La Banque Africaine de Développement (BAD) envisage d’effectuer, une mission conjointe avec l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Internationale d’Energie Renouvelable ( IRENA), Solar Plaza, les acteurs du secteur privé et d’autres Partenaires Techniques et Financiers (PTF), à Dakar, du 07 au 11 Avril 2018, en vue de présenter officiellement le programme Desert to Power et d’identifier les opérations (projets d’investissement, programmes d’appuis aux réformes, assistances techniques) éventuelles à appuyer dans les prochaines années dans le cadre de ce programme.

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Selon le président du groupe, ce projet vise a exploité l’électricité provenant du soleil dans tout le sahel.

Energie : La BAD lance “du désert à l’électricité”

Le président du groupe de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina a révélé la mise en place de l’initiative « Du désert à l’électricité». C’était lors de la cérémonie du déjeuner des ambassadeurs, tenue ce mardi 6 février, à Abidjan Cocody.

Selon le président du groupe, ce projet vise a exploité l’électricité provenant du soleil dans tout le sahel.

« Notre objectif est de fournir l’appui nécessaire pour permettre la production de 10.000MW d’électricité, de connecter 250 millions de personnes à l’électricité à l’électricité, dont 75 millions de personnes aux systèmes hors réseaux », a indiqué Akinwumi Adesina.

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Dans le désert nigérien, des centaines de Sénégalais y périssent. Ils sont des milliers à échouer et à prendre le chemin du retour.

A Agadez, c’est la vie de misère. Le journal L’Observateur, lu par Actunet.net est allé à la rencontre de Lamine Diop. Celui-ci a perdu son ami dans le désert sans y être enterré.

L’histoire tragique de ce jeune homme de 27 ans remonte au moment où, raconte-t-il, un de ses amis lui a fait savoir de son désir de voyager. Il lui disait qu’il fallait juste la somme de 500 mille francs. C’est ainsi que Lamine Diop en a parlé de son désir de se rendre en Europe à sa maman et à un de ses oncles.

Et c’est parti pour le calvaire. «Mon ami et moi avons pris le chemin d’Agadez en compagnie de plusieurs autres candidats. C’est à partir du Mali que notre calvaire a commencé. A chaque poste de police, il faut débourser (…), raconte Lamine Diop.

Selon, après deux jours, le chauffeur censé partir voir si les policiers en faction n’était pas revenu.

«Notre espoir fondait comme du beurre au soleil et l’attente a été longue. On ne pouvait pas avancer. Des personnes dont mon ami ont perdu connaissance. Nous tentions de les réanimer avant de réaliser qu’ils étaient déjà morts (il interrompt sa déclaration avant de verser de chaudes larmes», témoigne Lamine Diop.