domestiques – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Thu, 03 May 2018 12:01:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png domestiques – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Néo-esclavagisme : Le calvaire vécu par des domestiques sénégalaises à l’étranger https://actunet.net/actu_express/neo-esclavagisme-le-calvaire-vecu-par-des-domestiques-senegalaises-a-letranger/ https://actunet.net/actu_express/neo-esclavagisme-le-calvaire-vecu-par-des-domestiques-senegalaises-a-letranger/#comments Thu, 03 May 2018 12:01:30 +0000 http://actunet.net/?p=120915 Le Sénégal a commémoré la Journée nationale de l’esclavage et de l’abolition de la traite négrière, ce 27 avril passé. Le Sénégal avait été en 2010 le premier pays africain à adopter une loi déclarant l’esclavage « comme un crime contre l’humanité ». Pourtant, les citoyens de ce pays sont encore trop victimes de situations […]]]>

Le Sénégal a commémoré la Journée nationale de l’esclavage et de l’abolition de la traite négrière, ce 27 avril passé. Le Sénégal avait été en 2010 le premier pays africain à adopter une loi déclarant l’esclavage « comme un crime contre l’humanité ». Pourtant, les citoyens de ce pays sont encore trop victimes de situations d’esclavage moderne. Les domestiques, venues des campagnes pour exercer à Dakar, sont ainsi ciblées par des réseaux qui les envoient travailler à l’étranger dans des conditions inhumaines.

Depuis l’âge de 12 ans, Fatou Diouf nettoie, lave le linge et fait la cuisine dans de belles maisons bourgeoises de Dakar. En 2014, après un divorce et la tête pleine de rêves de voyages, elle décide de tenter l’aventure ailleurs. « 2014, j’ai trouvé du travail au Maroc », raconte-t-elle.

Payée 150 euros par mois au Maroc, Fatou se retrouve à travailler dès 6 heures le matin jusqu’à minuit chaque jour. Ses papiers sont confisqués. « Je travaille samedi et dimanche, 7 jours sur 7. Je ne me repose pas… pendant trois ans », déplore-t-elle. Finalement jetée dehors pour avoir réclamé ses droits, Fatou a pu rentrer au Sénégal.

Des centaines partent chaque année

Comme cette jeune femme, elles sont des centaines chaque année à partir au Maroc, au Liban, ou en Arabie saoudite. Aliou Thiandoum, président du Syndicat national des travailleurs domestiques sénégalais, a reçu l’appel à l’aide de plus de 200 femmes enfermées, violentées, parfois violées par leurs patrons. Certaines ont pu rentrer au Sénégal grâce à son soutien et à celui de leur consulat. « Arrivée là-bas, on garde tous les papiers. C’est une espèce de prisonnière. Ils gardent aussi l’argent qu’on vous paie. Donc vous vous retrouvez avec zéro franc. Elles se retrouvent esclaves modernes », explique-t-il.

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