Les habitants de Dakar vont devoir prendre leur mal en patience, puisque la fin des coupures d’au qui sévissent dans la capitale depuis plusieurs semaines n’est pas à l’ordre du jour, comme l’a annoncé Mansour Faye, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Sur les ondes de la RFM, Mansour Faye, qui avait auparavant fixé la fin des coupures d’eau en ce mois de juin, a donné un nouveau délai.

« On avait prévu de réaliser des forages à partir de Tassette, Bayakh et Thiédiam pour couvrir un besoin de 60.000 mètres cube d’eau, dépassant ainsi le déficit. Ces travaux sont présentement en cours. Les forages sont terminés », annonce-t-il.

Au moment où c’est la croix et la bannière pour se procureur le liquide précieux, Mansour Faye révèle que le Sénégal ne « peut pas faire des commandes de machines sans pour autant que le travail ne soit terminé, on a pris quelques jours de retard, de 3 à 4 semaines ». Il faudra donc attendre jusqu’à la mi-juillet.

Dans un communiqué, la Sénégalaise des eaux (Sde) et la Société nationale des eaux  du Sénégal (Sones) informe d’un nouveau planning de coupure, allant du 12 au 16 mai prochain.  Ce en raison, «des travaux de pose d’une pièce essentielle pour le raccordement du nouveau dispositif de protection des installations de l’usine de protection  d’eau potable de Keur Momar Sarr», informe la note.

Le réseau sera perturbé à partir du samedi 12 mai à partir de 08 heures jusqu’au 16 mai, où «la situation reviendra progressivement à la normale».  La même source précise qu’il ne s’agit pas d’une panne mais d’une prise en charge des points sensibles du système d’alimentation en eau potable à Dakar.

La société française, Boygues, qui gère le marché de l’eau, indispose les sénégalais abonnés à leurs services, indique le journal Zomm Infos, consulté par Actunet. En effet, il explique que les coupures d’eau son en train de gagner la quasi-totalité de la banlieue dakaroise. Au-delà, elles rendent la vie impossible au centre-ville de la capitale, mais aussi dans les régions du pays. Les raisons évoquées sont multiples. “Un tuyau cassé, un problème électricité, des travaux de maintenance…”

Mais la principale cause, indique le journal, c’est que désormais, la société française est devenue impitoyable face au factures impayées et autres types d’arriérées. Lors de la semaine écoulée, poursuit-on, les coupures avaient connu un débit tellement haut que la Direction générale a été obligée, suite à des réactions et avis recueillis, de transmettre une note de service à des directions régionales, avec comme instruction de suspendre provisoirement les débranchements de compteurs et autres méthodes de représailles. Selon une source établie à la Sde, la Direction craignait et voulait ainsi éviter des “émeutes de l’eau”.

La Senelec informe, dans un communiqué, qu’aucune panne d’électricité n’est survenue sur son réseau, lors du match de football opposant le Sénégal à l’Afrique du Sud.

“Ce sont les responsables du Stade Léopold Sédar Senghor qui ont jugé plus sûr de faire fonctionner leur nouveau groupe électrogène acquis récemment. Malheureusement, le groupe du Stade n’a pas pu démarrer comme souhaité. Ce qui est à l’origine des désagréments notés à l’entame du match”, précise la Senelec.

Les services du Directeur Mouhamadou Makhtar Cissé ajoutent que la Senelec a finalement repris la situation en main en réalimentant le Stade sur son propre réseau électrique afin d’assurer la continuité du service grâce aux agents postés sur les lieux.

Le roi du Mballax, «Youkhou» Ndour, qui a refait un autre Grand bal à la demande de ses fans, samedi soir, au CICES, a vécu une soirée cauchemar. Ce grand bal ne restera en tout cas pas un bon souvenir pour ses fans. En effet, l’homme du Super Etoile qui a assuré une bonne partie au début du spectacle a été rattrapé par une coupure d’électricité. Une très longue coupure de près de 2 heures qui a tout gâté, car la grande majorité des fans, las d’attendre que l’électricité revienne, a fini par vider les lieux et rentrer. Et c’est fâchés, que beaucoup sont rentrés. Certains même n’ont pas hésité à demander qu’on leur rende la monnaie du prix de leur billet d’entrée. Car «nak», le ticket n’était pas donné, puisque vendu entre 5000, 10.000 et 15.000 francs CFA. Parce que «Youkhou» est monté sur scène peu après 1h du matin, et le délestage est survenu vers 2h du matin, pour ne revenir qu’au-delà de 3h30 du matin. Heureusement que l’enfant de Médina, qui a pu reprendre le spectacle, s’est racheté et a joué jusqu’à 5h du matin. Ce qui a permis aux plus endurants des fans, de s’offrir de mémorables pas de «pàkkarñi» (danse). D’ailleurs, sur sa page Facekook, «Youkhou» a posté à 6h17, ce message : «Je tiens personnellement à remercier mes fans présents au CICES. Vous avez fait preuve d’une patience et d’un respect exemplaire face au problème d’électricité. Merci à tous et à bientôt».