Le docteur Mamadou Thioro Mbaye, médecin-chef du centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra-Djoloff, a confirmé lundi que deux cas de dengue avaient été enregistrés dans cette commune du département de Linguère et annoncé des mesures pour circonscrire la maladie.

“Je confirme que les deux cas de dengue signalés à Dahra Djoloff sont bien réels” et concernent “deux adultes autochtones. Ils ont été bien pris en charge et sont rentrés chez eux”, a-t-il dit à des journalistes qu’il rencontrait.

Des prélèvements de sang déjà effectués et dont les échantillons seront envoyés à la virologie de Louga pour des analyses, a renseigné le médecin-chef, selon qui “tout le périmètre communal sera pulvérisé avec l’appui de la mairie” de Dahra.

Il rappelle qu’il n’existe pas à ce jour de vaccin contre la dengue, la prévention étant le seul moyen de lutter contre la maladie.

“Tout ce qu’on peut faire pour l’éviter, c’est de suivre un traitement symptomatique, la lutte contre la piqûre du moustique”, a expliqué le docteur Mbaye, invitant les populations à éviter les eaux stagnantes

A la suite de l’apparition de la dengue dans la région de Louga (nord), le ministère de la Santé et de l’Action sociale annonce l’évolution de la situation avec 36 cas positifs sur 232 patients suspects, selon un communiqué reçu lundi à l’APS.

“A la date du 29 octobre 2017, un total de 36 cas positifs a été noté sur 232 patients suspects. Ces cas se répartissent entre la commune de Louga (34) et la commune de Dahra”, précise la même source.

Le texte informe qu’”aucune complication n’a été notée chez ces malades, tous les patients diagnostiqués positifs se portent bien et ont repris leurs activités courantes”.

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé vendredi l’apparition dans la commune de Louga (nord) de 11 nouveaux cas de dengue, une maladie virale transmise par un moustique. Ce sont les investigations menées qui ont permis de confirmer ces 11 nouveaux cas sur 61 prélèvements testés à la date du 26 octobre.

Ainsi, le Ministère de la Santé et l’Action sociale, est à pied d’œuvre pour apporter la riposte qui sied sur le terrain à travers les équipes d’intervention du Centre des opérations d’urgence sanitaire, le Service national de l’hygiène, le Service national de l’éducation et de l’information pour la santé, la région médicale de Louga en collaboration avec l’Institut Pasteur de Dakar.

A ce jour, relève-le communiqué, le ministère tient à préciser qu’”aucun cas de dengue n’a été noté dans aucune autre région du Sénégal”. Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale renouvelle aux populations son appel à la sérénité tout en les invitant au respect strict des mesures d’hygiène et de prévention contre cette maladie.

 Les éleveurs de Dahra ont listé, samedi, devant le député Aliou Dembourou Sow, les difficultés auxquelles le secteur de l’élevage fait face notamment le vol de bétail, la santé animale, la transhumance, etc., a constaté l’APS.

La rencontre tenue au centre culturel de Dahra en prélude à la journée nationale de l’élevage a permis aux éleveurs d’échanger sur les maux qui empêchent la bonne marche de ce secteur jugé très important dans l’économie sénégalaise.

Cette rencontre a vu la participation des autorités administratives et politiques et des membres d’organisations professionnelles.

Ces maux sont entre autres, le vol de bétail, l’aliment de bétail, les feux de brousse, la transhumance et surtout la santé animale avec l’entrée massive des animaux malades qui hante le sommeil des acteurs.

Toutes les doléances sont répertoriées dans un document qui sera remis aux ministères concernés, a promis le député Aliou Dembourou Sow, par ailleurs coordonnateur des éleveurs républicains.

“Je porterais également votre voix en commission technique lors des sessions budgétaires avec les différents ministères”, a-t-il ajouté.

C’est au cours d’une patrouille effectuée au marché central de Dahra, avant-hier samedi, jour de la fête de Tamkharite, que les gendarmes de la ville ont réussi à mettre la main sur une vendeuse qui tentait d’écouler 95 poulets en état de décomposition avancée. Il faut dire que les hommes en bleu ont été aidés dans leur mission par un dénonciateur anonyme que les a saisis. Aussitôt informés, les pandores ont donc lancé une opération coup de poing en faisant une descente dans le marché vers 16 heures 30 minutes. Cela, sachant que le jour de l’Achoura, la viande de poulet est  également très prisée par les populations.

Ainsi, l’Adjudant chef de la sous-brigade d’hygiène de Dahra, Kabir Thiam, a été informé des faits, et très vite il a rallié le marché central pour en avoir le cœur net. Après constat, le produit impropre à la consommation a été vite retiré du marché et déposé à la gendarmerie. C’est vers 18 heures, samedi, que les 95 poulets emballés dans des sachets en plastique ont été enfouis à 7 km de Dahra, en présence du Commandant de la brigade de gendarmerie de Dahra et de l’Adjudant chef de la sous -brigade du service d’hygiène, ainsi que de la commerçante propriétaire de cette marchandise impropre à la consommation. Il faut dire qu’elle risque une forte amende pour avoir procédé de la sorte.

Les habitants du quartier Loumbeul, dans la commune de Dahra, ont célébré la fête de la Tabaski dans la douleur. En effet, un enfant de 4 ans, répondant au nom de Mbaye Ndiaye, a perdu la vie par électrocution. Le drame est survenu, hier samedi, vers 11h, dans le domicile familial. D’après les témoignages recueillis auprès de ses parents, l’enfant jouait avec un fil électrique qui trainait sur la véranda, au moment où les autres membres de la famille s’affairaient autour du mouton. Touché par le courant, l’enfant a été projeté devant la porte du bâtiment et est tombé raide, sous le regard inquiétant des autres membres de la famille. Pour tenter de sauver l’enfant, ses parents l’ont vite évacué au centre de santé de Dahra, où il succombera quelques minutes après son admission. Sa dépouille a été par la suite remise à ses parents, pour son inhumation au cimetière de Nguenène.