dialogue politique – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Sat, 20 May 2023 06:48:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png dialogue politique – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Macky Sall dicte son agenda : Le dealogue démarre le 30 mai https://actunet.net/politique/macky-sall-dicte-son-agenda-le-dealogue-demarre-le-30-mai/ https://actunet.net/politique/macky-sall-dicte-son-agenda-le-dealogue-demarre-le-30-mai/#respond Sat, 20 May 2023 01:42:43 +0000 https://actunet.net/?p=207918 Le dialogue national va démarrer le 30 mai prochain, quelques semaines après l’appel solennel que le président de la République a lancé le jour de la korité. Ledit dialogue s’étendra sur une période de quinze jours pendant lesquels plusieurs acteurs politiques et de la société civile se réuniront pour échanger. Ce processus intervient dans un […]]]>

Le dialogue national va démarrer le 30 mai prochain, quelques semaines après l’appel solennel que le président de la République a lancé le jour de la korité. Ledit dialogue s’étendra sur une période de quinze jours pendant lesquels plusieurs acteurs politiques et de la société civile se réuniront pour échanger.

Ce processus intervient dans un climat lourd d’incertitudes. De nombreuses formations politiques de l’opposition, et pas des moindres, ont pris l’option de ne pas y prendre part. Cela compromet d’emblée l’inclusivité recherchée dans ce genre d’exercice où une démarche consensuelle et apaisée devrait prévaloir, afin que les conclusions qui en découleront soient acceptées par tous, avec des termes de références prenant  en compte, in fine, l’intérêt supérieur de la Nation sénégalaise et non de petits intérêts particuliers.

Si un pan significatif de l’opposition a décidé d’appliquer la politique de la chaise vide, c’est qu’elle estime que le président de la République fait dans le clair-obscur. De là, découlent d’ailleurs des étincelles au niveau de la coalition Yewwi Askan Wi dont est membre l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Ce dernier, comme les membres du Parti démocratique sénégalais, entre autres, a décidé de répondre favorablement à la main tendue par le chef de l’État, espérant pouvoir ainsi retrouver son éligibilité perdue.

Ses camarades Ousmane Sonko, Déthié Fall, Maïmouna Bousso, Aïda Mbodji, Cheikh Ahmed Tidiane Youm ou encore Malick Gakou disent “niet” au dialogue. Il en va de même en ce qui concerne le mouvement Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany qui estime que ceux qui acceptent d’aller dialoguer sont ceux qui sont avec Macky Sall. En un mot comme en mille, le dialogue politique divise d’ores et déjà la classe politique. Quoi qu’il en soit, le président de la République a tranché et fixé son agenda. L’on en saura bientôt plus sur les termes de référence du dialogue qui pourrait en toute logique porter sur des questions comme le parrainage, le fichier électoral ou encore sur des problématiques liées au développement du Sénégal. Il y aura en toile de fond, cependant, des questions latentes liées notamment à la participation de certains candidats à la prochaine élection présidentielle.

Macky Sall entretient le flou en ce qui le concerne, Karim Wade et Khalifa Sall pourraient en profiter pour se remettre en selle, Idrissa Seck qui s’entendait comme «mbourou ak soow» avec Macky Sall apportera son grain de sel. Sans compter des considérations sous-jacentes que ne manqueront de mettre sur la table pour que le dialogue leur soit profitable. Une chose est déjà sûre, les conclusions pourraient être frappées d’une certaine illégitimité. Tout dépendra, en définitive, des décisions qui seront validées par les participants et de l’accueil que réserveront à ces décisions les acteurs politiques qui n’auront pas pris part aux conciliabules qui démarrent le 30 mai prochain. À l’issue du dialogue, le peuple donnera également son  avis, d’une manière ou d’une autre,  n’en doutons point.

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Dialogue – Ce que propose le Forum du justiciable https://actunet.net/actualite/dialogue-ce-que-propose-le-forum-du-justiciable/ https://actunet.net/actualite/dialogue-ce-que-propose-le-forum-du-justiciable/#respond Fri, 05 Apr 2019 18:35:18 +0000 http://actunet.net/?p=140856 Le Forum du justiciable prend acte de la décision du Président de la République, réitéré lors de sa prestation de serment, d’inviter les différents segments de la Nation sénégalaise à un dialogue national.   Dans cette perspective,  Monsieur le Président de la République doit pouvoir faire confiance à la Société civile en lui donnant une […]]]>

Le Forum du justiciable prend acte de la décision du Président de la République, réitéré lors de sa prestation de serment, d’inviter les différents segments de la Nation sénégalaise à un dialogue national.

 

Dans cette perspective,  Monsieur le Président de la République doit pouvoir faire confiance à la Société civile en lui donnant une place de choix dans l’organisation de cette importante rencontre qui inaugure son second mandat.

 

Ainsi, le Forum du Justiciable suggère que la Société civile soit chargée de rédiger les Termes de référence du dialogue qui reste le meilleur moyen de ramener la sérénité dans notre pays. La réussite d’une telle initiative dans l’intérêt exclusif du Sénégal favorisera un climat propice à la pacification de l’espace politique.

 

En conséquence, le Forum du justiciable :

 

Exhorte la Société civile dans son ensemble à s’impliquer en amont comme en aval dans  l’organisation de ce dialogue.

 

Recommande à la Société civile de rencontrer toutes les forces vives de la Nation notamment l’opposition radicale en vue d’une bonne préparation de l’évènement.

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Processus électoral – Macky veut dialoguer https://actunet.net/politique/processus-electoral-macky-veut-dialoguer/ https://actunet.net/politique/processus-electoral-macky-veut-dialoguer/#comments Wed, 12 Sep 2018 21:24:12 +0000 http://actunet.net/?p=132951 Dans le communiqué qui sanctionné le Conseil des ministres tenu ce jour, le Président Macky Sall se dit encore ouvert à un dialogue. Voici la phrase contenue dans ledit communiqué. ”Abordant l’impératif du déroulement optimal du processus électoral, le Président de la République insiste sur l’importance primordiale qu’il accorde à la consolidation de la démocratie, […]]]>

Dans le communiqué qui sanctionné le Conseil des ministres tenu ce jour, le Président Macky Sall se dit encore ouvert à un dialogue. Voici la phrase contenue dans ledit communiqué. ”Abordant l’impératif du déroulement optimal du processus électoral, le Président de la République insiste sur l’importance primordiale qu’il accorde à la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit ainsi qu’à un dialogue politique permanent et responsable.” A vous de…juger.

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Devant durer 10 jours, le dialogue politique a avorté https://actunet.net/actualite/devant-durer-10-jours-dialogue-politique-a-avorte/ https://actunet.net/actualite/devant-durer-10-jours-dialogue-politique-a-avorte/#comments Wed, 27 Dec 2017 08:06:47 +0000 http://actunet.net/?p=102553 Les concertations nationales sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Ce, suite à de nombreux désaccords. Le Quotidien rapporte que la majorité, l’opposition et les non-alignés ont buté sur la caution, le parrainage et le bulletin unique. Seydou Nourou Ba, président du cadre qui a constaté l’inflexibilité des différents acteurs a ordonné « l’arrêt des travaux jusqu’à nouvel […]]]>

Les concertations nationales sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Ce, suite à de nombreux désaccords. Le Quotidien rapporte que la majorité, l’opposition et les non-alignés ont buté sur la caution, le parrainage et le bulletin unique. Seydou Nourou Ba, président du cadre qui a constaté l’inflexibilité des différents acteurs a ordonné « l’arrêt des travaux jusqu’à nouvel ordre ». Les concertations devaient durer une dizaine de jours.

Principal point de désaccord : la caution pour la présidentielle fixé à 65 millions FCFA. Le pôle de l’opposition et les non-alignés demandent une réduction de moitié de la caution alors que la majorité n’envisage pas une baisse.

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Seydou Nourou Bâ : “ce que veulent les Sénégalais…” https://actunet.net/featured/seydou-nourou-ba-veulent-senegalais/ https://actunet.net/featured/seydou-nourou-ba-veulent-senegalais/#comments Tue, 12 Dec 2017 16:05:32 +0000 http://actunet.net/?p=100027 Ce mardi l’ancien ambassadeur, Seydou Nourou Bâ a été installé au poste de président du Comité de concertation du processus électoral. Une occasion pour soutenir que “vous avez proposé ma modeste personne, ce qui ajoute encore du poids au niveau de mes responsabilités que j’entends partager avec chacune et chacun de vous.” Pour lui c’est une […]]]>
Ce mardi l’ancien ambassadeur, Seydou Nourou Bâ a été installé au poste de président du Comité de concertation du processus électoral. Une occasion pour soutenir que “vous avez proposé ma modeste personne, ce qui ajoute encore du poids au niveau de mes responsabilités que j’entends partager avec chacune et chacun de vous.”
Pour lui c’est une mission commune. “Ce choix qui n’a fait l’objet d’aucune objection de l’autorité me vaut aujourd’hui l’honneur d’être ici avec vous pour chercher à parachever ensemble ce qui a été fait dans le respect des nuances voire même les différences de point de vue”, a expliqué le nouveau président de Comité de concertation, du processus électoral.
Qui poursuit : “vous avez bâti des consensus forts qui sont à consolider et à renforcer montrant ainsi que vous avez la ferme volonté de poursuivre cette dynamique.”
“Toujours de l’avis de M. Bâ, il ressort clairement des documents de qualité élaborés et soumis à mon attention – et il le pense – que “ces documents qui retracent les progrès notables sont pleins d’espoir que vous avez si su donner comme clignotant à l’ensemble des Sénégalais”.
“Nous sommes avec vous pour justement fortifier ces conquêtes. Qui, selon, toujours lui, beaucoup a été fait et beaucoup reste également à faire et beaucoup devra se faire pour consolider et dépasser.
“Ce que je considère comme acquis”, soutient Seydou Nourou Bâ devant le ministre de l’Intérieur et les différentes parties prenantes de cette concertation du processus électoral.
Par ailleurs, il les appelle à réagir en patriotes responsables et engagés pour pouvoir relever les défis par des consensus à bâtir autour de l’essentiel. Selon M. Bâ, “les Sénégalais veulent des élections libres, crédibles, et transparentes, dans le respect de la pluralité des opinions et du respect de la dignité de chacun. Si nous partageons tout cela entre patriotes, nous ferons, sûrement, tous cap vers cet objectif”.
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Dialogue politique – Le Fsd/Bj renverse la table des invités https://actunet.net/featured/dialogue-politique-fsd-bj-renverse-table-invites/ https://actunet.net/featured/dialogue-politique-fsd-bj-renverse-table-invites/#comments Tue, 21 Nov 2017 18:20:43 +0000 http://actunet.net/?p=95442 Le dialogue politique ou encore la concertation politicienne qui s’est ouverte ce mardi a enregistré un incident avec l’intervention du représentant de Cheikh Bamba Dièye. Cette dernière, une dame, qui a pris parole, a déversé sa bile sur la justice à l’évocation de l’emprisonnement de Khalifa Sall. Elle a aussi tiré sur le gouvernement et […]]]>
Le dialogue politique ou encore la concertation politicienne qui s’est ouverte ce mardi a enregistré un incident avec l’intervention du représentant de Cheikh Bamba Dièye. Cette dernière, une dame, qui a pris parole, a déversé sa bile sur la justice à l’évocation de l’emprisonnement de Khalifa Sall. Elle a aussi tiré sur le gouvernement et le Président Sall avant de vider la salle sous le regard des participants. Comme quoi, avec le parti de Cheikh Bamba Dièye, le ministre Aly Ngouye a eu parmi les répondants à son appel, un interlocuteur belliqueux.
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“Le problème de Khalifa Sall ne peut pas être à l’ordre du jour d’un dialogue politique” https://actunet.net/politique/probleme-de-khalifa-sall-ne-etre-a-lordre-jour-dun-dialogue-politique/ https://actunet.net/politique/probleme-de-khalifa-sall-ne-etre-a-lordre-jour-dun-dialogue-politique/#comments Tue, 21 Nov 2017 07:26:26 +0000 http://actunet.net/?p=95235 L’Opposition se met en marge de l’esprit de dialogue, en posant comme préalable à sa participation à ses concertations prévues demain mardi 21 novembre. C’est la conviction du ministre conseiller chargé de la Communication de la présidence de la République. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 19 novembre, El […]]]>

L’Opposition se met en marge de l’esprit de dialogue, en posant comme préalable à sa participation à ses concertations prévues demain mardi 21 novembre. C’est la conviction du ministre conseiller chargé de la Communication de la présidence de la République. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 19 novembre, El Hadji Hamidou Kassé a, par ailleurs, indiqué que le «problème de Khalifa Sall relève du juridique, donc, ne peut pas être à l’ordre du jour d’un dialogue politique». Lire la suite sur seneplus.com

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Barth Dias – Des tirs et des mises en garde https://actunet.net/featured/barth-dias-tirs-mises-garde/ https://actunet.net/featured/barth-dias-tirs-mises-garde/#comments Tue, 14 Nov 2017 15:44:19 +0000 http://actunet.net/?p=93654 ]]> ]]> https://actunet.net/featured/barth-dias-tirs-mises-garde/feed/ 5 93654 Dialogue du 21 novembre -Ce que préparent des partis https://actunet.net/featured/dialogue-21-novembre-preparent-partis/ https://actunet.net/featured/dialogue-21-novembre-preparent-partis/#comments Mon, 13 Nov 2017 17:01:26 +0000 http://actunet.net/?p=93300 Aujourd’hui, il est clair pour le régime en place que le dialogue débutera bel et bien ce Lundi 21 novembre. L’autorité en charge de ce dossier assez lourd qui n’est autre qu’Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, s’active pour donner à cet évènement un franc succès. Pour ce faire, il est […]]]>

Aujourd’hui, il est clair pour le régime en place que le dialogue débutera bel et bien ce Lundi 21 novembre. L’autorité en charge de ce dossier assez lourd qui n’est autre qu’Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, s’active pour donner à cet évènement un franc succès. Pour ce faire, il est en train de tout faire pour convaincre le maximum de formations politiques.

Une manière pour lui de donner au dialogue politique un cachet quantitatif puisqu’il est certain de ne pas partager la même table avec nombre de hauts dignitaires du landerneau politique sénégalais. Il s’agit tout naturellement des têtes fortes qui ont partagé avec Khalifa Sall, la liste Manko Taxawu Senegaal lors des dernières élections législatives. Entre autres, Cheikh Bamba Dièye du Front pour le socialisme et la démocratie Bennoo Jubël (Fsd-Bj) ou encore d’Idrissa Seck de Rewmi.

Dans la foulée, il faudra également savoir que le Parti démocratique sénégalais (Pds) pourrait ne pas prendre part au dialogue politique du 21 novembre. Ce qu’ont compris certains partis politiques de moindre importance, à la limite sans aucune base, qui cherchent à profiter de cette opportunité. Et pour cause, actunet a appris de voix autorisées que certains politiciens voudraient bien prendre part à cette rencontre pour «ensuite se déclarer troisième et quatrième et cinquième…pôle afin de pouvoir exister sur l’échiquier politique.»

Ce qui est tout à fait normal, puisqu’ils bénéficient de récépissé de reconnaissance délivrés et bonne et due forme par l’autorité. Mais, le véritable problème réside ailleurs. En effet, «chasseurs de primes» intéressés uniquement par les prébendes, strapontins et autres sinécures, ils voudraient, selon toujours nos interlocuteurs, «se positionner pour réclamer ceci et cela à l’autorité», qui risquent de céder pour pouvoir jouer sur la balance en cas de blocages liés par exemple au fichier électoral, aux différents contentieux ainsi qu’à d’autres problèmes d’urgence à régler sur la route menant à la présidentielle de 2019. Ce qui est sûr, les autorités en place devront impérativement savoir à quelle bouche et à quels leaders se fier, car au Sénégal, il y a plus de politiciens que d’hommes politiques.

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Dialogue politique : Manko Taxawu Senegaal dit “niet” https://actunet.net/actualite/dialogue-politique-manko-taxawu-senegaal-dit-niet/ https://actunet.net/actualite/dialogue-politique-manko-taxawu-senegaal-dit-niet/#comments Mon, 13 Nov 2017 07:54:51 +0000 http://actunet.net/?p=93141 Les leaders de Manko Taxawu Senegaal ont d’ores et déjà dit non à l’idée d’un dialogue prévu le 21 Novembre, initié par le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye sous instruction du Président de la République. En effet les pro Khalifa réclament tout d’abord la libération du maire de Dakar sans aucune condition, pour qu’il […]]]>
Les leaders de Manko Taxawu Senegaal ont d’ores et déjà dit non à l’idée d’un dialogue prévu le 21 Novembre, initié par le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye sous instruction du Président de la République. En effet les pro Khalifa réclament tout d’abord la libération du maire de Dakar sans aucune condition, pour qu’il y ait dialogue. Et si cette condition n’est pas tenue en compte, qui n’est pas à négocier, les partisans de l’édile de Dakar envisagent d’envahir les rues pour imposer au régime en place sa libération, l’organisation d’élection transparente et le «lifting» du fichier électoral.
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Alioune Tine : « le dialogue politique est un impératif catégorique » https://actunet.net/actualite/alioune-tine-dialogue-politique-imperatif-categorique/ https://actunet.net/actualite/alioune-tine-dialogue-politique-imperatif-categorique/#comments Fri, 10 Nov 2017 19:28:25 +0000 http://actunet.net/?p=92858 Le directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Alioune Tine est d’avis qu’il « faut absolument donner de la substance à l’appel au dialogue du Khalife général des mourides qui est aujourd’hui un impératif catégorique ». «Plus qu’un dialogue il faut une concertation sur les Assises nationales, leur relecture et réadaptation de manière à bâtir […]]]>

Le directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Alioune Tine est d’avis qu’il « faut absolument donner de la substance à l’appel au dialogue du Khalife général des mourides qui est aujourd’hui un impératif catégorique ».

«Plus qu’un dialogue il faut une concertation sur les Assises nationales, leur relecture et réadaptation de manière à bâtir un consensus solide et dans la durée sur les noyaux durs de la République, de la démocratie et des droits fondamentaux du citoyens », écrit-il sur sa page facebook.
Ajoutant qu’il faut sortir «  de l’Etat de droit minimal, de la démocratie minimale et du statut minimal des droits de l’homme et des libertés ».

L’ancien secrétaire général de la Raddho et président du M23 livre une au passage un diagnostique sans complaisance de la situation politique actuelle du Sénégal. « Aujourd’hui, souligne-t-il, force est de reconnaître la déliquescence et la décomposition d’un système politique à bout de souffle qui est dans une situation d’entropie, de perte de sens, de morale politique et de valeurs ».

Et de poursuivre en relevant qu’on assiste de plus en plus avec effarement au règne du cynisme politique avec des tentatives de privatisation de la politique, de l’Etat, des institutions et des ressources au profit exclusif d’un clan, d’une coalition de partis politiques.
Bien plus, déplore Alioune Tine « mais nous assistons à la disparition de cadres et d’institutions qui assurent et garantissent l’intérêt général des citoyens. Tous ces organes de régulation sont partisans parce qu’on estime que parce que personne n’est neutre la coalition au pouvoir est censée plus impartiale ».
« Le citoyen n’a plus l’impression d’être au centre des préoccupations du développement économique, écologique et social.
Cette situation n’est pas nouvelle, c’est un système hérité de la situation politique liée à la liquidation politique de Mamadou Dia et de la naissance d’un Présidentialisme monarchique exacerbé dont la nature et la forme juridique, politique et institutionnelle n’a pas pris une ride en dépit des alternances connues dans ce pays, rappelle M. Tine.
En guise de proposition pour sortir de la crise actuelle du politique, Alioune Tine suggère « la réforme de la fonction présidentielle » qui à ses yeux est « la première crise politique sur le continent ».

La deuxième crise qui  crève les yeux, d’après lui toujours,  c’est le parti politique, sa fonction, son rôle, sa vision, son système de représentation et de valeurs, tout pose problème aujourd’hui.

En conclusion, il invite Macky Sall à faire preuve d’audace pour réinventer la démocratie du 21ème siècle avec ses concitoyens. « C’est la meilleure façon pour lui d’imprimer sa marque dans l’histoire, c’est ça sa mission et la mission de sa génération, c’est ça aussi plus que tout réalisme politique ».

Le ministre de l’Intérieur  a appelé à une concertation avec les partis politiques le 21 novembre prochain. Quant à l’opposition, elle n’a pas encore donné son accord pour participer à ces discussions sur le bilan des élections législatives du 30 juillet et la préparation de l’élection présidentielle de 2019.

 

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Pouvoir-opposition – Serigne Bass lance le dialogue politique https://actunet.net/politique/serigne-bass-lance-dialogue-politique/ https://actunet.net/politique/serigne-bass-lance-dialogue-politique/#comments Thu, 09 Nov 2017 14:21:27 +0000 http://actunet.net/?p=92643 Si tout se passe comme il faut, le dialogue politique devrait normalement commencer ce 21 novembre. En tout cas, c’est ce qu’a affirmé Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique. Aussi, en perspective de cette rencontre entre le pouvoir et l’opposition, le lancement a été donné lors de ce Grand Magal […]]]>

Si tout se passe comme il faut, le dialogue politique devrait normalement commencer ce 21 novembre. En tout cas, c’est ce qu’a affirmé Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique. Aussi, en perspective de cette rencontre entre le pouvoir et l’opposition, le lancement a été donné lors de ce Grand Magal de Touba par Serigne Bass Abdou Khadr, porte-parole du khalife général des Mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké.

Et pour cause, lors de la cérémonie officielle de cette édition 2107 du Magal, Serigne Bass a dit aux hommes politiques ceci: «Vous, les politiques, vous devez vous rencontrer, de temps en temps, pour échanger sur les questions socio-économiques de notre pays.» Ce qui veut dire ce que cela veut dire. Autrement dit, se rencontrer pour échanger sur les questions de l’heure qui intéressent la marche du Sénégal à tous les niveaux. Non sans leur rappeler qu’il faut éviter “certains problèmes et autres difficultés en se rappelant que c’est Dieu qui donne le pouvoir.»

 

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Le Pds exige l’application du statut de chef de l’opposition https://actunet.net/actualite/pds-exige-lapplication-statut-de-chef-de-lopposition/ https://actunet.net/actualite/pds-exige-lapplication-statut-de-chef-de-lopposition/#comments Thu, 19 Oct 2017 19:41:44 +0000 http://actunet.net/?p=86349 Abordant la question du dialogue politique, l’Ujtl exige que la Constitution soit respectée et que le statut du chef de l’opposition soit appliqué dans toutes ses formes tel que prévu par la loi. “Il n’est pas acceptable que la Constitution soit violée sur des bases de calculs politiciens. L’Ujtl note un manque de sincérité dans […]]]>

Abordant la question du dialogue politique, l’Ujtl exige que la Constitution soit respectée et que le statut du chef de l’opposition soit appliqué dans toutes ses formes tel que prévu par la loi. “Il n’est pas acceptable que la Constitution soit violée sur des bases de calculs politiciens. L’Ujtl note un manque de sincérité dans l’appel au dialogue, car le Président Macky Sall sait pertinemment qu’on ne peut pas dialoguer dans ce pays en l’absence du candidat de la première force de l’opposition, Karim Wade, qui est son principal interlocuteur et en maintenant en prison un autre opposant, le maire de Dakar, Khalifa Sall”, assurent les libéraux.

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Dialogue politique – Ce sera sans Manko Taxawu https://actunet.net/politique/dialogue-politique-sera-manko-taxawu/ https://actunet.net/politique/dialogue-politique-sera-manko-taxawu/#comments Mon, 09 Oct 2017 17:59:03 +0000 http://actunet.net/?p=82619 L’appel au dialogue politique lancé par le Président Macky Sall et réitéré par Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, se fera sans la coalition Manko Taxawu Senegaal dirigée par le maire de Dakar. En effet, dans une déclaration signée respectivement par Malick Gakou, président du Grand parti (Gp), coordonnateur de cette coalition et Déthié Fall, […]]]>

L’appel au dialogue politique lancé par le Président Macky Sall et réitéré par Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, se fera sans la coalition Manko Taxawu Senegaal dirigée par le maire de Dakar.

En effet, dans une déclaration signée respectivement par Malick Gakou, président du Grand parti (Gp), coordonnateur de cette coalition et Déthié Fall, vice-président de Rewmi, il est dit que «la coalition Manko Taxawu Senegaal rejette fermement l’appel au dialogue du Président Macky Sall.»

Sans détours, ils exigent la libération sans condition de Khalifa Sall. Non sans dire que leur organisation «n’envisage aucune forme de discussion avec un Président qui ne respecte pas ses engagements et engage toutes ses composantes au combat sur le terrain pour exiger la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes au Sénégal.»

 

 

 

 

 

 

 

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Dialogue politique – C’est pour ce mois d’octobre https://actunet.net/actualite/dialogue-politique-cest-mois-doctobre/ https://actunet.net/actualite/dialogue-politique-cest-mois-doctobre/#comments Tue, 03 Oct 2017 18:09:53 +0000 http://actunet.net/?p=80155 Le ministre de l’intérieur, Aly Ngouille Ndiaye se dit prêt pour entamer le dialogue avec l’opposition. À ce propos, il a annoncé que les rencontres vont démarrer au courant de ce mois d’octobre. La mouvance présidentielle, la société civile et l’opposition vont se rencontrer pour discuter sur le fichier électoral. L’annonce a été faite par […]]]>

Le ministre de l’intérieur, Aly Ngouille Ndiaye se dit prêt pour entamer le dialogue avec l’opposition. À ce propos, il a annoncé que les rencontres vont démarrer au courant de ce mois d’octobre.

La mouvance présidentielle, la société civile et l’opposition vont se rencontrer pour discuter sur le fichier électoral. L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye. Toutefois, le ministre se veut clair : «En ce qui concerne un ministre de l’Intérieur politiquement neutre, il ne peut pas y avoir de discussions parce que c’est le président de la République qui choisit et il a déjà fait son choix. L’opposition doit savoir qu’actuellement on ne peut pas voler des élections au Sénégal.»

À l’en croire, «si l’opposition veut qu’on audite le fichier, c’est normal, pour corriger les imperfections et les erreurs des précédentes élections, car l’œuvre humaine n’est pas parfaite.» Non sans défendre que «pour quatre millions fixé, nous avons 6.200.000 inscrits et 4.000.000 de votants. Je comprendrais qu’on nous reproche de ne pas pouvoir faire plus, mais, notre objectif a été atteint.»

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Dialogue politique – Le show de l’impasse https://actunet.net/politique/dialogue-politique-show-de-limpasse/ https://actunet.net/politique/dialogue-politique-show-de-limpasse/#comments Wed, 20 Sep 2017 11:40:10 +0000 http://actunet.net/?p=75199 Le landerneau politique sénégalais est marqué par un manque constant de dialogue. En réalité, il n’en existe pas du tout. Les différentes chapelles politiques préfèrent se regarder en chiens de faïence que de parler de l’essentiel autour de l’essentiel. Le pouvoir, qui devait être le véritable artisan pour des pourparlers avec l’opposition, verse dans le […]]]>

Le landerneau politique sénégalais est marqué par un manque constant de dialogue. En réalité, il n’en existe pas du tout. Les différentes chapelles politiques préfèrent se regarder en chiens de faïence que de parler de l’essentiel autour de l’essentiel. Le pouvoir, qui devait être le véritable artisan pour des pourparlers avec l’opposition, verse dans le dilatoire en mettant en avant des calculs politiques pour mieux affaiblir ses rivaux.

En face, l’opposition paraît ne pas parler le même langage. Un moment, elle est ensemble, une autre fois, elle s’éclabousse. La raison étant toute simple : chacun veut être la star, tout le monde veut être devant. La meilleure des illustrations réside en l’éclatement de ce qui devait être l’une des plus grandes coalitions de partis à quelques semaines des élections législatives du 30 juillet dernier.

Ce qui signifie qu’au Sénégal, les hommes politiques sont une race en disparition, alors que la jungle urbaine est infestée de politiciens. Chaque jour et à chaque heure, ces gens ne font que de la politique au point de la transformer en un métier d’ascension sociale. La preuve par mille avec ces leaders à la tête de partis «boîte d’allumettes» vide, qui essaient de jouer aux trouble-fêtes en marquant le pas par l’invective et des prises de position qui prouvent qu’ils sont des marchands d’illusion qui ne s’offrent qu’au plus offrant. C’est-à-dire le camp qui dégaine plus vite que Lucky Luck les liasses de billets.

D’ailleurs, personne ne peut nier qu’il a existé des listes aux législatives qui n’étaient là que pour plaire au pouvoir. Dans leur forme de communication verbale et non verbale, certains ont montré à la face des Sénégalais qu’ils n’étaient que des «gangsters» politiques, corruptibles, prêts à insulter, accuser et peser en cas de besoin. Ce qui est sûr, quelques-uns ont accepté des modifications dans le Code électoral parce que tout simplement ils devaient jouer ce rôle sur la balance de la quantité gagnante. Arrogance et attaques injustifiées sont au rendez-vous.

Ce qui prouve si besoin en était, que la manière de faire de la politique au Sénégal est complètement dévoyée. Les politiciens se croyant plus intelligents, plus pondérés lorsqu’il s’agit de prendre des décisions au nom du peuple. Pourtant, la majorité n’est point intéressée par les multiples souffrances qui assaillent l’homo senegalensis. Encore une fois, ils ne travaillent que pour leurs poches et quelques proches qui acceptent de se «prosterner» devant eux. Avec ce dialogue promis par le tout nouveau ministre de l’Intérieur, il est donc clair que l’on peut assister au show de l’impasse.

Si d’aucuns pensent, croient et soutiennent qu’à l’heure actuelle des discussions souterraines font légion entre l’Alliance pour la République (Apr-Macky Sall) et le Parti démocratique sénégalais (Pds-Abdoulaye Wade), d’autres indiquent que le dialogue n’aboutira à rien parce que le pouvoir veut endormir l’opposition sur l’autoroute menant au carrefour de la présidentielle de 2019.

C’est dire qu’Aly Ngouille Ndiaye a du pain sur la planche et devra montrer des biceps politiques, s’armer d’un bâton fut-il de velours pour réunir tout le monde sinon l’essentiel des partis constitués essentiel de l’opposition autour de la table de dialogue. Il lui faudra surtout écarter les adeptes et disciples des compromissions, ces “drogués” d’argents prêts à trahir un peuple, prêts à se «prostituer» politiquement pour des prébendes, sinécures et strapontins. C’est justement ce que n’a pas réussi Abdoulaye Daouda Diallo. Mais, il faut dire qu’un ministre ne peut faire cavalier seul et n’agit que selon les directives de son chef.

Aujourd’hui, plus que jamais, le dialogue est nécessaire et devra également concerner des cas patents qui touchent des Sénégalais. Le premier concerne Karim Wade, un citoyen gracié puis exilé de force au Qatar. Le second n’est autre que Khalifa Sall, maire de Dakar, élu député du peuple, emprisonné dans le cadre de la gestion de la caisse d’Avances de la ville de Dakar.

 

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Dialogue -Qu’attendre vraiment avec ce Président politicien https://actunet.net/actualite/dialogue-quattendre-vraiment-president-politicien/ https://actunet.net/actualite/dialogue-quattendre-vraiment-president-politicien/#comments Thu, 07 Sep 2017 11:24:13 +0000 http://actunet.net/?p=69490 Tous les événements sont l’occasion, au Sénégal, d’appeler au dialogue. Personne ne veut être en reste dans cet exercice. La classe politique, la société civile, les chefs religieux comme la presse, tout le monde veut jouer sa partition. Il en a été ainsi au lendemain des élections législatives du 30 juillet dernier, entachées de nombreuses […]]]>

Tous les événements sont l’occasion, au Sénégal, d’appeler au dialogue. Personne ne veut être en reste dans cet exercice. La classe politique, la société civile, les chefs religieux comme la presse, tout le monde veut jouer sa partition. Il en a été ainsi au lendemain des élections législatives du 30 juillet dernier, entachées de nombreuses irrégularités tout au long de son processus, comme le jour de l’Aïd El Kébir.

Ce jour-là, nombre d’imams ont abordé ce fameux dialogue dans leurs prêches. Comme s’il saisissait la balle au bon, le président-politicien déclare notamment, après la prière à la Grande Mosquée de Dakar : « Je reste ouvert au dialogue. Ce pays, nous ne pouvons pas le construire sans nous parler les uns les autres.

Il est vrai qu’il y a des moments de tension naturelle liée à des élections, mais une fois cette compétition derrière nous, nous devons continuer à dialoguer. » Et le président-politicien de poursuivre : « Je lance donc un appel à la classe politique pour que nous évaluions ensemble le processus électoral que nous venons de vivre et anticiper sur les prochaines élections. »

Il n’en fallut pas davantage pour que cet appel bouscule toutes les autres composantes de l’actualité. Le lendemain, il fait la « Une » des quotidiens et alimente le « wax sa xalat » et « La question du jour » des différentes radios.

Sans doute, une telle déclaration d’un Président de la République, d’un Président républicain, ne devrait-elle laisser personne indifférent. Je n’ai pas le sentiment, je suis même sûr ou presque, que le nôtre n’est point celui-là. C’est un président-politicien pur et dur, dont la parole ne vaut plus un copeck.

Son prédécesseur de « père » disait de nous, de nous Sénégalais, que « nous avions du mal à nous souvenir de notre dîner de la veille ». En d’autres termes, nos mémoires sont courtes et nous oublions vite les événements. Faisons quand même l’effort de nous rappeler qui était Macky Sall avant le 25 mars 2012, et ce qu’il est devenu après, depuis le 2 avril 2012 notamment.

Pendant huit ans – ce n’est quand même pas rien –, il a été allaité par son ex-président de « père » qui l’a nommé à des stations importantes : Directeur général de PÉTROSEN, Ministre des Mines et de l‘Energie, Ministre de l’Intérieur, Premier Ministre, Président de l’Assemblée nationale. Il a été aussi, ne l’oublions pas, directeur de campagne de son ex-mentor, pour l’élection présidentielle de février-mars 2007.

Il a été donc au cœur du système « wadien » pendant huit longues années, avant d’en être expulsé. Il se fraya alors son propre chemin qui le conduira, trois ans après, à la magistrature suprême. Je n’insiste pas sur les promesses et autres engagements fermes et alléchants pour lesquels nous lui avions accordé 65 % de nos suffrages.

Il les a pratiquement jetés tous par-dessus bord. Tous, y compris son engagement plusieurs fois réitéré, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, à ramener la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans, et à se l’appliquer. On se rappelle que, c’est plus de quatre ans après qu’il s’adressera à nous, manifestement gêné ou peut-être seulement en apparence, pour nous informer de sa volonté de demander l’avis du Conseil constitutionnel.

Que n’avait-il pas demandé l’avis des constitutionnalistes – nous en comptons beaucoup et de brillants – avant de faire figurer son engagement dans son programme ? Que n’avait-il pas demandé, une fois élu, celui de son ministre conseiller spécial chargé des affaires juridiques, lui aussi un éminent constitutionnaliste ?

En réalité, une fois en contact avec les délices du pouvoir et n’étant pas sûr d’être réélu après seulement cinq ans d’exercice du pouvoir, il s’est rétracté, il s’est renié sans état d’âme. Il reniera d’autres engagements importants : sa gouvernance n’est ni vertueuse, ni transparente, ni sobre. Elle est aussi nébuleuse et nauséabonde que celle de son ex-mentor.

Son parti, devenu rapidement un parti-Etat, écrase la Patrie. Les marchés de gré à gré n’ont jamais connu d’aussi beaux jours que sous sa gouvernance. Le dernier en date, et sûrement l’un des plus scandaleux, ce sont nos 50 pauvres milliards offerts sur un plateau d’argent à des Malaisiens sans visage.

La corruption, qu’il s’était engagé solennellement à combattre, se porte comme un charme. On se rappelle, qu’après avoir créé l’OFNAC, il s’en vantait devant ses camarades, à l’occasion d’une université d’hivernage à Mbodiène. Il les mettait ainsi en garde – en vérité en apparence seulement – en ces termes : « Attention ! La CRÉI c’est pour les autres, mais l’OFNAC, c’est pour nous !

» En vérité, la CRÉI et l’OFNAC ne sont ni pour les uns, ni pour les autres, mais pour la galerie. En outre, son gouvernement nous présentait une liste de 25 compatriotes, présumés s’être enrichis de façon illicite jusqu’à hauteur de plusieurs centaines de milliards de francs CFA.

Et il s’engageait à faire rendre gorge à tout ce beau monde. La suite est connue : seul, un ancien directeur des Domaines mis à part, son « frère » Karim Wade a été jugé, condamné et exilé dans des conditions rocambolesques. Les autres, il n’en parle plus, il n’en souffle plus un seul mot.

Au contraire, il a normalisé ses rapports avec nombre d’entre eux. La CRÉI est donc morte de sa belle mort et enterrée, définitivement. Pourtant, les 25 présumés s’être enrichis illicitement l’ont été sûrement pendant les douze longues années de gouvernance « « wadienne ». C’est un secret de polichinelle.

La CRÉI a entraîné dans sa mort l’OFNAC. Ses camarades qu’il mettait en garde à Mbodiène ne craignent plus rien. Ils peuvent s’en donner à cœur joie aux actes les plus délictueux, les plus illicites, et ils ne se font sûrement pas prier. Le président-politicien a vite compris que la première présidente qu’il a nommée à la tête de l’Office entendait faire son travail, conformément aux dispositions de la loi qui le créait.

Celle-ci l’a surtout effarouché quand elle a commencé, avec ses enquêteurs, à épingler certains de ses amis membres de l’APR. Sur la base de lettres de dénonciations, elle a envoyé une mission enquêter au Service régional des Transports de Louga, au COUD, à la Poste notamment. Les enquêteurs constatent que les  manquements et autres délits dénoncés étaient avérés. Au COUD en particulier, leur attention est attirée par des actes délictueux bien plus graves que ceux dénoncés par la plainte.

Conformément à la loi créant l’OFNAC, la Présidente dépose trois dossiers : un auprès du Procureur de la République de Louga et deux auprès de celui de Dakar. Le premier confie le dossier à un juge qui, après enquête, met cinq ou six présumés délinquants sous mandat de dépôt.

Quelques semaines plus tard, l’un des mis en cause, ami du président-politicien et responsable de l’APR, est extrait, on ne sait par quel artifice, de la prison de Louga et nommé un peu plus tard Président du Conseil d’Administration d’un important Fonds routier, avec un budget de plusieurs centaines de millions de francs CFA.

Les dossiers déposés auprès du Procureur de la République de Dakar mettent gravement en cause la gestion du Directeur général du COUD et de celui de La Poste. Le premier a profité de l’inauguration par le président-politicien d’un pavillon à l’université pour s’adonner à cœur joie à un pillage systématique des deniers publics.

Les enquêteurs de l’OFNAC découvriront, à leur grande surprise que, tous les dix jours, 150 millions sont prélevés du budget du COUD, pour « l’achat de légumes et de condiments » dont les prix défient tout bon sens, et qui seraient livrés par le restaurateur désigné de la structure.

La Présidente de l’OFNAC avait d’ailleurs établi des ordres de mission pour que les enquêteurs, ayant terminé avec les actes délictueux qui faisaient l’objet de la plainte, fassent la lumière sur cette affaire de 150 millions prélevés tous les 10 jours, pour « l’achat de légumes et de condiments ». Les enquêteurs devaient s’intéresser aussi aux 150 jeunes de Podor recrutés par un même acte, « sur instruction du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ».

Le Directeur général de La Poste, un autre ami du président-politicien et responsable de l’APR à Thiès, a été lourdement épinglé par les enquêteurs de l’OFNAC. Suite à une plainte faisant état de « l’existence de dysfonctionnements graves au sein du Groupe de la Société nationale de La Poste », les enquêteurs ont mis en évidence « l’existence d’arriérés de paiement d’un montant de plus de quatre-vingts (80 000 000 000) milliards de francs CFA dus au Trésor public, dans le cadre de la compensation du paiement des chèques postaux ».

Ce montant a probablement continué de monter. Des spécialistes de finances publiques interrogés affirment que de tels dysfonctionnements n’auraient jamais dû se produire si les services du Trésor public avaient convenablement fait leur travail. Ils expliquent notamment ce dérapage par la tendance lourde qui jette dans la mare politicienne, un nombre de plus en plus grand de hauts fonctionnaires des régies financières. La politisation outrancière de ces régies risque de coûter très cher à nos maigres finances publiques, si elles n’ont commencé déjà à en souffrir.

Les enquêteurs se sont aussi intéressés aux dépenses exécutées, notamment à celles concernant les fournitures de bureau pour lesquelles « des indices graves d’irrégularités avaient été décelés ». Ils ont exactement constaté de graves « pratiques de faux et usages de faux », largement développés dans le dossier qui concerne La Poste. Signalons que ce DG, comme son homologue du COUD, s’adonne au recrutement massif et inconsidéré d’individus sans aucune qualification professionnelle, et appartenant pour l’essentiel à son ethnie et à l’APR1.

C’est la mise en cause de ses trois amis et camarades qui a profondément dérangé le président-politicien. N’ayant pas réussi à les faire extraire du Rapport d’activités 2014-2015 de l’OFNAC, il décide de ne pas recevoir la Présidente pour la présentation de ce rapport2.

Rappelons quand même que l’article 17 de la Loi n° 2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’OFNAC dispose : « L’OFNAC établit chaque année un rapport d’activités qui comporte notamment les propositions et mesures tendant à prévenir les actes de fraude ou de corruption. Ce rapport est remis au Président de la République. Il est rendu public par tous les moyens appropriés. » Comme le prévoit donc la loi, la Présidente de l’OFNAC devait présenter au Président de la République le Rapport public 2014-2015.

Elle n’y est jamais parvenue, le Directeur de cabinet du Président-politicien lui opposant imperturbablement son agenda chargé. Pourtant, dans la même période, dans l’intervalle de deux jours, le président-politicien reçoit sans aucun problème le Rapport d’activités de la Présidente du Conseil économique, social et environnemental et celui de la Présidente du Haut Conseil pour le Dialogue social. En réalité, le président-politicien ne supportait pas que le rapport de l’OFNAC fasse état des trois dossiers où ses amis et camarades de l’APR étaient épinglés.

Comme le lui permet la loi, la Présidente de l’OFNAC rend public le Rapport, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au King Fahd Palace. Cette initiative, pourtant en accord avec la loi, plonge le président-politicien dans une colère noire et le fait sortir carrément de ses gonds. Après avoir tout essayé, vraiment tout essayé pour la convaincre de quitter à l’amiable la présidence de l’OFNAC, il la limoge le 25 juillet 2016. Dans ces conditions, elle rejoint son corps d’origine, l’Inspection générale d’Etat.

C’était sans compter avec la colère du président-politicien qui lui interdit de fait, l’accès à la Présidence de la République. Le Vérificateur général de l’IGE qu’elle fut pendant plus de six ans, est affecté hors du palais présidentiel, dans un modeste bureau annexe qu’elle n’a jamais rejoint.

L’OFNAC, qu’il se glorifiait d’avoir créé pour lutter efficacement contre la corruption, est morte de sa belle mort depuis le 25 juillet 2016, et retrouve dans la tombe la CRÉI. Les autres corps de contrôlés sont surveillés comme de l’huile sur le feu : ils ne présentent plus (publiquement) de  rapports et même si c’était le cas, ni citent plus de noms de ministres, de directeurs généraux, etc.

Voilà, pour se faire une idée, une toute petite idée du président-politicien qui préside aux destinées de notre pays. Il a renié sans état d’âme ses engagements les plus solennels. Il ne vit que pour son clan (son parti et sa famille) et, à un moindre degré, pour sa périphérie (PS, AFP, LD, PIT, etc.). Il voit tout en marron-beige, y compris les bus et leurs arrêts, le TER, les ponts, etc. Le cœur de l’administration centrale et territoriale (à un moindre degré) bat au rythme du parti-Etat. Aucun compatriote, fût-il des plus compétents, des plus expérimentés et de plus honnêtes, n’a aucune chance d’être nommé à un poste de responsabilité dans sa gouvernance outrancièrement partisane. A contrario, des individus venus de nulle part sont bombardés à des postes de responsabilité importants, pour leur seule appartenance à son clan ou à sa périphérie.

Tous ses actes, qu’ils soient d’essence politique, économique ou sociale, ont un soubassement politicien et ne visent que sa réélection. Il sacrifie au quotidien nos valeurs cardinales et enfourche, pour arriver à ce seul objectif, deux piteux chevaux de bataille : la corruption et la détestable transhumance, qu’il pratique publiquement et au quotidien, sans état d’âme.

Waaw, comment peut-on faire confiance à un tel homme pour engager un dialogue avec lui ? Qu’attendre vraiment de ce dialogue faussé dès le départ ? Tout le monde sait qu’il s’est fixé très tôt un objectif publiquement déclaré : réduire l’opposition à sa plus simple expression. Tout le monde sait qu’il y travaille au quotidien. En tout cas ses interlocuteurs potentiels ne devraient pas se faire des illusions : ils auront en face d’eux, en cas de dialogue, un politicien pur et dur plutôt qu’un Président de la République. Il jettera sur eux le même regard intéressé qu’un cordonnier jette sur le bouc pour sa peau. Au fur et à mesure que se dérouleront les discussions, il identifiera des têtes qui sont susceptibles d’être achetées. Oui, il achète sans état d’âme des consciences et, avec ses ‘’fonds spéciaux’’ substantiels – et pas seulement d’ailleurs –  il en a largement les moyens. Et puis, peut-on vraiment faire confiance à cet homme pour engager un dialogue avec lui. En plus d’être outrancièrement partisan, il respecte rarement ses engagements.

Personnellement donc, je ne crois pas à l’utilité d’un dialogue avec ce politicien pur et dur. Ce qui ne signifie point que je ne croie pas de façon absolue au dialogue. Pas du tout. Cet exercice est consubstantiel à la Démocratie dont il constitue une des voies respiratoires. A condition, bien sûr, qu’il ait pour soubassement la sincérité, l’honnêteté, l’objectivité ; qu’il ne soit pas un jeu de cache-cache faussé dès le départ par l’acteur principal. J’ai la forte conviction que le principal acteur du dialogue politique au Sénégal est incapable de jouer franc jeu. Il nous en administre la preuve chaque jour, chaque mois, chaque année, par sa gouvernance outrancièrement partisane et à mille lieues de la vertu et de la transparence qu’il nous promettait.

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