Du 26 novembre au 12 décembre 2021, plus de trente espaces d’art et acteurs culturels proposent une visite de la ville de Dakar et de sa région, via une exploration quotidienne de vernissages et de rencontres organisés par quartiers. Ce sera dans le cadre de la dixième édition du Partcours, une rencontre culturelle annuelle initiée pour consolider l’agenda culturel de la capitale. Les organisateurs se réjouissent du fait que « le Partcours fête ses dix ans d’aventures, de rencontres, d’hommages, de souvenirs. Dix ans d’une expérience inédite et unique sur le continent africain et qui ont gravé dans nos mémoires une partie de l’histoire de l’art au Sénégal. » « Dans une grande variété de formes, ces structures sont engagées tout au long de l’année dans la diffusion de l’art, de la culture et du savoir. Elles y présentent leur démarche de galeriste, de commissaire, d’artiste, offrant leur regard sur l’actualité de l’art et le débat artistique. Ce tissage urbain dessine une autre carte de la Cité, une géographie sensible d’un Dakar qui se renouvelle. C’est un outil, un guide, un espace commun et gratuit où les appartenances et les visions se mélangent. » ajoute la même source.  Pour marquer cette dixième édition, la coordination du Partcours s’est aussi faite éditoriale, avec un collectif volontaire chargé de la conception et de la publication d’un livre. « C’est une publication à notre image, collégiale, qui plus qu’une simple rétrospective, présente une réflexion sur l’art dans la ville, le rôle des institutions culturelles, et le visage d’un Dakar qui change. Le lancement du livre se fera à l’occasion de la fête anniversaire le 27 novembre 2021 à l’Espace Trames. Les vernissages se dérouleront du 26 novembre au 12 décembre 2021. Pour plus de détails sur le programme, nous vous invitons à parcourir notre catalogue ainsi qu’à nous suivre sur le site web www.partcours.art ; sur les réseaux sociaux (Facebook @partcours.dakar et Instagram @partcours) »  ajoute le comité d’organisation.

Après la mise en place du bureau, les syndicats du tourisme ont procédé au lancement officiel de la Fédération Nationale des Offices et Syndicats d’Initiatives de Tourisme du Sénégal (FNOSIS),
En partenariat avec les Editions Grandvauxt et l’école nationale de formation hôtelière et touristique, cet événement suivi d’une projection de film et d’un cocktail de dégustation de nos différents plats locaux a vu la participation de l’école nationale de formation hôtelière et touristique, des étudiants et des acteurs du tourisme.
Issa Barro, Président du FNOSIS est revenu largement sur les missions de la structure.

Après l’album NDIOUKEUL et le single BARRO,  l’artiste auteur Compositeur Abdou Guite SECK  sort un maxi ce jeudi 1^er  Novembre 2018.

Le maxi est composé des titres Awa NDIAYE (Remix) une chanson de geste qui rend hommage á une brave femme de notre terroir et Dénkaané déjà disponible sur toutes les plateformes  d’iTunes – Amazon, Spottfy, You tube etc……

Dénkaané invite le peuple et les aspirants au pouvoir à plus d’attention à nos valeurs et à rester fidèles aux fondements de notre identité nationale. Gouverner un peuple c’est l’accompagner vers la réussite, dans la bonne gouvernance, loin de la corruption, de la violence et des inégalités de traitement.

Ce titre rappelle l’existence de patriotes conscients de leur devoir de servir le peuple et soucieux de l’intérêt général. Il invite à donner à ceux qui le méritent, la chance de réussir et appelle à plus de considération et d’attention pour les générations futures.

Dénkaané lance un appel à bâtir le peuple dans la dignité et dans la paix, à s’aimer mutuellement afin de pouvoir mieux avancer ensemble. Aux dirigeants d’être dignes de la confiance du peuple car ils ne doivent pas faillir à leur mission.

Dénkaané est un appel au travail, à la démocratie, à l’union des cœurs et des esprits, à la paix, à l’intégrité, à la stabilité.

Le Sénégalais Daniel Cuxac et l’Orquesta Aragon de Cuba ont été distingués par le Président du Mali. C’est à l’issue des Nuits de la Paix 2018 qu’Ibrahima Boubacar Keyta a reçu ces hommes culturels.

Deux soirées de gala ont été organisées les 27 et 28 avril à Bamako. Une initiative de Yéhia Moulay Haïdara, secrétaire général de l’Association pour la Paix et la Santé au Mali.

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Album de fusion associant la kora aux musiques du monde, l’album « Domu Gaïndé » est le fruit d’une collaboration éclectique entre le koriste vocaliste sénégalais Samba Ndiaye et le producteur allemand Gottfried Koch. Résultat du projet dénommé « Santenala », qui fait aussi référence au duo formé par ces deux talents, cet opus de 7 titres sorti en janvier 2018 est porté par une forte tonalité tradi moderne, afrobeat, world music… avec des éléments empruntés au rock ou encore au blues. Producteur de l’album, Gottfried Koch se réjouit de l’harmonie qui se dégage des cordes de la kora. « Un instrument méconnu en Allemagne où il ne cesse de se faire des inconditionnels » assure-t-il. Il ajoute toutefois qu’un travail particulier a été fait pour que les percussions, qui ont un caractère redondant dans la musique sénégalaise (mbalax,Ndlr) soient épurées – « afin que la musique puisse être comprises par le public allemand ». Domu Gaïndé a commencé son petit bon bout de chemin outre Rhin. Il a été présenté ces derniers jours au public sénégalais qui lui a jusque là réservé un accueil des plus favorables. En attendant la suite de la tournée promotionnelle différée pour l’après ramadan. Actunet vous propose de découvrir le single « Domu Gaïndé » qui vaut le détour. Just enjoy.

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La galerie Kemboury va rendre hommage à l’artiste feu Souleymane Keïta, à travers l’exposition ‘’Dialogue avec la lumière’’. Au Terrou-Bi, la galerie sera également présente avec des œuvres de Séa Diallo et Samba Diallo. Sa fondatrice l’a annoncé lundi au cours d’une conférence de presse tenue au sein de l’hôtel avec qui la galerie organise certaines de ses expos.

Parmi les 300 expositions Off organisées cette année, dans le cadre de la 13e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art), figurent trois initiées par la galerie Kemboury, en collaboration avec l’hôtel Terrou-Bi qui recevait la conférence de presse tenue dans ce sens. L’une des plus extra du trio est l’exhibition en hommage à Souleymane Keïta. Illustre peintre décédé en 2014, Souleymane Keïta était le peintre de la beauté, selon le critique d’art et commissaire des expositions Massamba Mbaye. D’ailleurs, une publication de ce dernier, ‘’La beauté comme finale synthèse’’, va accompagner l’exposition que reçoit la galerie Kemboury et dont le vernissage est prévu le 7 mai. Pour la première fois depuis quatre ans, des cimaises accueillent les créations du peintre.

Cela en vaut le coup. ‘’Souleymane Keïta est un peintre majeur dans l’histoire des arts du Sénégal. Il n’est point besoin de le démontrer. Il a produit une œuvre d’une rare qualité et a su préserver sa production de la spéculation facile. Souleymane Keïta a su tirer de son terroir des signes et des symboles qui ont ébloui son art. Pour sa mémoire, nous lui faisons signe dans sa singulière lumière de l’espérance’’, écrit la fondatrice de la galerie Kemboury, Thérèse Turpin Diatta. C’est pour cela que l’exposition en son honneur est intitulée ‘’Souleymane Keïta : du dialogue avec la lumière’’. Le critique d’art, Massamba Mbaye, écrit, dans sa publication, que Souleymane Keïta était arrivé, dans son ultime période, à ‘’des sommets qu’on apprécie toutes les particules de lumière. Sa synthèse fut, en définitive, un dialogue avec la lumière’’.

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VIDÉO. Le duo mythique d’origine sénégalaise parmi les pionniers de la World Music met fin à 10 ans de silence avec l’album « Lambi Golo », édité chez Soulbeat Records. L’occasion de réveiller bien des souvenirs.

a légende dit qu’en 1986, ils ont failli figurer sur le fameux « Noir et blanc » de Bernard Lavilliers. Ce rôle a finalement échu au regretté chanteur congolais Nzongo Soul, décédé en janvier dernier à Paris. Les Touré Kunda, puisqu’il s’agit d’eux, ont pris leur temps, dix ans, pour sortir leur nouvel opus Lambi Golo qui, en wolof, signifie la lutte du singe (1) : « On attendait un bon distributeur et des partenariats fiables. Mais on était prêts depuis longtemps ! » nous rassure Sixu Tidiane Touré, le sourire aux lèvres. Né en 1950, avant les Indépendances, celui qui est le plus réservé des deux Touré n’a que vingt-deux jours d’écart avec son exubérant frère Ismaël dit Ismaila. Si Ismaila porte des lunettes depuis le début de leur association, Sixu Tidiane, le crâne rasé, a depuis longtemps coupé les dreadlocks qu’il arborait fièrement sur la pochette de Toubab bi.

Sur ce disque d’or de 1986, on pouvait aussi voir leur frère cadet Ousmane. Mais si les Touré, originaires de la Casamance, au sud du Sénégal, en sont arrivés là, c’est grâce à l’apport du quatrième frère, l’aîné Amadou : « On peut dire que ce sont des graines qui ont germé grâce à Amadou », raconte Ismaila. « Il était presque comme notre oncle. C’est quelqu’un qui a tenu tête à toute la famille Touré qui ne voulait pas qu’il fasse de la musique. Ce n’était pas bien vu. Nos parents nous disaient que c’était satanique. Comme il s’est entêté à jouer, il nous a transmis le virus. » Sixu Tidiane poursuit : « À l’époque, on était à l’école. On l’a vu faire avec sa guitare. On était fascinés par sa voix perçante qui montait et descendait. » Le parcours du grand frère Amadou sera, hélas, de courte durée. En janvier 1983, il meurt d’un arrêt cardiaque lors d’un concert parisien à la Chapelle des Lombards.

Des débuts difficiles

La genèse de Touré Kunda en 1977 ne fut pas non plus un long fleuve tranquille. Ismaël relativise. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années », cite-t-il. Son frère Sixu Tidiane se souvient : « Je travaillais au Sénégal pour une ONG qui formait aux nouvelles pratiques agricoles. Mon frère Ismaël, qui était en France depuis 1975, m’a dit de le rejoindre. Au bout de deux ans, j’ai accepté. Ça a été dur ! Je lui ai dit Une galère pareille je n’ai jamais connu ça ! Je vais rentrer ! Il m’a répliqué: Mais tu es fou ! Il faut qu’on se serre la ceinture et qu’on avance ! »

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La culture Sérére s’est exportée à Paris pour être  au service du développement local à travers la sensibilisation sur le sida, le lévirat et l’hypertension artérielle. Les services de l’Ambassade du Sénégal en France qui  sont au cœur de ces journées Thiossane Sérére qui rappellent, le poète Léopold Sédar Senghor indiquent que « dans le cadre de ses activités de soutien au Sénégalais du  Sénégal et de la diaspora et conformément aux directives du Président Macky Sall, le Dr Macoumba Diouf, maire de Latmingué et président de la Commission Décentralisation de l’Association des Maires du Sénégal  a été choisi comme parrain de l’ édition 2018 des journées culturelles Thiossane Sérére à Paris.

Pour cette année, nous fait–on savoir, le thème est : Développement local au Sénégal- sensibilisation sur le sida, le lévirat et l’hypertension artérielle. La rencontre qui a enregistré une grande  mobilisation de la diaspora  Sénégalaise de la  France, de l’ Allemagne, de l’  Italie et du Bénélux a permis selon les organisateurs, «  de présenter l’association Thiossane Serere mais surtout ses nombreux projets de développement dans les domaines  variés tels que : la santé ,l’éducation et l’agriculture.  L’édition de cette année a été présidée au nom du Chef de l’Etat par l’ambassadeur Bassirou Séne qui a  profité pour  féliciter et encourager le  dr Macoumba Diouf qu’ il a décrit comme  «  un haut cadre de l’administration du Sénégal, expert international au service de son pays.

Mr Sène a salué le travail remarquable effectué par  ce dernier « en tant que directeur de l’horticulture dans le sous secteur horticole avec des performances sans précédent », précise la note rendue publique sur cet évènement qui ajoute : «  ainsi que son engagement pour des actions de développement au prés des populations conformément à la volonté de Macky Sall.  Bassirou Séne a aussi félicité les membres de l’association Thiossane sur la belle initiative qui consiste à célébrer les journées annuelles Thiossane Sérére qui  permettent de rappeler surtout aux plus jeunes qui sont nés en France et environs,  qui sont souvent binationaux,  les valeurs et traditions de la communauté sérére comme pour appliquer  le concept Senghorien, de « l’enracinement et ouverture » et de rester connecté aux réalités du pays.

Lors de ces journées, l’Ambassadeur Séné a magnifié le modèle d’intégration harmonieuse et  la culture de la paix sociale de la communauté Séréré en France. Il a également salué les nombreux projets de développements conduits par cette association au profit des populations au Sénégal non sans oublier de rappeler « que les activités de l’association permettent de cultiver la cohésion social, la solidarité et l’entr aide  ( assistance d’émigrés Sénégalais en difficulté, rapatriement)  entre Sénégalais de la diaspora avec leur compatriotes restés au pays Pour sa part et après avoir remercié l’association pour l’honneur qui lui a été fait, le  Dr Macoumba Diouf qui séjourne en  France jusqu’au 6 mai courant, a saisi l’occasion pour saluer les réalisations du Président en faveur des Sénégalais de la diaspora au cours de son premier mandat. La note de  citer «  meilleure prise en charge à travers l’érection en 15ème région du Sénégal extérieur avec l’investiture de 15 dépités ainsi que la mise en place  de lignes de crédit pour le financement des Sénégalais de la diaspora.

Sous le baobab du Salon africain du livre de Genève qui ouvre ses portes ce mercredi, les femmes sont à l’honneur sous le signe des guerrières du Bénin précolonial, mais aussi sous celui de toutes ces figures historiques de « femmes puissantes », selon l’expression devenue courante tirée du titre du roman et Prix Goncourt 2009 de Marie N’Diaye Trois Femmes puissantes (Gallimard). Bien sûr, la Grande Royale de l’incontournable Aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kaneparle à tous les lecteurs d’une littérature portée aussi bien par l’imagination des écrivains que par les légendes, mythes et figures bien réelles du continent (et jusqu’au récent Black Panther qui, sur les écrans, a magnifié la féminité aussi inspirante que combative).

Quatre femmes puissantes

Pour donner ses contours historiques à cette thématique qu’illustre en BD le dessinateur Adrien Folly-Notsron, les historiennes Hélène d’Almeida-Topor et Catherine Coquery-Vidrovitch (Les Africaines. Histoire des femmes d’Afrique subsaharienne du XIX au XXe siècle, éd. La Découverte Poche), sans oublier Sylvia Serbin (Reines d’Afrique et héroïnes de la diaspora noire, éd. Sépia), dispensent leurs lumières au public, et cette Afrique des femmes s’incarne au cours des rencontres et des débats par des écrivaines invitées dans la riche programmation du salon concoctée par le duo de Boniface Mbongo Moussa et de Pascale Kramer. La rencontre du vendredi soir en nocturne réunira, venues du Sénégal, Aminata Sow Fall et Ken Bugul, mais aussi l’Ivoirienne Véronique Tadjo, rejointe par une femme puissante des médias en la personne de la journaliste camerounaise Denise Epoté, directrice Afrique de TV5 Monde. Elles y raconteront leur parcours de combattante de la plume et partageront avec le public les figures qui leur sont chères. La première, Aminata Sow Fall, distinguée par l’Académie française en 2016 qui lui a remis le Grand Prix de la francophonie, auteur de La Grève des bàttu et dont vient de paraître L’Empire du mensonge (Serpent à plumes), évoque l’entourage directement familial qui a inspiré son dernier opus et a balisé sa vie : « Les femmes qui m’ont marquée à jamais sont ma mère, pour sa générosité, son intelligence et sa bonté infinie, ma tante, sœur aînée de ma mère, pour sa force de caractère et son affection qu’elle m’a toujours témoignée jusqu’à la fin de ses jours. Et l’une des griottes de ma mère pour sa fidélité, sa franchise, son attachement aux principes sacrés de l’honneur », nous confie-t-elle. Pour Ken Bugul dont quasiment tous les livres, mais sans doute en particulier Riwan et Cacophonie (éd. Présence africaine) – son dernier roman –, ont pour thème majeur le combat des femmes pour la liberté, et l’écrivaine sénégalaise, qui a fait du Bénin son pays de transit, cite aussi bien les femmes du golfe de Guinée que « nous toutes, mères, épouses, amantes, aimantes, célibataires et transgenres, etc. Dans ma tête grouillent des noms et des visages de femmes puissantes. De Yacine Boubou à Diarra Bousso, des femmes de Nder à la reine Ndaté Yalla, de la Grande Royale à Aline Sitoé Diatta, des héroïnes de Ousmane Sembène aux héroïnes invisibles. »

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Le Fouladou s’est distingué ces dernières années par une production littéraire de qualité avec à la clé des œuvres qui ont remporté des prix précieux.  Le doyen des écrivains de Kolda en l’occurrence Seydou Sow a reçu  le Grand Prix du Chef de l’Etat. En 1995 Idrissa Sow Gorkodjo remporte à son tour le troisième prix de Teham éditions en France puis Abdourahmane Diallo, va recevoir la même distinction en 1997. Sans oublier Diéo Guèye cette écrivaine conteuse qui a remporté le prix Birago Diop du conte décerné par l’association des écrivains du Sénégal.

Cependant, derrière ces succès, se cachent des difficultés qui freinent la promotion du livre. Le premier problème évoqué par les écrivains est  relatif à «la maison d’édition». Kolda n’en dispose pas. Idem pour toute la Casamance. «Kolda n’a pas de maison d’édition. Éditer un livre reste un casse-tête pour nous autres écrivains du sud», a déploré Diénéba Guèye présidente du Cercle des écrivains de Kolda. « Nous écrivons beaucoup mais c’est parfois très compliqué car les éditeurs sont à Dakar. On est obligé de faire ce qu’ils nous demandent ».  Son collègue Abdourahmane Diallo embouche la même trompette et lance dans la foulée  un appel aux plus hautes autorités du pays. «Nous lançons un appel au Président de la République pour qu’il nous aide à mettre en place une maison d’édition dans notre région. Cela va beaucoup aider les écrivains koldois», a fait savoir M Diallo.

L’autre problème auquel les écrivains sont confrontés, c’est que «les livres sont très peu vendus». Conséquence, «les écrivains produisent mais ne parviennent pas à vivre de  leur art», selon M Diallo. Pour inverser cette tendance, ces acteurs culturels du Fouladou vont vers l’organisation d’un festival de contes et d’une journée internationale du Livre, selon le Directeur du Centre culturel de Kolda. De l’avis d’Abdoulaye Lamine Baldé ces deux grands projets vont contribuer à faire « la promotion du livre et de la lecture publique dans la région de Kolda». Dans la même veine, le patron des acteurs culturels de Kolda invite les écrivains à travailler en collaboration avec les acteurs de l’éducation afin qu’ils soient davantage connus du grand public.

XALIMANEWS : Il n’est donc pas surprenant que le patron de GFM n’a pas apprécié le récent propos raciste du Président des Etats-Unis à l’encontre des immigrés africains venus des “pays de merde”.

“Le monde n’a pas besoin de savoir ce que Donald Trump pense de l’Afrique, nous n’avons pas besoin d’entendre ça”, crache Youssou N’Dour. Qui se trouve actuellement en Australie pour des concerts.

“Nous, en tant que peuple dans le monde, devons respecter chaque pays, chaque culture, chaque communauté, chaque réalité, il n’a pas le droit de dire cela, nous devons faire entendre nos voix, encore et plus fort. Je dirais: l’Afrique a de la dignité, l’Afrique est riche en histoire, l’Afrique a apporté de grandes contributions à l’humanité », ajoute-t-il. Avant de signifier que Trump marche sur un terrain inconnu.

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“Pour traduire son engagement à soutenir l’ensemble des acteurs culturels, Son Excellence Macky Sall Président de la république a décidé de mettre à la disposition de la Mutuelle de santé des acteurs culturels  un appui de cent millions Francs Cfa”, indique-t-on sur un communiqué.

C’est le ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly procédera à la remise officielle du chèque ce jeudi 29 mars au Grand Théâtre National.

“J’avais dit à Macky que xalé you bari diniou fatou”. Suivez la vidéo sur Teledakar.com

Avec ce nouveau recueil de contes de 125 pages intitulé « La fille de Mame Coumba Bang » publié aux éditions Edisal , Louis Camara confirme, si besoin en était encore, qu’il est un maitre incontesté de ce genre littéraire et l’égal des plus grands tels que Birago Diop, Amadou Hampaté Bâ ou encore Bernard Dadié.

« La fille de Mame Coumba Bang » est, selon l’écrivain, une sorte d’hommage rendu à une figue tutélaire de la « mythologie Saint-louisienne » pour reprendre l’expression de Fatou Niang Siga. C’est aussi pour lui une manière de montrer que tout en étant fortement ancré dans la mythologie yorouba, il n’oublie pas non plus ses racines saint-louisiennes. L’ouvrage sera présenté par le professeur Ibrahima Samba du prytanée militaire de Dakar-Bango qui s’attachera à dévoiler quelques une de ses facettes essentielles.

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Le nouveau volet de la saga réalisé par Franck Gastambide sortira en salle le 11 avril prochain.

Apres dix ans d’absence sur la scène musicale, la diva sérère Marie Ngoné Ndione nous revient avec un album de 12 titres. Nommé Abohat (solidarité), avec un tube du même nom dans l’album, cette œuvre sortira ce 17 mars. Les thèmes abordés entre autres sont l’amitié (abohat), le SIDA, l’amitié, le courage de la femme sénégalaise et le maintien des filles à l’école, nous accorde la diva.

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Le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) réunira 14 artistes africains de renom, du 17 au 22 avril à Abidjan, pour chanter contre l’immigration clandestine d’Africains en Europe, ont annoncé mercredi les organisateurs.

La 11e édition du Femua aura pour thème “jeunesse africaine et immigration clandestine”, “une question d’actualité”, a déclaré à l’AFP Salif Traoré, dit A’Salfo, le leader de Magic System, groupe star de la musique ivoirienne et promoteur du festival.

“Nous allons essayer de faire passer un message car nous estimons que le fléau (de l’immigration clandestine) a pris de l’ampleur et la musique constitue un bon canal pour le stopper”, a expliqué A’Salfo.

Pour cette édition du festival, créé en 2008, sont notamment attendus le rappeur marseillais Soprano, plus gros vendeur d’albums physiques (CD, vinyles) en France en 2017 avec “L’Everest”, Yémi Aladé, star de la musique nigériane, la vedette montante de la musique malienne Sidiki Diabate, le chanteur Lokua Kanza, virtuose de la musique acoustique originaire de la République démocratique du Congo.

En marge des concerts, un débat regroupera des responsables en charge de l’immigration et des jeunes qui expliqueront “leurs motivations” pour entreprendre un périlleux exode, “malgré le risque de mourir en Méditerranée”, a indiqué A’Salfo.

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