakarois, notamment aux Parcelles assainies et de proclamer une victoire factice et fictive. Un travail d’enquête approfondie, professionnelle et technique a permis de le prouver aisément. Nous n’en dirons pas plus pour l’heure.

Il y a de quoi s’inquiéter quant à la trajectoire prise par notre pays dont les dirigeants, à commencer par leur chef, prônent la promotion des anti- valeurs qui porteront un énorme tort aux générations futures. La boussole sociale est totalement dérèglée, l’absence de repères est manifeste ; tout ceci, parce que la classe dirigeante veut continuer à bénéficier de prébendes et à jouir de l’argent public sans aucun effort ni contrepartie faite de sacrifices et d’engagement patriotique.

L’élection présidentielle du 24 Février 2019 doit donner l’occasion au peuple sénégalais d’en finir une bonne fois pour toute avec la transhumance ; il suffira et s’agira de se débarrasser de cette vielle et ancienne classe politique composée essentiellement d’archéo-politiciens qui, obstinément refusent de céder la place aux jeunes générations.

« DIEU n’Aime pas les traitres.» (Sourate 8- verset 59)

Boubacar SADIO

Commissaire divisionnaire de police

De classe exceptionnelle à la retraite

Ancien DGA de la Police Nationale.

 

 

 

]]>
https://actunet.net/featured/le-commissaire-sadio-fusillent-les-transhumants/feed/ 0 134020
Lettre au maire de Dakar – À MON CHER KHALIFA https://actunet.net/actualite/lettre-au-maire-de-dakar-a-mon-cher-khalifa/ https://actunet.net/actualite/lettre-au-maire-de-dakar-a-mon-cher-khalifa/#comments Mon, 16 Apr 2018 17:26:23 +0000 http://actunet.net/?p=117861 À MON CHER KHALIFA   « Au sein de la mort la vie persiste » « Au sein de l’obscurité la lumière persiste » « Au sein du mensonge la verité persiste »   Cher ami le vendredi 30 Mars2018, dans la salle 4 du tribunal de Grande instance de Dakar, le juge Lamotte a prononcé le verdict qui vous a […]]]>

À MON CHER KHALIFA

 

« Au sein de la mort la vie persiste »

« Au sein de l’obscurité la lumière persiste »

« Au sein du mensonge la verité persiste »

 

Cher ami le vendredi 30 Mars2018, dans la salle 4 du tribunal de Grande instance de Dakar, le juge Lamotte a prononcé le verdict qui vous a condamné à cinq ans de prison ferme assortis d’une amende de cinq milions (5000000) de francs. Si la sentence a surpris beaucoup de personnes, elle était prévisible en ce qui me concerne, étant bien informé des raisons et motifs à l’origine du procès Le déroulement du procès émaillé de diverses péripéties de toutes sortes, quelquefois provoquées délibérément et à desseins,  indiquait clairement que son issue ne pouvait être qu’une condamnation ; le dispositif sécuritaire déployé le jour même du prononcé était suffisamment éloquent.

Malgré tout, ce verdict me laisse perplexe en ce sens qu’il pose des problèmes et suscite des interpellations qui dépassent la culture juridique et judiciaire du modeste et ignare citoyen que je suis. J’aimerais vraiment que l’on m’explique que  pour une accusation aussi grave portant sur deux milliards de francs (2000000000) qu’il vous inflige une amende de cinq millions (5000000) de francs. Il faut reconnaitre que le hiatus est démentiel entre les deux montants. J’aimerais que l’on me désigne de manière claire et nette les personnes morales ou physiques qui ont été victimes de cette prétendues escroqueries .Le cas échéant, ont-elles porté plainte. Et du peu que je connais en matière de droit spécial, l’escroquerie doit nécessairement comporter des manœuvres frauduleuses antérieurement au gain escompté. Dans le cas de la caisse d’avance, les percepteurs  remettaient  l’argent pour ultérieurement  exiger les justificatifs. Ce n’est pas de l’escroquerie, c’est autre chose. A-t-on établi de manière non  équivoque l’intention constitutive de l’élément moral de l’infraction qui vous est imputable.

 

CHER AMI Il est aujourd’hui évident et admis par tous les observateurs épris de justice et soucieux de s’abonne distribution que le procès intenté à votre encontre est fondamentalement politique ; ses relents politiques et politiciennes sentent à mille lieues. En effet il s’agit d’une simple faute de gestion que l’on a malheureusement et malhonnêtement transformée en délit pénal par des arguties juridiques et des manœuvres procédurales truffées de vices pour uniquement atteindre un seul objectif politique , vous écarter de l’élection présidentielle du 24 février 2018.

Le responsable de cette machination sordide et de ce complot abject n’est personne d’autre que celui que je nomme «  l’homme aux promesses mutilées et aux engagements évaporés ».  Celui-là même qui a fait déserter le rêve de nos chaumières, de nos cases et de nos masures pendant que lui et ses partisans repus et confortablement installés rient à gorge déployée et s’esclaffent dans des appartements cossus fruits de leurs rapines des deniers publics. Ce verdict ne m’a guère surpris  et je l’avais dit à un ami commun. Je l’avais mis au fait que vous ne pourriez pas échapper  à une condamnation de prison  ferme parce que telle est la volonté et la décision du roi républicain qui règne à Ndoubélane. C’est la même logique qui avait prévalu avec Karim Wade et c’est la même logique qui les avait incités à s’en prendre maladroitement à Abdoul Mbaye.

Les dirigeants de ce pays useront de tous les subterfuges, de toutes les manœuvres de tous les stratagèmes possibles et imaginables ainsi que de tous les moyens légaux et illégaux, justes comme injustes, conventionnels comme non conventionnels pour gagner la prochaine élection présidentielle. L’argent coulera à flot, il y aura une débauche financière comme jamais le Sénégal n’en a connu. D’autre moyens que le sens des responsabilités m’empêchent de dire publiquement seront utilisés. Les autorités disposent de plusieurs sondages de sources diverses mais très crédibles qui annoncent des élections très étriquées, indécises et très ouvertes avec une forte probabilité pour l’actuel locataire du palais de ne pas rempiler. Sa réélection est très hypothétique et il le sait. Aussi est-il aisé de comprendre la peur qui les habite malgré les fanfaronnades et autres promesses de victoire dès le 1er tour qui relèvent plutôt  de l’exorcisme intellectuel mental et psychologique, de l’évacuation d’une peur plus que d’un véritable défi. Ils sont étrillés par l’anxiété, c’est-à-dire cette anticipation négative prégnante et envahissante d’un lendemain plus qu’incertain.

Cher ami pour mieux analyser leurs comportements, il faut savoir comme je l’avais dit dans ma première lettre, que la peur appartient à l’empirisme  perceptif  et qu’à ce titre elle développe de puissants mécanismes physiques et cérébraux destinés à permettre de réagir soit dans l’instant soit de mobiliser les moyens de toute nature pour modifier ou éliminer les  éléments à l’origine de la peur . Elle est difficile à combattre, car elle est une affaire de perception, fortement individualisée lorsqu’il s’agit de prescience, d’anticipation ou d’événements à venir comme c’est le cas avec la prochaine élection présidentielle du 24 février 2019. La peur s’efface lorsque l’objet qui en est l’origine disparait. Voilà l’explication simple à donner aux comportements de vos adversaires et contempteurs qui pensent qu’en vous condamnant à cinq ans de prison ferme  il feront disparaitre Khalifa SALL potentiel candidat qui constitue l’objet de leur peur.

Cher ami, ils comprendront sur le tard que vous pouvez disparaitre de la vue physique de vos concitoyens mais que votre image devenue icone ainsi que les échos amplifiés de votre discours de vérité s’imposeront dans toutes les contrées du Sénégal et à tout le monde, eux compris et ce, avec une plus grande prégnance et une plus forte intensité. Votre incarcération est à mettre dans le cadre d’une stratégie bien réfléchie mais mal conçue par vos contempteurs, des minables, des minus habens, de pauvres individus mais riches qui manquent d’épaisseur intellectuelle, de grandeur morale  et tout simplement de bon sens dont BLAISE PASCAL disait « qu’elle est la chose la mieux partagée ». C’est une entreprise maléfique, méphitique et méphistophélique pensée et élaborée par le cabinet occulte sis au palais de la république comme l’avait dénoncé Aliou SALL et mise en œuvre par des fonctionnaires peu soucieux de valeurs éthique  et déontologique.

Cher ami, ainsi ont-ils osé franchir le Rubicon en vous embastillant sans état d’âme à Rebeuss, cette vieille citadelle, témoin de beaucoup de dénis de justice ayant jalonné  l’histoire de notre jeune république. « Rebeuss » comme j’ai eu à le dire, contrairement à ce que l’on voudrait croire au commun des sénégalais, n’est pas forcément un endroit pestiféré, un lieu maudit. Cependant il n’est point agréable ni souhaitable de s’y trouver. «Rebeuss » est doublement symbolique, il est un purgatoire, un lieu de punition et de rédemption pour ceux-là qui ont réellement et véritablement porté tort, peut être malgré eux, à la communauté en transgressant les règles communes de la vie sociale. « Rebeuss » constitue aussi un lieu de bonification, d’élévation spirituelle et d’étape nécessaire vers une ascension sociale pour les âmes bénies et bien nées. Et vous appartenez à cette catégorie.

Cher ami vous pouvez toujours compter sur mon soutien  et ma grande sympathie pour vous accompagner dans cette douloureuse et injuste épreuve que vous font subir des gens qui oublient qu’ils sont mortels et qu’ils auront à rendre compte à Dieu Le Tout Puissant, Maitre de l’univers et de nos destins d’être insignifiants et ignorants.

« AD AUGUSTA PER ANGUSTA »

La nuit n’est jamais aussi obscure et noire qu’à l’approche de l’aube.

Mes salutations fraternelles à Mbaye Touré, Yatma Diaw et Bodian.

Dakar le 06 Avril 2018

Boubacar SADIO

Commissaire divisionnaire de police

de classe exceptionnelle.

Ancien directeur général adjoint

de la police nationale.

]]>
https://actunet.net/actualite/lettre-au-maire-de-dakar-a-mon-cher-khalifa/feed/ 39 117861