dangote – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Mon, 25 Jun 2018 09:03:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png dangote – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Aly Dangoté trempé dans le Panama Papers https://actunet.net/international/aly-dangote-trempe-dans-le-panama-papers/ https://actunet.net/international/aly-dangote-trempe-dans-le-panama-papers/#respond Mon, 25 Jun 2018 09:03:15 +0000 http://actunet.net/?p=129347 Selon un document des Panama Papers consulté par Libération, Aliko  Dangote est bien actionnaire de la société pétrolière Ovlas Trading SA, enregistrée en 2003 aux îles Vierges britanniques par Mossack Fonseca, le cabinet au cœur du scandale. Le journal renseigne que ladite société est dirigée par le neveu du milliardaire nigérian Sayyu Dantatast et comptait parmi […]]]>

Selon un document des Panama Papers consulté par Libération, Aliko  Dangote est bien actionnaire de la société pétrolière Ovlas Trading SA, enregistrée en 2003 aux îles Vierges britanniques par Mossack Fonseca, le cabinet au cœur du scandale.

Le journal renseigne que ladite société est dirigée par le neveu du milliardaire nigérian Sayyu Dantatast et comptait parmi ses actionnaires Oil & Gas Co Ltd.

En 2011,  poursuit la même source, Ovlas SA change de nom, pour devenir Petrowest SA, ainsi que de juridiction, pour s’établir aux Seychelles et à Lagos. Selon Libération, Sayyu Dantata est le principal actionnaire de Petrowest SA aux côtés de Patrice Alberti. Ce dernier est un ancien banquier de BNP Paribas.

Aliko Dangote est également dans l’actionnariat de Petrowest SA, révèle le même journal.

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Aliko Dangote : une business school pour l’Afrique de demain https://actunet.net/actu_express/aliko-dangote-une-business-school-pour-lafrique-de-demain/ https://actunet.net/actu_express/aliko-dangote-une-business-school-pour-lafrique-de-demain/#comments Sat, 17 Mar 2018 10:27:57 +0000 http://actunet.net/?p=113906 3,3 millions de dollars, tel est le montant déboursé par Aliko Dangote pour construire les nouveaux locaux de la Dangote Business School. Les infrastructures flambant neuves font désormais partie de l’école de commerce de l’homme d’affaires installée depuis 2014 au sein de l’université Bayero de Kano, deuxième ville du pays par sa population. Inaugurée le 2 mars, la DBS, […]]]>

3,3 millions de dollars, tel est le montant déboursé par Aliko Dangote pour construire les nouveaux locaux de la Dangote Business School. Les infrastructures flambant neuves font désormais partie de l’école de commerce de l’homme d’affaires installée depuis 2014 au sein de l’université Bayero de Kano, deuxième ville du pays par sa population. Inaugurée le 2 mars, la DBS, reconnue par la Commission universitaire nigériane (NUC), propose des masters en management et en entrepreneuriat, délivre des MBA en administration des affaires, un diplôme admis à l’international, ainsi qu’un doctorat en affaires (DBA), le seul du Nigeria.

« The african way of doing business »

Il s’agit là de domaines chers au philanthrope nigérian, qui considère que « les études entrepreneuriales sont des formations qui renforcent la lutte contre la pauvreté ». Une ambition qui caractérise l’homme d’affaires le plus riche d’Afrique. Fervent défenseur de la philosophie de « the African way of doing business » – une approche africaine pour faire du business –, le milliardaire originaire de Kano a toujours promu le réinvestissement des profits dans le pays, « au lieu de le cacher dans des coffres suisses ». Un credo qu’il expose souvent dans ses discours, comme sur les réseaux sociaux.

Dans un tweet publié après l’inauguration, il a tenu à souligner le caractère indispensable d’un enseignement supérieur de qualité. « Nous pouvons et nous devons fournir la même qualité d’éducation au Nigeria que dans n’importe quelle partie du monde », écrit-il. Son but : faire naître « les leaders africains de demain » et « devenir une référence en matière de développement des affaires au Nigeria et en Afrique ». Afin de donner à son école une stature internationale, l’homme d’affaires a indiqué que des discussions étaient en cours avec Harvard Business School.

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Dangote parmi les 100 personnes les plus riches au monde https://actunet.net/actu_express/dangote-parmi-100-personnes-plus-riches-monde/ https://actunet.net/actu_express/dangote-parmi-100-personnes-plus-riches-monde/#comments Sat, 10 Mar 2018 09:14:54 +0000 http://actunet.net/?p=112975 Le magazine Forbes a publié sa liste annuelle des personnes les plus riches du monde. Avec 112 milliards de dollars, le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, s’est hissé aux premiers rangs des plus grands fortunes mondiales, détrônant ainsi Bill Gates qui arrive en deuxième position avec 90 milliards de dollars, selon le classement publié mardi. L’homme […]]]>

Le magazine Forbes a publié sa liste annuelle des personnes les plus riches du monde.

Avec 112 milliards de dollars, le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, s’est hissé aux premiers rangs des plus grands fortunes mondiales, détrônant ainsi Bill Gates qui arrive en deuxième position avec 90 milliards de dollars, selon le classement publié mardi.

L’homme le plus riche d’Afrique, le milliardaire nigérian Aliko Dangote dont la fortune est estimée à 14,1 milliards de dollars, fait partir des 100 personnes les plus riches du monde.

Il est suivi par son compatriote Mike Adenuga, qui est dans le pétrole et les télécommunications, avec une fortune estimée à 5,3 milliards de dollars.

La Nigériane Folorunsho Alakija figure également sur la liste. Alakija, qui a des intérêts variés, mais principalement pétroliers, a une fortune estimée à 1,7 milliard de dollars.

Elle arrive derrière l’Angolaise Isabel dos Santos dont la fortune est évaluée à 2,6 milliards de dollars. La fille de l’ancien président angolais détient des actions dans les télécommunications, le pétrole et le gaz ainsi que dans le secteur bancaire. Elle a été limogée par le nouveau président João Lourenço de la tête de la compagnie pétrolière d’Etat d’Angola pour des allégations d’irrégularités financières.

Les autres Africains figurant sur la liste sont le magnat des télécoms zimbabwéen Strive Masiwiya avec 1,39 milliard de dollars, et le magnat minier sud-africain Patrice Motsepe dont la fortune est estimée à 2,5 milliards de dollars.

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Nasdaq Tower – Dangoté entre dans l’histoire ! https://actunet.net/international/nasdaq-tower-dangote-entre-lhistoire/ https://actunet.net/international/nasdaq-tower-dangote-entre-lhistoire/#comments Sat, 09 Dec 2017 00:00:41 +0000 http://actunet.net/?p=99460 Sa photo a été diffusée ce mercredi sur la Nasdaq Tower à Times Square, New York, après qu’il est été sélectionné pour ce classement hautement prestigieux. La tour NASDAQ est considérée comme l’affichage vidéo LED le plus visible de Times Square et constitue l’un des espaces publicitaires les plus précieux au monde. C’est le plus […]]]>

Sa photo a été diffusée ce mercredi sur la Nasdaq Tower à Times Square, New York, après qu’il est été sélectionné pour ce classement hautement prestigieux.

La tour NASDAQ est considérée comme l’affichage vidéo LED le plus visible de Times Square et constitue l’un des espaces publicitaires les plus précieux au monde. C’est le plus grand signe continu de Times Square.

Aliko Dangote, né le  à Kano, au Nord du Nigeria, est un homme d’affaires nigérian d’origine Haoussa, considéré comme l’homme le plus riche d’Afrique. Il dispose d’une fortune personnelle estimée par la revue Forbes à 16,7 milliards de dollars (14,6 milliards d’euros).

Source: Dangote Group
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50 milliards réclamés à Dangoté https://actunet.net/actu_express/50-milliards-reclames-a-dangote/ https://actunet.net/actu_express/50-milliards-reclames-a-dangote/#comments Tue, 14 Nov 2017 07:09:17 +0000 http://actunet.net/?p=93450 La justice sénégalaise est saisie d’une action intentée par les héritiers de feu Abdou Khadir Mbacké qui accusent l’homme d’affaires nigérian d’infraction à la loi. Lire la suite sur Seneplus.com]]>

La justice sénégalaise est saisie d’une action intentée par les héritiers de feu Abdou Khadir Mbacké qui accusent l’homme d’affaires nigérian d’infraction à la loi. Lire la suite sur Seneplus.com

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La surproduction menace le secteur du ciment https://actunet.net/actualite/surproduction-menace-secteur-ciment/ https://actunet.net/actualite/surproduction-menace-secteur-ciment/#comments Tue, 05 Sep 2017 15:23:56 +0000 http://actunet.net/?p=68567 Avec une production de 8 millions de tonnes sur le marché, le secteur du ciment fait face à une menace de surproduction. Une menace aggravée par les perspectives sombres sur les niches d’exportations. C’est ce qu’a révélé le directeur général de la Sococim. Il estime que seule l’innovation permettra de résister. Youga Sow  s’exprimait en […]]]>
Avec une production de 8 millions de tonnes sur le marché, le secteur du ciment fait face à une menace de surproduction. Une menace aggravée par les perspectives sombres sur les niches d’exportations. C’est ce qu’a révélé le directeur général de la Sococim. Il estime que seule l’innovation permettra de résister. Youga Sow  s’exprimait en marge de la cérémonie de remise des moutons de tabaski aux imams de Rufisque et Bargny.
Selon le directeur général de la Sococim, le marché  du ciment est en situation de surabondance, une  situation  qui, à la longue, pourrait être préjudiciable aux différentes cimenteries, en particulier, mais  aussi aux entreprises et services qui travaillent avec elles.

Notamment les PME de Rufisque et Bargny, qui, au cours de l’exercice 2015-2016, ont pu engranger entre 3,5 milliards Fcfa à 4 milliards Fca, dans le cadre des services  et prestations faits avec la Sococim.

En effet, de l’avis de Youga Sow, la surproduction qui existe sur le marché sénégalais avec une production annuelle cumulée est de 8 millions de tonnes des trois cimenteries. Avec 3,5 millions de tonnes produites par la Sococim, 3 millions pour les Ciments du Sahel et 1,5 millions de tonnes pour Dangote. Véritablement, une production au-delà des capacités d’absorption du marché sénégalais. Ce qui soulève quelques inquiétudes chez le directeur général de Sococim. Des soucis aggravés par les perspectives sombres de l’exportation avec notamment l’installation de cimenteries marocaines au Mali, principale destination du surplus de production du Sénégal.

«En 2016, le marché du Sénégal a terminé à 3,2 millions/ t, cela ne fait même pas la moitié de 8 millions. Heureusement qu’on a un pays comme le Mali où on exporte une partie de la production. Des broyeurs sont en train de s’installer dans ce pays et dans quelques années, on ne pourra pas envoyer du ciment là-bas», alerte Youga Sow. Il s’y ajoute que le Sénégal reste le pays où l’on enregistre les plus bas prix du ciment en Afrique de l’Ouest, avec une diminution de 15 000 fcfa au cours des 5 dernières années.

«Cela fait l’affaire des consommateurs certes, mais ce qui m’intéresse c’est moins la baisse des prix que les capacités et les volumes globaux que je vais vendre. Ce que vous ne pouvez pas avoir par les prix, il faut le chercher par la taille des volumes », a précisé le directeur général de Sococim.

Ainsi donc de l’avis de, Youga Sow ce contexte difficile exige des solutions et une bonne intelligence  managériale pour s’en sortir. Et pour cela  se résume à la capacité d’innovation car seule l’innovation peut permettre de survivre dans ce contexte.
Revenant sur la situation du marché  du ciment, le directeur de la Sococim ne semble pas être ébranlé par la concurrence que vit le marché sénégalais du ciment. A l’en croire «la Sococim continue d’être leader avec 58% de parts de marché».

«En fin 2016, Sococim a fini avec 58% de parts de marché. Quand vous êtes trois cimentiers sur un marché et que vous représentez 56 à 58% de parts de marché, vous pouvez vous estimez heureux», a dit Youga Sow à l’occasion  de la cérémonie annuelle de remise des moutons de tabaski aux imams de Rufisque et de Bargny.

Une situation  qui, loin d’être le fruit du «hasard»  relève plutôt  de la qualité des produits que la société met sur le marché.
Expliquant le geste de la cimenterie à l’endroit des imams, le directeur général dira qu’il s’agit d’une façon d’apporter son soutien à la communauté musulmane et en particulier aux imams qui sont des vecteurs  de paix.

Cette action qui entre dans la politique RSE sera poursuivie au fil des années et Sococim compte communiquer davantage sur ses actions en faveur des populations.

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Dangoté pour remettre Dakar – Bamako sur les rails https://actunet.net/international/dangote-va-remettre-dakar-bamako-rails/ https://actunet.net/international/dangote-va-remettre-dakar-bamako-rails/#comments Mon, 04 Sep 2017 11:43:28 +0000 http://actunet.net/?p=68021 Le financement de la réhabilitation de la ligne reliant les capitales sénégalaise et malienne, Dakar et Bamako, est un véritable casse-tête. Un accord avec le groupe nigérian pourrait relancer la machine. Plongée dans une profonde crise, Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF), la structure qui a hérité de l’exploitation de la ligne de 1 286 km reliant les capitales sénégalaise […]]]>

Le financement de la réhabilitation de la ligne reliant les capitales sénégalaise et malienne, Dakar et Bamako, est un véritable casse-tête. Un accord avec le groupe nigérian pourrait relancer la machine.

Plongée dans une profonde crise, Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF), la structure qui a hérité de l’exploitation de la ligne de 1 286 km reliant les capitales sénégalaise et malienne, a signé début juillet un mémorandum d’entente avec Dangote Cement Sénégal (DCS). Le cimentier, filiale du groupe détenu par le milliardaire nigérian Aliko Dangote, pourrait financer la réhabilitation d’ici janvier 2018 d’une partie du matériel roulant – deux locomotives et 70 wagons –, pour un montant d’environ 6 millions de dollars. En échange, DBF convoierait pour Dangote entre 100 000 et 500 000 tonnes de ciment par an de Dakar à Bamako jusqu’à retour sur investissement du Nigérian.

Les deux parties sont toutefois loin d’avoir finalisé un accord ferme. « Il y a encore beaucoup de paramètres à préciser sur le marché malien, en plus de l’évaluation finale du coût des réfections », explique-t-on chez Dangote. « Ce partenariat stratégique dans le rail donnera une approche plus structurée à nos exportations vers le Mali, avec un temps de transport optimisé et des quantités livrées plus importantes que la capacité de nos camions », fait valoir un représentant du cimentier à Dakar, qui a reçu l’aval de la direction nigériane du groupe pour faire avancer ce dossier.

Un projet nécessaire

D’après Abdou Ndéné Sall, secrétaire d’État sénégalais chargé du réseau ferroviaire, qui promeut ce type d’accords, plusieurs autres sociétés de transit, clientes potentielles du rail, seraient aussi intéressées.

DBF, société interétatique sénégalo-malienne transitoire – un statut dont les contours ne sont pas clairement définis – voit dans cette stratégie une belle occasion pour sortir de l’ornière.

Pour la compagnie, il y a urgence : le trafic n’en finit pas de sombrer à mesure que le matériel roulant, mais aussi et surtout les infrastructures tombent en ruine. Certaines d’entre elles datent de la construction initiale de la ligne, dans les années 1920, notamment le tronçon Tambacounda-Kidira, à l’est du Sénégal, jusqu’à la frontière malienne.

Il ne resterait pas plus de trois locomotives en état de circuler. Quand le trafic n’est pas suspendu à cause de la saison des pluies, seulement 6 000 tonnes de fret sont transportées par mois par DBF entre Dakar et Bamako.

Soit une part infime (moins de 2 %) du volume transporté entre les deux capitales, estimé à 4 millions de tonnes par an dans le sens Dakar-Bamako. Quant au trafic passager, il a été suspendu depuis 2010. Seul le tronçon Bamako-Kayes, crucial pour les commerçants ruraux, subsiste par intermittence en dépit de sa vétusté.

Un galop d’essai pour DBF

Pour Dangote, ce premier accord avec DBF, s’il est finalisé, serait un galop d’essai. Selon nos informations, le groupe envisagerait de concourir pour reprendre la totalité de la gestion de la ligne, qui devrait être privatisée en 2018 ou en 2019.

Un sacré défi pour le Nigérian, plus expérimenté dans la gestion de flottes de camions que dans la logistique ferroviaire. Avant lui, beaucoup s’y sont cassé les dents. À Dakar, tout le monde se souvient des mésaventures du groupe de négoce Advens, de l’homme d’affaires franco-­sénégalais Abbas Jaber. Actionnaire majoritaire depuis 2006 de l’ancien groupement Transrail, il avait fini par se faire évincer de la concession de cette ligne par les autorités en décembre 2015, sur fond de désaccord avec les deux États, mais aussi avec des bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale, qui lui préféraient un professionnel du secteur.

« La question majeure à laquelle les deux gouvernements doivent répondre une bonne fois pour toutes, c’est celle du modèle économique de ce chemin de fer. Si le schéma retenu est, comme pour Advens, une société “verticale”, chargée à la fois des infrastructures et de l’exploitation, on ira inéluctablement vers un nouvel échec », estime un bon connaisseur de ce dossier.

Le Sénégal et le Mali se disent favorables à une séparation entre l’exploitation et les infrastructures, un principe admis dans le secteur du fait de l’impossibilité pour une société privée d’accepter un retour sur investissement sur trente à quarante ans pour les infrastructures ferroviaires.

De nombreux intéressés

Mais le financement de ces dernières par le Mali et le Sénégal, appuyés par des bailleurs de fonds, est un véritable casse-tête. La solution chinoise, un temps envisagée, n’est plus à l’ordre du jour. China Railway Construction Corporation avait proposé aux autorités la réhabilitation du tracé en voie standard – un plus large écartement que la voie métrique actuelle – permettant de supporter le passage de wagons plus chargés et de trains plus rapides et plus longs.

Mais les sommes pharaoniques demandées – 1,15 milliard d’euros pour les 633 km du tronçon Dakar-Kidira et 1,486 milliard de dollars pour les 644 km côté malien – ont dissuadé les autorités des deux pays.

Un autre partenariat est en discussion avec le groupement de BTP constitué du turc Tasyapi, et YAS-RIH, d’Abu Dhabi. Dakar a signé un mémorandum avec ce consortium visant l’extension de la voie standard de Thiès à Tambacounda, la construction d’une plateforme multimodale à Tambacounda et la réhabilitation de la voie métrique de Dakar à Kidira.

Mais le gouvernement pourrait là encore reculer du fait des coûts très importants de ce projet ambitieux, et du non-alignement de Bamako sur cette option.

CONCERNANT BOLLORÉ, CERTAINS EXPERTS DOUTENT DE L’INTÉRÊT DU FRANÇAIS POUR CETTE LIGNE

Ensuite, le Sénégal et le Mali devront trouver l’exploitant. Outre Dangote – qui devra confirmer son intérêt si sa première expérience comme client de DBF se révèle concluante –, d’autres groupes pourraient candidater, comme Bolloré, qui gère déjà Sitarail et Camrail et mène le projet de la boucle du Niger. Mais certains experts doutent de l’intérêt du français pour cette ligne.

« À Abidjan et Douala, il peut maîtriser l’ensemble de la chaîne logistique du quai jusqu’à l’hinterland, mais il n’est pas le concessionnaire du port de Dakar, où il ne gère que le terminal roulier », explique l’un d’entre eux.

Des groupes brésiliens, qui avaient notamment participé à la relance de l’ancienne ligne coloniale Mombasa-Nairobi-Kampala, pilotée par le consortium Rift Valley Railways, pourraient aussi être intéressés.

Enfin, le belge Vecturis, avec qui Advens s’était associé de 2010 à 2016, et qui gère des chemins de fer en RD Congo, en Angola, au Gabon, en Tanzanie et à Madagascar, a confié à JA son intérêt pour la relance de ce projet, à condition que son modèle économique soit clarifié.

Rapide et moins cher

D’après Abdoulaye Lô, directeur général de l’Agence nationale des chemins de fer du Sénégal, « le coût du transport par rail est entre 15 et 20 % moins élevé que par la route. Un train met entre vingt-six et trente heures pour relier Dakar et Bamako, contre deux ou trois jours pour un camion, qui subit 20 contrôles.

Et sur le plan environnemental, un train équivaut à 50 camions ». Par ailleurs, l’utilisation de cet axe par les 300 engins gros-porteurs journaliers pèse lourdement sur les infrastructures routières et donc sur le budget de l’État sénégalais. Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA) y consacre chaque année pas moins de 70 milliards de F CFA (107 millions d’euros).

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