La Journée du Dialogue national de ce 28 mai « est une occasion pour toutes les forces vives de la Nation de communier et de réaffirmer notre commune appartenance au même pays et au même Peuple au-delà de nos différences », rappelle un communiqué de la Présidence parvenu à Dakaractu ce lundi. 

« A cette occasion, le Président de la République réitère son attachement aux principes de dialogue, de consultation et de concertation dans un espace démocratique apaisé », informe le communiqué. Précisant que « le président de la République se félicite ainsi des concertations en cours sur le fichier électoral et le processus électoral en général autour du Ministre de l’Intérieur et du facilitateur l’Ambassadeur Seydou Nourou Bâ ». 

« C’est dans cette même dynamique de dialogue que le Chef de l’Etat va convier, dans la première décade du mois de juin prochain, l’ensemble des forces vives de la Nation aux concertations sur la gestion des futurs revenus gaziers et pétroliers », ajoute le document. 

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Le Président Sall met les gaz ! Il veut un dialogue ce mois de mai, dans la ferveur du carême musulman, pour créer les conditions d’une osmose autour des questions très sensibles du gaz et du pétrole.

Ni l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), ni le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (le Cos Petrogaz) n’ont vraiment suffi. Le Président sait que la suspicion règne encore dans le secteur. Il veut aplanir les difficultés en essayant de lever les malentendus. Mais, ce ne sera pas chose facile.

Car, au moins deux Ministres de la république dont un Premier ministre, en l’occurrence Thierno Alassane Sall et Abdoul Mbaye, ont fait de la transparence dans la gestion du pétrole du gaz, le talon d’Achille de leur engagement politique.

Qui plus est, Ousmane Sonko, le leader de Paastef, a déjà décliné l’offre. Cet ancien inspecteur d’Etat soutient, mordicus, que c’est le pétrole et le gaz qui lui ont fait perdre son poste d’Inspecteur des trésors et ont précipité son engagement politique.

Et ils ne sont pas les seuls. La preuve, les critiques contre Timis coopération étaient tellement intenses que son patron Frank Timis a annoncé une plainte contre des hommes politiques et des membres de la société civile sénégalaise devant les tribunaux de Londres.

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