Jeune journaliste mais qui a acquis une expérience certaine, Ahmeth Bachir Ndiaye est parti à la fleur de l’âge. Le Baye-Fall comme on le surnommait de par son comportement exemplaire, son engagement, son dévouement sans faille, Boy Bach était l’ami que l’on aimait avoir à ses côtés. D’une grande intelligence, cette profession de journaliste était pour lui une passion. Frêle de par son physique mais costaud par les attitudes, le comportement et la sagesse de la démarche, Boy Bach ne savait pas qu’il avait rendez-vous avec le monde du vrai pour un tête-à-tête avec le Créateur, Seul Maître Décideur. Il s’en va mais ne laisse pas un vide. Oui, il ne sera plus là avec nous parmi nous, mais son esprit ne peut quitter ce bas-monde, frappé de plein-débat par une crise des valeurs qui n’épargne aucun secteur de l’activité humaine. Justement, Boy Bach ne manquait jamais l’occasion de dénoncer de tels actes. Il ne ratait aucune heure pour s’insurger, s’exclamant à haute plume pour rectifier ces âmes perdues par le luxe éphémère de la vie, par la recherche des plaisirs hédonistes. Boy Bach, c’était cet épicurien qui se fâchait en parlant des maux de la boite de Pandore, celui qui demandait à pouvoir agir. Par la plume, il agissait, réagissait, activait et réactivait l’idée de la démarche prospective-correcte qui puisse permettre à l’âme de connaître le sommet du plaisir des valeurs. Cette âme que l’on prépare pour habiter dans l’Eden des saints. Avec foi et par mille fois, que la plume qui vient de se casser renaît de sa forme en xalima d’or dans une mer d’encre de bienfaits sous la protection diamantée du Sceau des sceaux. Baye Fall, repos éternel sous la sainte terre de Touba qui brille, scintille de lumière de grâce et arrosée par le parfum de l’élu de Dieu, Cheikh Ahmadou Bamba. Tribune et actunet ont perdu. Le groupe Dmedia a perdu.
Par Abdoulaye MBOW

La nouvelle est tombée comme un violent coup de massue. En ce dimanche 22 mars 2020, alors que le Sénégal continue de subir un stress permanent, une peur aux longues cornes avec la propagation continue du coronavirus (covid-19), l’on annonce la perte d’un homme de cœur. Un homme bon et de bien, un homme qui ne connaît que le bien pour avoir toujours vécu bon et dans le bien. Journaliste de grande dimension qui a affûté ses armes à la radio Oxy-jeunes, Mamadou Ndiaye Doss aura également fait les beaux jours de Walfadjri avant d’atterrir au groupe Dmedia.

Courtois, toujours jovial, il a été la symbiose de la joie de vivre, du partage, de la solidarité, de l’humilité. Partout présent lorsqu’il s’agit d’accomplir son travail de journaliste, la véracité de ses propos – pour ne pas dire ses positions claires – était certes diversement perçue ; mais tout le monde avait le même mot fin au bout de la langue : il est un homme bon.

Courageux jusqu’au bout des ongles, Mamadou Ndiaye Doss savait donner du rythme à ses gestes, à savoir : donner sans rien attendre, inviter sans rien attendre, distribuer sans rien attendre, et surtout, donner le sourire à tous ceux qui en avaient besoin.

Autour des parties de thé, grand Doss comme je l’appelais, aimait organiser les débats autour de thématiques dont l’objectif n’était autre que le partage d’idées. Autrement dit, aller dans le sens de prodiguer les bons conseils, la bonne information au profit de ceux qui lisent, écoutent et suivent à travers le petit écran.

Alité pendant plusieurs semaines, il n’avait rien perdu de sa joie de vivre. Je me souviens de ce dimanche, lorsque je suis allé le voir à la clinique où il était interné, peu avant qu’il ne prenne l’avion à destination de l’Espagne, pour espérer de meilleurs soins. Stressé et les larmes aux yeux, il avait pourtant réussi à me tirer le petit sourire devant son oncle paternel et son jeune frère.

Doss, en réalité – en vérité ! – n’aura été qu’un homme bon, de bien et qui le restera pour de bon. Il a mené des combats pour le triomphe de la vérité, il a essuyé des critiques en portant haut la voix des sans voix. D’une grande générosité intellectuelle, il a formé et a réussi à bien former des générations de jeunes journalistes.  À lui seul, il leur a inculqué le savoir, la fierté de pratiquer le métier, non sans leur dire ce qu’ils peuvent faire pour faire savoir juste et vrai, tellement son savoir-faire n’était plus à prouver.

Il est vrai que le monde de la presse, et particulièrement le groupe Dmedia, a perdu un homme de grande dimension. Mais à coup sûr, ce sont les auditeurs, téléspectateurs et populations des coins et recoins des localités les plus reculées du Sénégal qui ont perdu un homme de cœur.

Cinquante ans (50) d’une vie bien remplie ! Que Doss, à jamais, Mamadou Ndiaye, pour toujours, Vive Éternellement dans le Plus Haut des PARADIS.

Le Mouvement Guem Sa Bopp a effectué fait cape sur les zones économiques de Joal, Mbour et Sébikotane. Durant ses discussions avec les populations, le lerders du mouvement, Bougane Gueye Dany, a fait état de la nécessité de développer le pays par les vertus du  travail.

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Thione Seck dans les studios de Dmedia       Voir suite des photos sur Actunet.net

À l’occasion de ce mois consacré aux femmes du monde, les belles et jeunes dames du groupe Dmedia ne vont pas être en reste. En effet, l’Amicale des femmes du groupe Boygues (Dmedia-Tribune, Sen Tv Actunet, Zik Fm, Nfm, Boss, Dakcor, Adser, Tradex, Vitfé, Joni Joni, Regidak), organise la deuxième édition de la Journée internationale des femmes.

Pour cette édition, elles comptent bien marquer à leur façon leur journée dédiée, notamment avec un panel d’actions grandeur nature. En termes clairs, elles vont mettre le paquet afin d’apporter du réconfort à leurs sœurs en détention qui sont privées de liberté, mais surtout et avant tout aux personnes malades.

Les exemples font foison : le mercredi 7 mars, elles procèdent à une remise de dons aux femmes détenues du Camp pénal et aux insuffisants rénaux à leur siège à la zone de captage. Le lendemain, c’est-à-dire le 8 mars, il est prévu une conférence publique sur le thème «Geum sa bopp : femme, développement, entreprenariat». Des festivités sont prévues dans l’après-midi, sans oublier une grande opération «Set Setal» à la cité Teylium. Un don de soi qu’on appelle investissement humain ou Gëem sa bopp. Vive le 8 Mars des femmes de Dmedia-Boygues.

Ce jeudi matin, le Sénégal s’est réveillé assez surpris. Plus que surpris. En effet, suite à la publication de l’information faisant état d’une descente d’éléments de la Gendarmerie dans les locaux de DMedia, les questions ont fusé de partout, surtout qu’il était annoncé qu’ils étaient venus pour fermer la première radio urbaine, la Zik Fm. Effectivement ! Cela aurait été le cas si des clarifications n’étaient pas apportées.

En effet, l’huissier nommé M. Guèye, accompagné de son clerc Barry, étaient venus dans les locaux du groupe pour une saisie de matériels. Il faut rappeler qu’une décision de justice était sortie, condamnant La Tribune pour diffamation concernant un imam qui était cité dans une histoire de mœurs.

Le journal avait été condamné à juste titre par la justice et les deux journalistes concernés n’avaient pas assisté au procès. Donc, ils ont été jugés et condamnés par défaut. Voilà la vérité des faits. Maintenant, il faut savoir que cette décision de justice concernait strictement la structure DMedia Sarl qui concerne uniquement les supports écrits à savoir : actunet, tribune et Nouvel Hebdo. Sen Tv SA et Zik Fm SARL étant d’autres entités avec un statut juridique clair.

Alors, l’huissier qui n’a rien compris a systématiquement voulu pénétrer dans les locaux de Zik Fm d’abord, puis Sen Tv. Voulant faire exécuter (sa) décision, il a fallu que les responsables du groupe saisissent l’avocat du plaignant à savoir Me Abdou Dialy Kane pour le faire revenir à la raison. Mais, c’est comme s’il y avait cette ferme envie de fermer la radio. D’ailleurs, Bougane Guèye, Pdg dudit groupe de presse s’est voulu clair en expliquant ceci : «L’affaire est simple : La Tribune a diffamé un imam du nom de Babacar Sow en le traitant d’homosexuel. Le journal a tort, il faut que justice soit faite. Donc qu’on saisisse les biens de La Tribune ne pose pas problème. Seulement, l’huissier s’est trompé en allant dans les locaux de la Zik Fm. La Tribune est une entité qui appartient à D-Média Sarl alors que Zik Fm est une entité juridique indépendante.» L’affaire remonte à 2013 et le juge avait avait tranché en faveur dudit imam en lui octroyant 10 millions. Voici la vérité des faits.

Le travail au niveau de l’ensemble des supports écrits et parlés se poursuit normalement. L’on peut même affirmer à l’attention de nos chers lecteurs que les journalistes dans leur grand ensemble font ce qu’ils font et ce qu’ils doivent faire au quotidien. Surtout que c’est la même ambiance qui prévaut dans les locaux de votre groupe préféré. À noter que votre journal préféré Tribune va paraître demain vendredi comme d’habitude.

Depuis ce matin, certains ont fait savoir que tous les supports parlés et écrits du groupe DMedia ont arrêté de fonctionner. La raison : des gendarmes ont pris d’assaut les locaux du groupe pour saisir le matériel.

Tout le matériel. Une information qui a fini de faire le tour du monde. Mais, il est important de rétablir la vérité. Ce qui s’est passé, c’est tout simple. Il s’agit d’une affaire concernant une personne et le journal du groupe et qui remonte à quelques années.

Suite à un article, il a porté plainte et a eu gain de cause. Alors, ce matin, des gendarmes (un camion rempli) sont venus accompagnés de commissaires – priseurs qui ont juste emporté (une saisie légale) le matériel du journal.

Uniquement le matériel du journal et non les équipements de la radio ou de la télé. Surtout que dans la dénomination juridique, DMedia SARL est une entité qui regroupe uniquement les supports écrits. C’est ce qu’il faut savoir et retenir.

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